Masturbin veut pecho au Moyen-Âge
Par : Gelamine
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 7
Une malheureuse embrouille...
Publié le 31/10/13 à 17:34:52 par Gelamine
Chapitre 7 : Une malheureuse embrouille...
Il fallut cogner dix fois et attendre une minute pour que l'on daigne nous ouvrir. Un grand et sombre homme parut dans l’entrebâillement de la porte.
- Le bourreau : "Eh, les jeunots, allez donc faire du bruit ailleurs."
Et il referma la porte sans autre forme de procès.
- Moi : "Bon..."
- Jean-Castre les Boules : "Allez... "
Pourquoi était-il si enthousiaste à l'idée que j'achète ce cadeau pour la douce et belle Marianne ?
Je toquoi pour une dernière fois, et la porte s'ouvrit de sitôt.
- Le bourreau : "Les bambins, remballerez-vous vos pattes, ou dois-je préparer une petite cérémonie pour vous ?"
- Moi : "On aimeroit vous poser une petite question..."
- Le bourreau : "Ah oui ? Et pourquoi pas de jour ? J'ai de mômes qui cherchent à dormir."
Il n'était pas très amical dans son ton, et il ne sembloit pas amical de manière générale. Alors pourquoi tenter de lui expliquer que si l'on nous trouvoit à lui adresser la parole, nostre réputation en prendroit de nouveau un coup ?
- Jean-Castre : "Nous n'avions pas de temps auparavant."
Le bourreau sembla hésiter un instant. Il nous jaugea des pieds au faciès.
- Le bourreau : "... Qui êtes-vous ?"
- Moi : "Je me nomme Jean-Masturbin et voici mon ami Jean-Castre."
Puis, après hésitation :
- Jean-Castre : "Jean-Masturbin Aultre et Jean-Castre les Boules."
- Le bourreau : "Bien, cela me servira très certainement. Que voulez-vous ?"
- Jean-Castre : "Nous aimerions vous servir pour quelque queste... en échange de quelques pécules."
"Nous ?" Jean-Castre envisageoit-il m'aider à ce point ?
- Le bourreau, après indécision : "J'ai quelque espérance mais votre appui ne me sera d'aucun intérêt.", qu'il dit sèchement.
- Moi : "Dîtes toujours !" m'empressoi-je de m'exclamer avant que la porte ne se referme.
Mais elle claqua.
- Moi : "... C'était la dernière fois."
- Jean-Castre : "Peut-être pas. Nous pourrions retenter d'ici quelques instants..."
- Moi : "Non. N'as-tu point vu la manière dont il nous a chassé ?"
- Jean-Castre : "Et s'il savait pourquoi nous sommes venus de nuit ? Peut-être que si l'on essayoit de jour..."
- Moi : "De jour ? Non. Tu es déjà la risée du village..."
Je préférois toujours laisser une marge entre lui et moi. Cela sembloit lui convenir. En fait, je pouvois avoir les mêmes rapports avec lui que Godefroy avec nous.
- Jean-Castre : "Je ne peux pas tomber plus bas."
- Moi : "Je ne veux point salir ma réputation."
Il y eut un instant de silence, et nous fîmes le tour de la maison pour voir s'il n'existoit pas une entrée qui cachoit le village. Non.
- Jean-Castre : "Nous pourrions tenter de voler !"
- Moi : "Après cette vision du bourreau ? Tu n'y comptes pas !"
- Jean-Castre : "Tu pourrois bricoler."
- Moi : "Bidouiller, oui."
- Jean-Castre : "Alors, que veux-tu ?"
- Moi : "Je pense que le mieux est de se concerter auprès de Godefroy."
- Jean-Castre : "Le bourreau nous a parlé d'une chose qu'il aimeroit..."
- Moi : "Ne plus être bourreau, assurément. Et je suis d'avis avec lui, nous n'y pouvons rien changer."
- Jean-Castre : "Et si l'on tentoit ?"
- Moi : "Que veux-tu faire ? Nous n'avons bientôt que deux jours avant le treizième printemps de... la douce et belle Marianne. Godefroy saura toujours mieux que nous."
- Jean-Castre : "Tu as peut-être raison. Cependant, cela ne change point mon avis : je suis persuadé que nous pouvons faire quelque chose pour cet homme."
Nous nous laissâmes sur ces entrefaites et je pus rentrer sans encombre.
Tel était le plan pour le lendemain : nous devrions retrouver Godefroy, causailler des propos du bourreau et y trouver une alternative. Si, bien entendu, il daignoit nous porter aide.
*
Je me levoi de bonne heure, mangeoi un morceau de pain et je m'apprêtois à sortir lorsque père-grand m'arrêta.
- Père-Grand : "Le voilà", dit-il.
Il regardoit par le châssis et je suivis son regard...
Malemort-Sec ! Il était sortit de ma tête. Et plus précisément les paroles de père-grand à son propos.
- Père-Grand : "Tu vas gentiment renvoyer ce garçon."
- Moi : "Mais Père-Grand..."
- Père-Grand : "Qu'y a-t-il ? Rien ? Allons bon !"
Et il ouvrit la porte, attendant sur le palier.
- Malemort-Sec : "Tiens, le voilà le puceau. Donne-moi ta faucille que je moissonne un brin."
Sa bande d'amis arrivoit à grands pas.
- Moi : "Ce... n'est sûrement pas une bonne idée, Malemort...Sec..."
- Malemort-Sec : "J'ai du mal ouïr ; que viens-tu de dire, petit jouvenceau ?"
Je me retournoi. Père-Grand me jaugeoit d'un air sévère et Mère-Grand se pressoit d'arriver.
- Malemort-Sec : "Qu'est-ce qu'ils veulent, tes aïeuls ? Mon faciès en peinture ? "
- Moi : "Ça nous ferait à tous plaisir que tu..."
Je siffloi en dessinant du doigt dans l'air.
- Malemort-Sec : "Que je ?"
- Moi : "Eh bien... que tu... *siffle* que tu partes."
Il y eut un léger silence alors que deux de ses amys rentroient dans le domayne, piétinant indifféremment quelques pousses.
- Père-Grand : "Ça suffit !", clama Père-Grand.
Et, avec le sentiment qu'un soufflet arrivoit à grande vitesse, je bondis en direction de Malemort-Sec, la faucille à la main.
- Moi : "Ça suffit !"
- Malemort-Sec : "Pardon, l'enflure ?"
Il saisit la lame de ma faucille mais, d'un mouvement, je lui laissoi une trace sanguinolente le long de la paume de sa main gauche.
Ma surprise fut telle que la faucille tomba de ma main, et mon instinct de survie me poussa à enjamber la barricade et à courir. Je lâchoi mon fléau, je lâchoi ma houe ; je ne songeoi à mes parents-grands ni à ce qui auroit pu leur advenir. Heureusement, ils ne furent pas blessés. Alors que Malemort-Sec se bandoit la main en vociférant de féroces admonestations, ses deux amys me suivoient à travers le village.
Je songeoi directement à Jean-Castre. Je pris la direction de sa chaumière et, passant devant, je lui fis signe de me suivre.
- Jean-Castre les Boules : "Qu'y a-t-il ?" me demanda-t-il avec empressement.
- Moi : "Ne perdons pas notre temps !"
La bande de Malemort-Sec prenoit incontestablement du terrain. Jean-Castre et moi n'avons point carrures d'athlètes.
Saccageant les domaynes, détruisant les portiques, nous exécutâmes de nombreux détours pour nous rendre jusque chez Godefroy. L'ayr pensif, il lisoit quelque livre dans sa closerie.
- Moi : "Godefroy !" crioi-je alors que Jean-Castre, qui n'avait nulle conscience que nous étions poursuivis, se reposoit.
- Godefroy Sainte-Marmite : "Il n'est pas même huit heures."
- Moi : "Nous sommes poursuivis."
Et aussitôt, Jean-Castre se retourna avec horreur.
- Moi : "Viens", lui dis-je.
Et je rentroi dans la closerie de Godefroy.
- Godefroy : "Qu'est-ce que tu fais ?"
- Moi : "Ils sont deux ; tu vas aisément pouvoir les repousser."
Les deux agresseurs parurent dans nostre champ de vision.
- Godefroy : "Il n'en est pas question ! C'est ma maison, ici. Et ce que tu vois là-bas, c'est ton problème."
- Moi : "Sois au moins aimable ! Je te le revaudroi."
- Godefroy : "Non, petit con."
Et il saisit le col de ma cape pour me troîner à l'extérieur. Cependant, les compères de Malemort-Sec avaient déjà enjambé la barricade. M'arrachant à Godefroy...
... ils se virent rouler jusque contre la maison, laissant tomber de leur ceinture des petites dagues, prêts à se relever.
- Godefroy : "Taïaut !"
Et nous prîmes la poudre d'escampette.
Deux marchands passoient par là, sur des charrettes tirées par des montures. L'une des charrettes était chargée de draps.
- Godefroy : "Ici."
Et nous nous faufilâmes en-dessous.
Quelque chose de frigide et de dur se colla à ma joue, une odeur vive dans l'air... C'était du bronze.
- Moi : "C'est une sculpture que la charrette transporte ?"
- Godefroy : "Qu'as-tu fait, cette fois-ci ? ( "
- Jean-Castre : "Que se passe-t-il ?"
- Moi : "Il s'agit de mes parents-grands... Ils exigeoient de moi que je chassasse Malemort-Sec. C'en est fait."
- Jean-Castre : "Bravo ! "
- Godefroy : "Et Malemort-Sec ? Où est-il ?"
- Moi : "J'ai déchiré la paume de sa main."
Il poussa un soupir exaspéré et Jean-Castre ne répondit point. Après maintes manœuvres, je parvins à me retourner, et je soulevoi légèrement le drap. Nous les avions semés... ce qui n'était pas nécessairement une bonne chose.
- Godefroy : "S'il arrive quoique ce soit à ma maison..."
- Moi : "Pense à ma culture et à mes parents-grands..."
Il eut un rire glacial.
- Godefroy : "Rien ne m'importe plus que ma maison. J'ose espérer pour toi que tu ne m'as pas glissé dans ton soucis."
J'osoi l'espérer aussi.
Jean-Castre : "Que fait-on ? Faudroit-il s'apprêter à descendre ?"
- Moi : "Dans quel but ? Retrouver nos ennemis ?"
Godefroy : "Je descendroy et leur expliqueroy. Je ne fais en rien partie de cette affaire."
Le pas s'arrêta aussitôt.
- "Qu'est-ce que vous avez, là-dedans ?" demanda-t-on.
- "Là ? Des babioles, des p'tites choses."
On entendit un froissement.
- "Allez-y."
Et le pas reprit.
- Godefroy : "Nous voilà pris au piège."
- "Qu'est-ce que vous avez, là-dedans ?" demanda-t-on de nouveau.
- "Un bronze à édifier au bourg."
Le drap se souleva.
- Garde milicien : "Tiens, tiens, mais que voilà ? : "
Il fallut cogner dix fois et attendre une minute pour que l'on daigne nous ouvrir. Un grand et sombre homme parut dans l’entrebâillement de la porte.
- Le bourreau : "Eh, les jeunots, allez donc faire du bruit ailleurs."
Et il referma la porte sans autre forme de procès.
- Moi : "Bon..."
- Jean-Castre les Boules : "Allez... "
Pourquoi était-il si enthousiaste à l'idée que j'achète ce cadeau pour la douce et belle Marianne ?
Je toquoi pour une dernière fois, et la porte s'ouvrit de sitôt.
- Le bourreau : "Les bambins, remballerez-vous vos pattes, ou dois-je préparer une petite cérémonie pour vous ?"
- Moi : "On aimeroit vous poser une petite question..."
- Le bourreau : "Ah oui ? Et pourquoi pas de jour ? J'ai de mômes qui cherchent à dormir."
Il n'était pas très amical dans son ton, et il ne sembloit pas amical de manière générale. Alors pourquoi tenter de lui expliquer que si l'on nous trouvoit à lui adresser la parole, nostre réputation en prendroit de nouveau un coup ?
- Jean-Castre : "Nous n'avions pas de temps auparavant."
Le bourreau sembla hésiter un instant. Il nous jaugea des pieds au faciès.
- Le bourreau : "... Qui êtes-vous ?"
- Moi : "Je me nomme Jean-Masturbin et voici mon ami Jean-Castre."
Puis, après hésitation :
- Jean-Castre : "Jean-Masturbin Aultre et Jean-Castre les Boules."
- Le bourreau : "Bien, cela me servira très certainement. Que voulez-vous ?"
- Jean-Castre : "Nous aimerions vous servir pour quelque queste... en échange de quelques pécules."
"Nous ?" Jean-Castre envisageoit-il m'aider à ce point ?
- Le bourreau, après indécision : "J'ai quelque espérance mais votre appui ne me sera d'aucun intérêt.", qu'il dit sèchement.
- Moi : "Dîtes toujours !" m'empressoi-je de m'exclamer avant que la porte ne se referme.
Mais elle claqua.
- Moi : "... C'était la dernière fois."
- Jean-Castre : "Peut-être pas. Nous pourrions retenter d'ici quelques instants..."
- Moi : "Non. N'as-tu point vu la manière dont il nous a chassé ?"
- Jean-Castre : "Et s'il savait pourquoi nous sommes venus de nuit ? Peut-être que si l'on essayoit de jour..."
- Moi : "De jour ? Non. Tu es déjà la risée du village..."
Je préférois toujours laisser une marge entre lui et moi. Cela sembloit lui convenir. En fait, je pouvois avoir les mêmes rapports avec lui que Godefroy avec nous.
- Jean-Castre : "Je ne peux pas tomber plus bas."
- Moi : "Je ne veux point salir ma réputation."
Il y eut un instant de silence, et nous fîmes le tour de la maison pour voir s'il n'existoit pas une entrée qui cachoit le village. Non.
- Jean-Castre : "Nous pourrions tenter de voler !"
- Moi : "Après cette vision du bourreau ? Tu n'y comptes pas !"
- Jean-Castre : "Tu pourrois bricoler."
- Moi : "Bidouiller, oui."
- Jean-Castre : "Alors, que veux-tu ?"
- Moi : "Je pense que le mieux est de se concerter auprès de Godefroy."
- Jean-Castre : "Le bourreau nous a parlé d'une chose qu'il aimeroit..."
- Moi : "Ne plus être bourreau, assurément. Et je suis d'avis avec lui, nous n'y pouvons rien changer."
- Jean-Castre : "Et si l'on tentoit ?"
- Moi : "Que veux-tu faire ? Nous n'avons bientôt que deux jours avant le treizième printemps de... la douce et belle Marianne. Godefroy saura toujours mieux que nous."
- Jean-Castre : "Tu as peut-être raison. Cependant, cela ne change point mon avis : je suis persuadé que nous pouvons faire quelque chose pour cet homme."
Nous nous laissâmes sur ces entrefaites et je pus rentrer sans encombre.
Tel était le plan pour le lendemain : nous devrions retrouver Godefroy, causailler des propos du bourreau et y trouver une alternative. Si, bien entendu, il daignoit nous porter aide.
*
Je me levoi de bonne heure, mangeoi un morceau de pain et je m'apprêtois à sortir lorsque père-grand m'arrêta.
- Père-Grand : "Le voilà", dit-il.
Il regardoit par le châssis et je suivis son regard...
Malemort-Sec ! Il était sortit de ma tête. Et plus précisément les paroles de père-grand à son propos.
- Père-Grand : "Tu vas gentiment renvoyer ce garçon."
- Moi : "Mais Père-Grand..."
- Père-Grand : "Qu'y a-t-il ? Rien ? Allons bon !"
Et il ouvrit la porte, attendant sur le palier.
- Malemort-Sec : "Tiens, le voilà le puceau. Donne-moi ta faucille que je moissonne un brin."
Sa bande d'amis arrivoit à grands pas.
- Moi : "Ce... n'est sûrement pas une bonne idée, Malemort...Sec..."
- Malemort-Sec : "J'ai du mal ouïr ; que viens-tu de dire, petit jouvenceau ?"
Je me retournoi. Père-Grand me jaugeoit d'un air sévère et Mère-Grand se pressoit d'arriver.
- Malemort-Sec : "Qu'est-ce qu'ils veulent, tes aïeuls ? Mon faciès en peinture ? "
- Moi : "Ça nous ferait à tous plaisir que tu..."
Je siffloi en dessinant du doigt dans l'air.
- Malemort-Sec : "Que je ?"
- Moi : "Eh bien... que tu... *siffle* que tu partes."
Il y eut un léger silence alors que deux de ses amys rentroient dans le domayne, piétinant indifféremment quelques pousses.
- Père-Grand : "Ça suffit !", clama Père-Grand.
Et, avec le sentiment qu'un soufflet arrivoit à grande vitesse, je bondis en direction de Malemort-Sec, la faucille à la main.
- Moi : "Ça suffit !"
- Malemort-Sec : "Pardon, l'enflure ?"
Il saisit la lame de ma faucille mais, d'un mouvement, je lui laissoi une trace sanguinolente le long de la paume de sa main gauche.
Ma surprise fut telle que la faucille tomba de ma main, et mon instinct de survie me poussa à enjamber la barricade et à courir. Je lâchoi mon fléau, je lâchoi ma houe ; je ne songeoi à mes parents-grands ni à ce qui auroit pu leur advenir. Heureusement, ils ne furent pas blessés. Alors que Malemort-Sec se bandoit la main en vociférant de féroces admonestations, ses deux amys me suivoient à travers le village.
Je songeoi directement à Jean-Castre. Je pris la direction de sa chaumière et, passant devant, je lui fis signe de me suivre.
- Jean-Castre les Boules : "Qu'y a-t-il ?" me demanda-t-il avec empressement.
- Moi : "Ne perdons pas notre temps !"
La bande de Malemort-Sec prenoit incontestablement du terrain. Jean-Castre et moi n'avons point carrures d'athlètes.
Saccageant les domaynes, détruisant les portiques, nous exécutâmes de nombreux détours pour nous rendre jusque chez Godefroy. L'ayr pensif, il lisoit quelque livre dans sa closerie.
- Moi : "Godefroy !" crioi-je alors que Jean-Castre, qui n'avait nulle conscience que nous étions poursuivis, se reposoit.
- Godefroy Sainte-Marmite : "Il n'est pas même huit heures."
- Moi : "Nous sommes poursuivis."
Et aussitôt, Jean-Castre se retourna avec horreur.
- Moi : "Viens", lui dis-je.
Et je rentroi dans la closerie de Godefroy.
- Godefroy : "Qu'est-ce que tu fais ?"
- Moi : "Ils sont deux ; tu vas aisément pouvoir les repousser."
Les deux agresseurs parurent dans nostre champ de vision.
- Godefroy : "Il n'en est pas question ! C'est ma maison, ici. Et ce que tu vois là-bas, c'est ton problème."
- Moi : "Sois au moins aimable ! Je te le revaudroi."
- Godefroy : "Non, petit con."
Et il saisit le col de ma cape pour me troîner à l'extérieur. Cependant, les compères de Malemort-Sec avaient déjà enjambé la barricade. M'arrachant à Godefroy...
... ils se virent rouler jusque contre la maison, laissant tomber de leur ceinture des petites dagues, prêts à se relever.
- Godefroy : "Taïaut !"
Et nous prîmes la poudre d'escampette.
Deux marchands passoient par là, sur des charrettes tirées par des montures. L'une des charrettes était chargée de draps.
- Godefroy : "Ici."
Et nous nous faufilâmes en-dessous.
Quelque chose de frigide et de dur se colla à ma joue, une odeur vive dans l'air... C'était du bronze.
- Moi : "C'est une sculpture que la charrette transporte ?"
- Godefroy : "Qu'as-tu fait, cette fois-ci ? ( "
- Jean-Castre : "Que se passe-t-il ?"
- Moi : "Il s'agit de mes parents-grands... Ils exigeoient de moi que je chassasse Malemort-Sec. C'en est fait."
- Jean-Castre : "Bravo ! "
- Godefroy : "Et Malemort-Sec ? Où est-il ?"
- Moi : "J'ai déchiré la paume de sa main."
Il poussa un soupir exaspéré et Jean-Castre ne répondit point. Après maintes manœuvres, je parvins à me retourner, et je soulevoi légèrement le drap. Nous les avions semés... ce qui n'était pas nécessairement une bonne chose.
- Godefroy : "S'il arrive quoique ce soit à ma maison..."
- Moi : "Pense à ma culture et à mes parents-grands..."
Il eut un rire glacial.
- Godefroy : "Rien ne m'importe plus que ma maison. J'ose espérer pour toi que tu ne m'as pas glissé dans ton soucis."
J'osoi l'espérer aussi.
Jean-Castre : "Que fait-on ? Faudroit-il s'apprêter à descendre ?"
- Moi : "Dans quel but ? Retrouver nos ennemis ?"
Godefroy : "Je descendroy et leur expliqueroy. Je ne fais en rien partie de cette affaire."
Le pas s'arrêta aussitôt.
- "Qu'est-ce que vous avez, là-dedans ?" demanda-t-on.
- "Là ? Des babioles, des p'tites choses."
On entendit un froissement.
- "Allez-y."
Et le pas reprit.
- Godefroy : "Nous voilà pris au piège."
- "Qu'est-ce que vous avez, là-dedans ?" demanda-t-on de nouveau.
- "Un bronze à édifier au bourg."
Le drap se souleva.
- Garde milicien : "Tiens, tiens, mais que voilà ? : "
01/11/13 à 12:40:15
Personnellement j'aime beaucoup l'idée de base. Après dans l'écriture tu pourrais faire plus médiéval, mais il faut que ça reste lisible pour le commun des mortels.
'fin bon, sweet.
31/10/13 à 20:05:02
N'hésitez pas à donner votre avis à chacun des chapitres, ça m'aide dans l'écriture !
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