Amy et Louis au pays des étranges créatures.
Par : Hercule
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 16/10/13 à 20:15:12 par Hercule
Je posai une main sur son épaule et surprise, elle se tourna vers moi en décollant les écouteurs de ses oreilles. Mes craintes s'évanouirent aussitôt. Elle était belle. Une fine pointe de mascara- le seul maquillage présent- rendait son regard profond. Sans attendre, je lui glissai d’un ton à la fois maladroit et confidentiel:
-Salut, tu vas penser que je suis fou, mais je ne le suis pas. Je vais faire semblant de t'embrasser, ne me rejette pas, je t’en supplie.
A peine eut-elle le temps d'afficher des yeux ronds que j'étais déjà en train de simuler un bisou sur sa bouche. Elle ne fit rien. Je pense qu’elle fut tellement prise de court que son cerveau s’était arrêté. Lorsque je m’éloignai, elle me regarda abasourdie et lâcha
-Tu es fou !
Je lui pris les épaules en ne sachant ou poser mon regard:
-Tout compte fait peut-être bien que oui, mais euh, j’ai absoluement besoin de ton aide, maintenant! Je te demande juste de rester à côté de moi pendant les deux minutes qui suivront, dis-je dans la précipitation.
Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Allait-elle la refermer un jour? Qu'importe au final, le principal était que le plan fonctionne. Je lui lâchai discrètement:
dis-moi si tu vois une fille qui nous regarde depuis dehors.
Face à la l'étrange détermination quasi surnaturelle que je démontrais, elle s'exécuta sans poser de question:
-Oui il y en a une!
-Parfait, ça doit être elle.
Je feignis d'embrasser la jeune inconne une deuxième fois pour m'assurer que Lucie nous ait bien vu ensemble. Subitement une porte s'ouvrit en fracas, et mon étreinte se désserra sans sursaut.
Je levai les yeux et ce fut non sans une certaine satisfaction si ce n'est une satisfaction certaine que j'aperçus Lucia fulminante de colère, au bord de l'explosion. En essayant de dissimuler au mieux le sentiment de trahison qui devait sans doute déchirer à l'instant son petit coeur de reptile, la vipère siffla:
-Une simple amie hein?
-Je voulais te faire la surprise, voici... vite un nom ! Géraldine, Ma complice improvisée fit les gros yeux.« Dieu que c'est laid » pensais-je après coup sans savoir pourquoi j'avais choisi cette ignominie comme nom.
-Espèce de...Espèce de salaud, je fais toujours tout pour te sortir de ton monde, et toi que fais-tu ? Tu me remercie en...en...
Elle balbutiait, ne trouvait plus ses mots, se mélangeait, et dans l'aveuglement de sa colère, Lucia ne nota même pas l'expression ahurie qu'affichait ma pauvre acolyte, complètement à l'ouest de ce qui se passait. Alors que la vipère tentais de s'exprimer normalement, je voyais à quel point ce que j'avais fait la touchait. Cela confirma la partie hypothétique de mon subterfuge et la raison pour laquelle elle était autant collante qu'un chewing-gum sous une semelle depuis la nuit des temps: elle éprouvait des sentiments pour moi. Se rendant compte qu'elle se ridiculisait plus qu'autre chose, elle m'adressa un dernier mot avant de me tourner le dos:
-Oh et puis de toute façon je m'en fiche ! Vis ta vie, adieu.
C'était parfait, j'avais réussi à m'en débarrasser sans être répréhensible aux yeux de qui que ce soit dans la famille. Je la vis partir au loin, avec tout de même une sorte de pincement au coeur pour avoir causé la souffrance de cet être, aussi envahissant et ennuyeux eût-il été. Puis, je me tournai vers la fille qui fut mon acolyte l'espace de quelques minutes.
-Et bien, je crois te devoir une fière chandelle...
-Si tu le dis, souffla-t-elle gauchement en réalisant à peine ce qui s'était passé.
-Salut, tu vas penser que je suis fou, mais je ne le suis pas. Je vais faire semblant de t'embrasser, ne me rejette pas, je t’en supplie.
A peine eut-elle le temps d'afficher des yeux ronds que j'étais déjà en train de simuler un bisou sur sa bouche. Elle ne fit rien. Je pense qu’elle fut tellement prise de court que son cerveau s’était arrêté. Lorsque je m’éloignai, elle me regarda abasourdie et lâcha
-Tu es fou !
Je lui pris les épaules en ne sachant ou poser mon regard:
-Tout compte fait peut-être bien que oui, mais euh, j’ai absoluement besoin de ton aide, maintenant! Je te demande juste de rester à côté de moi pendant les deux minutes qui suivront, dis-je dans la précipitation.
Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Allait-elle la refermer un jour? Qu'importe au final, le principal était que le plan fonctionne. Je lui lâchai discrètement:
dis-moi si tu vois une fille qui nous regarde depuis dehors.
Face à la l'étrange détermination quasi surnaturelle que je démontrais, elle s'exécuta sans poser de question:
-Oui il y en a une!
-Parfait, ça doit être elle.
Je feignis d'embrasser la jeune inconne une deuxième fois pour m'assurer que Lucie nous ait bien vu ensemble. Subitement une porte s'ouvrit en fracas, et mon étreinte se désserra sans sursaut.
Je levai les yeux et ce fut non sans une certaine satisfaction si ce n'est une satisfaction certaine que j'aperçus Lucia fulminante de colère, au bord de l'explosion. En essayant de dissimuler au mieux le sentiment de trahison qui devait sans doute déchirer à l'instant son petit coeur de reptile, la vipère siffla:
-Une simple amie hein?
-Je voulais te faire la surprise, voici... vite un nom ! Géraldine, Ma complice improvisée fit les gros yeux.« Dieu que c'est laid » pensais-je après coup sans savoir pourquoi j'avais choisi cette ignominie comme nom.
-Espèce de...Espèce de salaud, je fais toujours tout pour te sortir de ton monde, et toi que fais-tu ? Tu me remercie en...en...
Elle balbutiait, ne trouvait plus ses mots, se mélangeait, et dans l'aveuglement de sa colère, Lucia ne nota même pas l'expression ahurie qu'affichait ma pauvre acolyte, complètement à l'ouest de ce qui se passait. Alors que la vipère tentais de s'exprimer normalement, je voyais à quel point ce que j'avais fait la touchait. Cela confirma la partie hypothétique de mon subterfuge et la raison pour laquelle elle était autant collante qu'un chewing-gum sous une semelle depuis la nuit des temps: elle éprouvait des sentiments pour moi. Se rendant compte qu'elle se ridiculisait plus qu'autre chose, elle m'adressa un dernier mot avant de me tourner le dos:
-Oh et puis de toute façon je m'en fiche ! Vis ta vie, adieu.
C'était parfait, j'avais réussi à m'en débarrasser sans être répréhensible aux yeux de qui que ce soit dans la famille. Je la vis partir au loin, avec tout de même une sorte de pincement au coeur pour avoir causé la souffrance de cet être, aussi envahissant et ennuyeux eût-il été. Puis, je me tournai vers la fille qui fut mon acolyte l'espace de quelques minutes.
-Et bien, je crois te devoir une fière chandelle...
-Si tu le dis, souffla-t-elle gauchement en réalisant à peine ce qui s'était passé.
16/10/13 à 20:32:57
Merci, à plus ;)
16/10/13 à 20:29:57
C'est pas mal sans être mon genre de lecture. Je vote 4 pour encourager, bonne continuation !
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