Le sillage des forbans
Par : Volillaz
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Le matelot
Publié le 22/01/14 à 14:33:27 par Volillaz
Sur la mer du Caraïbes soufflait un vent salé et paisible. Le capitaine du "Crushing", le pirate Billy Slasher regardait tranquillement l'eau qui s'étendait à perte de vue, jusqu'à former un horizon bleu. Il mâchouillait un bout de cordage fin qui avait trempé dans l'eau. Le résultat de ses années en mer étaient présents sur son visage sous forme de balafres, dont la plus grosse sous l'oeil droit. Une barbe brune cachait une mâchoire carrée, un menton fendu et de grosses lèvres. Sa carrure imposante effrayait les gens. Il prit la parole d'une voix grave et rauque.
- Eh, matelot ! Approche !
S'avançant vers lui doucement, le matelot déglutit. Pour d'autres membres de l'équipage, ces mots furent les derniers. Comme quand il se faisaient pendre ou balancer au requin, pour montrer l'exemple.
- Oui, capitaine ?
- Va voir le quartier maître et dis lui de se ramener ici ! Demanda-t-il simplement.
Un sentiment de soulagement profond s'engouffra dans ses poumons. Heureusement que le grand Billy Slasher n'était pas en colère. Le matelot s'accrocha donc aux cordages et grimpa sans avoir peur. L'habitude se faisait sentir dans ce geste, exécuté presque machinalement. Il grimpa facilement en haut du mât et averti le quartier maître.
- Quartier maître!
- Qu'y a-t-il ?
- Le capitaine vous appelle, il est sur le pont.
- D'accord. Surveille la mer à ma place. Je reviens tout de suite.
Cela faisait deux heures qu'il était là haut. Que faisait le second du capitaine ? Il aurait du revenir depuis belle lurette. L'heure devait être grave où alors réjouissante. Il observait la mer. Une étendue d'eau bleue magique, où vivaient des créatures féeriques, affreuses, minuscule ou immenses! Une énorme masse d'eau se propulser en l'air et s'écarter instantanément pour dévoiler une magnifique baleine. Cela fit rêver le matelot qui ne remarqua pas directement le bateau pirate qui apparut au loin. Il réagit au quart de tour, agrippa une corde et se laissa glisser jusqu'à atteindre le pont. Ses mains le brûlaient, mais qu'importe !
- CAPITAINE ! NAVIRE PIRATE EN VUE ! S'époumona-t-il. IL SE DIRIGENT DROIT SUR NOUS !
Le capitaine et son second réagirent instantanément. Ils rassemblèrent l'équipage pour se battre. Le matelot devait maintenant rentrer des boulets de plomb pesant leurs poids dans les canons. Ils étaient deux à armer le canonnier. Le navire ennemi se rapprocha de plus en plus. Le jeune homme pouvait maintenant parfaitement distinguer le pavillon noir avec une tête de mort. Il tressaillit.
- Armez !
Il s'empressa de rentrer un boulet de plomb dans l'arme et le canonnier la fit basculer un peu en haut, puis un millimètre vers la droite..
- TIREZ ! Ordonna le second du capitaine.
Le matelot suivit du regard le trajet du boulet de canon qu'il venait d'armer, le voyant survoler la mer, atterrir sur le bateau adverse dans un grand fracas.. Il vit même un membre de l'équipage d'en face tomber à la mer. Peu fier, il s'empressa d'armer le canon encore deux fois. Il ne restait plus qu'à aborder. Ses mains le brûlaient encore un peu et il ne sentait pas vraiment le contact de la corde, mais tant pis. Il s'élança et la lâcha afin d'atterrir sur le pont du navire adverse. Alors qu'il se remettait de la roulade qu'il avait effectuée pour amortir sa chute, le matelot vit un ennemi brandir son épée contre lui. C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il avait oublié la sienne.
Quelques instants après, un formidable uppercut atterrit dans le menton de son ennemi, motivé par l'instinct de survie et la soif du combat. Dans le choc, son opposant s'était mordu la langue jusqu'au sang et à l'évanouissement, ce qui atténua sa douleur quand son ventre se fit transpercer d'une longue lame de fer. Le vainqueur se retourna pour aller aider ses compagnons. Durant un abordage, il devenait une vraie bête féroce guidée par un instinct de survie sanguinaire. Le matelot vit la gorge d'un de ses camarades se faire ouvrir en deux, dégageant du sang en abondance. Le fautif de cette mutilation s'approcha de lui.
- Hé, t'as vu comme je l'ai saigné ton pote ? Héhéhé.. Approche !
Le matelot ne répondit pas. Il se baissa pour esquiver un coup d'épée et brandit la sienne sur sa droite pour bloquer l'arme de l'adversaire et effectua un mouvement circulaire autour de la lame adverse qui désarma son assaillant. Ce dernier se fit trancher profondément le poignet, criant de douleur et de rage. Le bas gradé frappa d'un grand coup son adversaire, qui se protégea avec son bras gauche et éclata le ventre du trancheur de poignet à l'aide d'un uppercut. Le matelot se tordit de douleur et se prit un coup de poing dans la tête qui le fit basculer et lâcher son sabre. L'ennemi le ramassa alors et se tint au dessous de lui.
- Et de deux ! Fit-il en souriant.
Le sabre s'abattit vivement en direction du ventre du jeune homme mais fut chassé par un coup de pied de ce dernier. En mauvaise posture, le jeune homme attrapa le bras de celui qui allait le tuer et plongea son pouce dans la blessure du poignet. Son ennemi se tordit de douleur et finit à genoux, devant lui. Ce dernier finit la tête tranchée, son sang ayant éclaboussé le pont.
Le navire était en feu et ne tardait pas à couler. Il devait s'empresser de ramener des vivres et peut-être une carte au trésor pour remonter dans l'estime du capitaine et prendre en grade. C'était sa seule conviction pour le moment.
Sur le pont régnaient le feu, la mort et le sang. Au milieu d'une mer si paisible où le matelot put observer une baleine plus tôt retentissaient les coups de canons, les cris de lutte, les crépitements des flammes et les bruits de sabres qui s'entrechoquaient. Un squelette vêtu d'un long manteau noir dansait au milieu des cadavres.
Le matelot tua encore deux hommes avant de voir leur capitaine dos à lui. Il le transperça d'un coup entre les omoplates, une fois, deux fois; sa main ne pouvait s'arrêter. La joie de tuer quelqu'un d'aussi fort le gagnait se plus en plus. Ce geste signifiait la fin de la bataille. Le squelette au manteau noir murmurait à son oreille.
- Eh, matelot ! Approche !
S'avançant vers lui doucement, le matelot déglutit. Pour d'autres membres de l'équipage, ces mots furent les derniers. Comme quand il se faisaient pendre ou balancer au requin, pour montrer l'exemple.
- Oui, capitaine ?
- Va voir le quartier maître et dis lui de se ramener ici ! Demanda-t-il simplement.
Un sentiment de soulagement profond s'engouffra dans ses poumons. Heureusement que le grand Billy Slasher n'était pas en colère. Le matelot s'accrocha donc aux cordages et grimpa sans avoir peur. L'habitude se faisait sentir dans ce geste, exécuté presque machinalement. Il grimpa facilement en haut du mât et averti le quartier maître.
- Quartier maître!
- Qu'y a-t-il ?
- Le capitaine vous appelle, il est sur le pont.
- D'accord. Surveille la mer à ma place. Je reviens tout de suite.
Cela faisait deux heures qu'il était là haut. Que faisait le second du capitaine ? Il aurait du revenir depuis belle lurette. L'heure devait être grave où alors réjouissante. Il observait la mer. Une étendue d'eau bleue magique, où vivaient des créatures féeriques, affreuses, minuscule ou immenses! Une énorme masse d'eau se propulser en l'air et s'écarter instantanément pour dévoiler une magnifique baleine. Cela fit rêver le matelot qui ne remarqua pas directement le bateau pirate qui apparut au loin. Il réagit au quart de tour, agrippa une corde et se laissa glisser jusqu'à atteindre le pont. Ses mains le brûlaient, mais qu'importe !
- CAPITAINE ! NAVIRE PIRATE EN VUE ! S'époumona-t-il. IL SE DIRIGENT DROIT SUR NOUS !
Le capitaine et son second réagirent instantanément. Ils rassemblèrent l'équipage pour se battre. Le matelot devait maintenant rentrer des boulets de plomb pesant leurs poids dans les canons. Ils étaient deux à armer le canonnier. Le navire ennemi se rapprocha de plus en plus. Le jeune homme pouvait maintenant parfaitement distinguer le pavillon noir avec une tête de mort. Il tressaillit.
- Armez !
Il s'empressa de rentrer un boulet de plomb dans l'arme et le canonnier la fit basculer un peu en haut, puis un millimètre vers la droite..
- TIREZ ! Ordonna le second du capitaine.
Le matelot suivit du regard le trajet du boulet de canon qu'il venait d'armer, le voyant survoler la mer, atterrir sur le bateau adverse dans un grand fracas.. Il vit même un membre de l'équipage d'en face tomber à la mer. Peu fier, il s'empressa d'armer le canon encore deux fois. Il ne restait plus qu'à aborder. Ses mains le brûlaient encore un peu et il ne sentait pas vraiment le contact de la corde, mais tant pis. Il s'élança et la lâcha afin d'atterrir sur le pont du navire adverse. Alors qu'il se remettait de la roulade qu'il avait effectuée pour amortir sa chute, le matelot vit un ennemi brandir son épée contre lui. C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il avait oublié la sienne.
Quelques instants après, un formidable uppercut atterrit dans le menton de son ennemi, motivé par l'instinct de survie et la soif du combat. Dans le choc, son opposant s'était mordu la langue jusqu'au sang et à l'évanouissement, ce qui atténua sa douleur quand son ventre se fit transpercer d'une longue lame de fer. Le vainqueur se retourna pour aller aider ses compagnons. Durant un abordage, il devenait une vraie bête féroce guidée par un instinct de survie sanguinaire. Le matelot vit la gorge d'un de ses camarades se faire ouvrir en deux, dégageant du sang en abondance. Le fautif de cette mutilation s'approcha de lui.
- Hé, t'as vu comme je l'ai saigné ton pote ? Héhéhé.. Approche !
Le matelot ne répondit pas. Il se baissa pour esquiver un coup d'épée et brandit la sienne sur sa droite pour bloquer l'arme de l'adversaire et effectua un mouvement circulaire autour de la lame adverse qui désarma son assaillant. Ce dernier se fit trancher profondément le poignet, criant de douleur et de rage. Le bas gradé frappa d'un grand coup son adversaire, qui se protégea avec son bras gauche et éclata le ventre du trancheur de poignet à l'aide d'un uppercut. Le matelot se tordit de douleur et se prit un coup de poing dans la tête qui le fit basculer et lâcher son sabre. L'ennemi le ramassa alors et se tint au dessous de lui.
- Et de deux ! Fit-il en souriant.
Le sabre s'abattit vivement en direction du ventre du jeune homme mais fut chassé par un coup de pied de ce dernier. En mauvaise posture, le jeune homme attrapa le bras de celui qui allait le tuer et plongea son pouce dans la blessure du poignet. Son ennemi se tordit de douleur et finit à genoux, devant lui. Ce dernier finit la tête tranchée, son sang ayant éclaboussé le pont.
Le navire était en feu et ne tardait pas à couler. Il devait s'empresser de ramener des vivres et peut-être une carte au trésor pour remonter dans l'estime du capitaine et prendre en grade. C'était sa seule conviction pour le moment.
Sur le pont régnaient le feu, la mort et le sang. Au milieu d'une mer si paisible où le matelot put observer une baleine plus tôt retentissaient les coups de canons, les cris de lutte, les crépitements des flammes et les bruits de sabres qui s'entrechoquaient. Un squelette vêtu d'un long manteau noir dansait au milieu des cadavres.
Le matelot tua encore deux hommes avant de voir leur capitaine dos à lui. Il le transperça d'un coup entre les omoplates, une fois, deux fois; sa main ne pouvait s'arrêter. La joie de tuer quelqu'un d'aussi fort le gagnait se plus en plus. Ce geste signifiait la fin de la bataille. Le squelette au manteau noir murmurait à son oreille.
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