Naissance d'un fantôme
Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Le chef
Publié le 11/09/13 à 11:34:21 par GrosPorc-Malade
Si j'en croit la montre que j'ai prise à Zoyokov, il est 2h35 du matin. Vers 4h, un contingent se lève pour aller chercher du bois. Si je prends en compte mon temps de fuite, je dispose d'un peu plus d'une heure pour faire ce que j'ai à faire ici...
Je n'ai même pas pris le temps de caché le corps de mon geôlier... La simple imagination de la tête médusé de ses camarades devant le corps me réjouissait... Et puis, au moment de la découverte, je devrais être loin...
La résidence du chef de campement était facilement reconnaissable. C'était le seul bâtiment à fenêtres du camp. Seulement 4 tentes me séparaient de lui.
Je prie soin d'enlever mes chaussures. Je ne pouvais pas prendre le risque d'être repéré à cause des gravats qui craquaient sous mes tennis.
J'avançais prudemment de tente en tente. Ma respiration était régulière et posée. Dans ma main droite, le couteau de Zoyokov encore ruisselant du sang de sa fraiche victime. Le camp était plongé dans le noir. Seule quelques torches éclairaient l'entrée des tentes.
Une fois rendu à la 4ème tente, je marqua un temps d'arrêt. La maison du chef était gardé par 3 hommes. Tous faisant une ronde à vitesse régulière... Le premier semble gardé le mur de derrière. Il ne devrais pas poser de problèmes tant qu'il ne quitte pas son poste...
En revanche, les deux autres formaient tout deux une patrouille en arc de cercle devant la maison. Couvrant ainsi les 3 faces restantes du bâtiment.
Si un seul des gardes est alerté, je suis fichu ! Je dois procéder méthodiquement...
J'avançais alors avec méfiance en direction du mur de droite, celui qui menait à la chambre du chef. Mes multiples interrogatoires dans ce bâtiments m'avais permis d'en connaitre le plan...
Jusque là, tout allais bien... J'étais allongé derrière un monticule de ruines. J'avais ainsi une bonne vue sur tout le mur droite du bâtiment... Il faisait très lourd cette nuit... Mon cou ruisselant de sueur s'imprimais de la poussière blanchâtre du sol.
Pendant de longue minutes, je suis resté là à attendre, allongé parterre... Les minutes passaient et aucunes ouvertures semblaient perceptible dans la ronde des gardes. Je commençais à me décourager... 3h07... Si je ne fais rien, tout cela n'aura servis à rien ! Zoyokov, les deux semaines à gagner leur confiance, rien de tout cela n'aura servis à quoi que ce soit.
Alors que mes yeux commençait à se fermer de fatigue, la chance me sourit enfin. La chaleur assommante de la nuit contraignit le chef à ouvrir la fenêtre du couloir qui menait à sa chambre. C'était maintenant ou jamais ! La fatigue qui commençait à me gagner auparavant s'effaça net pour laisser place au stress. Mon rythme cardiaque s'accélérait... Mes efforts pour parvenir à maintenir une respiration silencieuse me donnaient la nausée.
Je me mis à genoux, prêt à agir. Je rampais à genoux de débris en débris en direction de la fenêtre. Un maigre buisson me servit d'ultime couverture avant le mur du bâtiment. De la main droite, je serrais la hampe de mon couteau de toute mes forces. Le garde revenait vers ma position. Je retint mon souffle. Le silence total. Une douce brise vint caresser mon cou en sueur. Le garde marqua un temps d'arrêt devant la fenêtre. Je bondis du buisson.... Pas un cri, aucun son ne sorti de ma bouche. Seul un léger frottement de cailloux contre mes pieds nues se fit entendre. D'un geste sûr et précis, je plantais ma lame dans la pomme d'Adam du garde qui ne vit rien venir, et d'un coup sec, je remontais la lame jusqu'à son menton. De la main gauche, je compressais la bouche de ce dernier pour éviter tout cri ou tout autre bruit de déglutition de sang. En quelques seconde seulement, le gilet de l'homme était pourpre de sang... Le temps de dissimuler son corps derrière le buisson non loin, je pris son revolver de la main gauche.
J'entrais alors furtivement par la fenêtre. Toujours accroupis, mon avant-bras droit laissait couler de longues goutte de sang sur le sol. La porte de la chambre était juste sur ma droite. Elle était entrouverte, sûrement pour laisser passer l'air frais du couloir.
Je parvins tant bien que mal à maitriser mon souffle pour rester discret.
Je poussais légèrement la porte de la chambre. Mes yeux, maintenant habitué à la pénombre, me permettait de voir la pièce dans son ensemble. Sur ma gauche, un bureau avec dessus, ce qui ressemble à une carte détaillé des autres camps russes dans la région. Je pris soigneusement la carte que je plia en quatre avant de la placer dans ma poche arrière droite.
Le lit du chef était devant moi... Je me tenais devant lui, invisible... Un sentiment de pouvoir montait en moi... Je ne me lassais pas de le voir dormir sans même apercevoir l'assassin qui était devant lui... Je me permis même de prendre une chaise pour m'asseoir devant lui. Un léger rictus s'échappait de la bordure droite de mes lèvres. Silencieux, invisible, j'étais devenu le fantôme qui allais hanter son ultime nuit. 3h31... Il était temps. Je me redressais de ma chaise... Ma main droite se leva. Mon couteau encore dégoulinant de sang laissa tomber 3 gouttes sur la couverture avant de finir sa course au milieu du front du chef... Un léger bruit d'os brisé rompit le silence nocturne. Avant de partir, j'assis le corps sans vie du chef sur la chaise en osier que je plaça devant la porte de la chambre. Je lui retira son chemisier et grava un carré au couteaux sur sa poitrine. Symbole des 4 raisons qui me poussais à hanter mes futurs victimes: Eva, ma mère... Mathieu, mon père... Emilie, ma soeur... et enfin mon pays.
Je ressortis tout aussi furtivement par la fenêtre avant de m'éloigner peu à peu du camp...
Je pris le temps de m'équiper avant mon départ. Les rangers et le filet par balle d'un garde me seront utile.
J'étais désormais seul... Moi... Ma carte...Un couteau... Un revolver... et de futurs victimes à hanter.
Un fantôme était né...
Je n'ai même pas pris le temps de caché le corps de mon geôlier... La simple imagination de la tête médusé de ses camarades devant le corps me réjouissait... Et puis, au moment de la découverte, je devrais être loin...
La résidence du chef de campement était facilement reconnaissable. C'était le seul bâtiment à fenêtres du camp. Seulement 4 tentes me séparaient de lui.
Je prie soin d'enlever mes chaussures. Je ne pouvais pas prendre le risque d'être repéré à cause des gravats qui craquaient sous mes tennis.
J'avançais prudemment de tente en tente. Ma respiration était régulière et posée. Dans ma main droite, le couteau de Zoyokov encore ruisselant du sang de sa fraiche victime. Le camp était plongé dans le noir. Seule quelques torches éclairaient l'entrée des tentes.
Une fois rendu à la 4ème tente, je marqua un temps d'arrêt. La maison du chef était gardé par 3 hommes. Tous faisant une ronde à vitesse régulière... Le premier semble gardé le mur de derrière. Il ne devrais pas poser de problèmes tant qu'il ne quitte pas son poste...
En revanche, les deux autres formaient tout deux une patrouille en arc de cercle devant la maison. Couvrant ainsi les 3 faces restantes du bâtiment.
Si un seul des gardes est alerté, je suis fichu ! Je dois procéder méthodiquement...
J'avançais alors avec méfiance en direction du mur de droite, celui qui menait à la chambre du chef. Mes multiples interrogatoires dans ce bâtiments m'avais permis d'en connaitre le plan...
Jusque là, tout allais bien... J'étais allongé derrière un monticule de ruines. J'avais ainsi une bonne vue sur tout le mur droite du bâtiment... Il faisait très lourd cette nuit... Mon cou ruisselant de sueur s'imprimais de la poussière blanchâtre du sol.
Pendant de longue minutes, je suis resté là à attendre, allongé parterre... Les minutes passaient et aucunes ouvertures semblaient perceptible dans la ronde des gardes. Je commençais à me décourager... 3h07... Si je ne fais rien, tout cela n'aura servis à rien ! Zoyokov, les deux semaines à gagner leur confiance, rien de tout cela n'aura servis à quoi que ce soit.
Alors que mes yeux commençait à se fermer de fatigue, la chance me sourit enfin. La chaleur assommante de la nuit contraignit le chef à ouvrir la fenêtre du couloir qui menait à sa chambre. C'était maintenant ou jamais ! La fatigue qui commençait à me gagner auparavant s'effaça net pour laisser place au stress. Mon rythme cardiaque s'accélérait... Mes efforts pour parvenir à maintenir une respiration silencieuse me donnaient la nausée.
Je me mis à genoux, prêt à agir. Je rampais à genoux de débris en débris en direction de la fenêtre. Un maigre buisson me servit d'ultime couverture avant le mur du bâtiment. De la main droite, je serrais la hampe de mon couteau de toute mes forces. Le garde revenait vers ma position. Je retint mon souffle. Le silence total. Une douce brise vint caresser mon cou en sueur. Le garde marqua un temps d'arrêt devant la fenêtre. Je bondis du buisson.... Pas un cri, aucun son ne sorti de ma bouche. Seul un léger frottement de cailloux contre mes pieds nues se fit entendre. D'un geste sûr et précis, je plantais ma lame dans la pomme d'Adam du garde qui ne vit rien venir, et d'un coup sec, je remontais la lame jusqu'à son menton. De la main gauche, je compressais la bouche de ce dernier pour éviter tout cri ou tout autre bruit de déglutition de sang. En quelques seconde seulement, le gilet de l'homme était pourpre de sang... Le temps de dissimuler son corps derrière le buisson non loin, je pris son revolver de la main gauche.
J'entrais alors furtivement par la fenêtre. Toujours accroupis, mon avant-bras droit laissait couler de longues goutte de sang sur le sol. La porte de la chambre était juste sur ma droite. Elle était entrouverte, sûrement pour laisser passer l'air frais du couloir.
Je parvins tant bien que mal à maitriser mon souffle pour rester discret.
Je poussais légèrement la porte de la chambre. Mes yeux, maintenant habitué à la pénombre, me permettait de voir la pièce dans son ensemble. Sur ma gauche, un bureau avec dessus, ce qui ressemble à une carte détaillé des autres camps russes dans la région. Je pris soigneusement la carte que je plia en quatre avant de la placer dans ma poche arrière droite.
Le lit du chef était devant moi... Je me tenais devant lui, invisible... Un sentiment de pouvoir montait en moi... Je ne me lassais pas de le voir dormir sans même apercevoir l'assassin qui était devant lui... Je me permis même de prendre une chaise pour m'asseoir devant lui. Un léger rictus s'échappait de la bordure droite de mes lèvres. Silencieux, invisible, j'étais devenu le fantôme qui allais hanter son ultime nuit. 3h31... Il était temps. Je me redressais de ma chaise... Ma main droite se leva. Mon couteau encore dégoulinant de sang laissa tomber 3 gouttes sur la couverture avant de finir sa course au milieu du front du chef... Un léger bruit d'os brisé rompit le silence nocturne. Avant de partir, j'assis le corps sans vie du chef sur la chaise en osier que je plaça devant la porte de la chambre. Je lui retira son chemisier et grava un carré au couteaux sur sa poitrine. Symbole des 4 raisons qui me poussais à hanter mes futurs victimes: Eva, ma mère... Mathieu, mon père... Emilie, ma soeur... et enfin mon pays.
Je ressortis tout aussi furtivement par la fenêtre avant de m'éloigner peu à peu du camp...
Je pris le temps de m'équiper avant mon départ. Les rangers et le filet par balle d'un garde me seront utile.
J'étais désormais seul... Moi... Ma carte...Un couteau... Un revolver... et de futurs victimes à hanter.
Un fantôme était né...
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