Nous étions beaux, tellement beaux!
Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Status : Terminée
Note :
Chapitre 71
Chapitre 57: Maman..? C'est moi...
Publié le 25/10/13 à 19:30:19 par Tankyadesputes
On marche donc avec Ben, moi pour aller chez ma mère, et lui pour attendre son pote qui devait le ramener au festival. En chemin, on croise une bande d'environ quinze types, noirs ou métisse pour la plupart. Il font beaucoup de bruits, font tous la tronche pour se donner un air menaçant.
-Tu les reconnais? Me demande Ben après les avoir laisser derrière nous.
-Vite fait, répondis-je, c'est qui déja?
-Gerald, le gangster. Tu sais, celui qui a tué un type qui lui devait des dettes...
-Ah oui, le raciste anti-blanc? Dis-je sans prendre au sérieux, ouais c'est un vrai connard lui, il avait pas planter un barman pour une pinte de blonde aussi?
-Si, ce mec est super dangereux. C'est pas un fin, il faut pas s'en approcher.
-De toute façon, dis-je, je vois pas pourquoi je l'approcherais. Tiens, c'est pas ton van la bas?
-Si, bon aller je te laisse mec, on se voit demain?
-Ouais, demande a ton gars de venir me chercher ici s'il te plait.
-T'en fais pas, bon a plus!
Et Ben partit rejoindre le mec qui devait faire la navette entre ici et le festival. Ben est un véritable yes-life, il fait ce qu'il veut, il a des contacts partout, pour tout et n'importe quoi. Quelle chance d'être organisateur de "La gueule par terre".
Je me dirige donc nostalgique vers la maison de ma mère qui m'avait mis a la porte en janvier pour m'envoyer chez Tonton Louis. Je me demande ce que je vais lui dire...
Je sonne donc a la porte et une femme, d'environ quarante-cinq cinquante ans, m'ouvre. Des yeux bleus-gris, une longue robe d'été violette, des cheveux très noirs. C'est ma mère.
-Maman? Dis-je timidement devant elle.
-Gael? S'étonne-t-elle. Qu'est ce que tu fais la? Je pensais pas que tu viendrais...
-Ouais je sais, dis-je un peu moqueur, quand on met son fils a la porte c'est pour la vie hein?
-C'est bon, répond-elle déja exaspéré, entre.
J'entre donc dans ce qui était autrefois mon foyer, et je constate que ça n'a pas bougé. Une maison de femme, seule depuis dix ans, depuis la mort de mon père, elle n'avait pas eu d'autres relations depuis.
Les retrouvailles se passent mieux que je le pensais, elle est au contraire très avenante, me sert même un coca, et demande des nouvelles.
-Alors tu es avec Benjamin et tu vas a un festival? Me demande-t-elle.
-Ouais c'est ça, lui répondis-je, mais avant je voulais des excuses pour ce que t'as fait.
-J'avais pas le choix Gael, répond-elle un peu brisée, tu pousse tout le monde a bout, au point que même moi j'en avais marre. Tous ce passe bien chez mon frère au moins?
-Ouais super, lui lançai-je sarcastiquement, je fume, je bois, je baise... Et personne qui m'en empêche, la belle vie quoi.
-J'espérais juste que tu change Gael... mais ça n'a servi a rien. Tu sais... Oui je m'excuse de t'avoir mis a la porte, mais je pensais que ce serai le meilleur pour toi. Même moi je m'en veux...
-C'est bon t'es pardonnée ma petite maman fragile, lui dis-je moqueur.
-Gael... Arrête de te moquer de ce qui t'entoure, l'égoïsme ne t'apportera rien de bon. Fais confiance a ton prochain, et arrête de tout détruire autour de toi...
-Pour une mère qui met son fils a la porte t'en a des leçons de morales. Tu sais, j'ai trouvé un type comme toi, la bas dans la ville de Tonton, donc au final tu me manque pas tant que ça.
-Quand tu aura compris ce que je te dit... Tu aura bien grandi.
-Oui c'est ça, sinon qu'est ce qu'on mange?
Et, si la soirée passée avec ma mère n'est pas aussi conflictuelle que je pensais, ce n'est pas maman-gateaux non plus. On ne se dit quasiment rien jusqu'au lendemain, ou je suis censé partir pour le festival qui commence le soir a vingt heures. Très tôt, mais je dois partir avant pour poser mes affaires a ma caravane attitré. C'est le même mec qui a ramener Ben qui vient me chercher pour m'emmener au festival. "La gueule par terre", ça commence maintenant!
-Tu les reconnais? Me demande Ben après les avoir laisser derrière nous.
-Vite fait, répondis-je, c'est qui déja?
-Gerald, le gangster. Tu sais, celui qui a tué un type qui lui devait des dettes...
-Ah oui, le raciste anti-blanc? Dis-je sans prendre au sérieux, ouais c'est un vrai connard lui, il avait pas planter un barman pour une pinte de blonde aussi?
-Si, ce mec est super dangereux. C'est pas un fin, il faut pas s'en approcher.
-De toute façon, dis-je, je vois pas pourquoi je l'approcherais. Tiens, c'est pas ton van la bas?
-Si, bon aller je te laisse mec, on se voit demain?
-Ouais, demande a ton gars de venir me chercher ici s'il te plait.
-T'en fais pas, bon a plus!
Et Ben partit rejoindre le mec qui devait faire la navette entre ici et le festival. Ben est un véritable yes-life, il fait ce qu'il veut, il a des contacts partout, pour tout et n'importe quoi. Quelle chance d'être organisateur de "La gueule par terre".
Je me dirige donc nostalgique vers la maison de ma mère qui m'avait mis a la porte en janvier pour m'envoyer chez Tonton Louis. Je me demande ce que je vais lui dire...
Je sonne donc a la porte et une femme, d'environ quarante-cinq cinquante ans, m'ouvre. Des yeux bleus-gris, une longue robe d'été violette, des cheveux très noirs. C'est ma mère.
-Maman? Dis-je timidement devant elle.
-Gael? S'étonne-t-elle. Qu'est ce que tu fais la? Je pensais pas que tu viendrais...
-Ouais je sais, dis-je un peu moqueur, quand on met son fils a la porte c'est pour la vie hein?
-C'est bon, répond-elle déja exaspéré, entre.
J'entre donc dans ce qui était autrefois mon foyer, et je constate que ça n'a pas bougé. Une maison de femme, seule depuis dix ans, depuis la mort de mon père, elle n'avait pas eu d'autres relations depuis.
Les retrouvailles se passent mieux que je le pensais, elle est au contraire très avenante, me sert même un coca, et demande des nouvelles.
-Alors tu es avec Benjamin et tu vas a un festival? Me demande-t-elle.
-Ouais c'est ça, lui répondis-je, mais avant je voulais des excuses pour ce que t'as fait.
-J'avais pas le choix Gael, répond-elle un peu brisée, tu pousse tout le monde a bout, au point que même moi j'en avais marre. Tous ce passe bien chez mon frère au moins?
-Ouais super, lui lançai-je sarcastiquement, je fume, je bois, je baise... Et personne qui m'en empêche, la belle vie quoi.
-J'espérais juste que tu change Gael... mais ça n'a servi a rien. Tu sais... Oui je m'excuse de t'avoir mis a la porte, mais je pensais que ce serai le meilleur pour toi. Même moi je m'en veux...
-C'est bon t'es pardonnée ma petite maman fragile, lui dis-je moqueur.
-Gael... Arrête de te moquer de ce qui t'entoure, l'égoïsme ne t'apportera rien de bon. Fais confiance a ton prochain, et arrête de tout détruire autour de toi...
-Pour une mère qui met son fils a la porte t'en a des leçons de morales. Tu sais, j'ai trouvé un type comme toi, la bas dans la ville de Tonton, donc au final tu me manque pas tant que ça.
-Quand tu aura compris ce que je te dit... Tu aura bien grandi.
-Oui c'est ça, sinon qu'est ce qu'on mange?
Et, si la soirée passée avec ma mère n'est pas aussi conflictuelle que je pensais, ce n'est pas maman-gateaux non plus. On ne se dit quasiment rien jusqu'au lendemain, ou je suis censé partir pour le festival qui commence le soir a vingt heures. Très tôt, mais je dois partir avant pour poser mes affaires a ma caravane attitré. C'est le même mec qui a ramener Ben qui vient me chercher pour m'emmener au festival. "La gueule par terre", ça commence maintenant!
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