Faux Raccords
Par : Games
Genre : Réaliste , Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 11/09/13 à 22:03:59 par Games
La couleur réapparue soudain exhumant une chaleur provençale éclairant les murs d’une lumière jaune orangée. Mais cette chaude impression s’effaçait lorsque la température ambiante mordait à la peau. Un froid pesant remué par une brise nordique, accentuant la fraîcheur.
C’était en tout cas le ressentit du script avant de rentrer dans ce café qui longeait l’une des artères de la ville. Un établissement où l’amplitude thermique par rapport à l’extérieur mettait vite à bat les manteaux et autre veste d’hiver chaudement rembourrée. Ce café avait tout d’un bâtiment des années cinquante où certains penseurs et érudits de littérature s’y retrouvaient avec leurs pensées, le nez dans un bouquin intellectuel ou tout simplement pour caresser la main douce de leur maîtresse. Ce qu’avait remarqué le script à sa venue, c’était l’ambiance vertueuse et le certain souci du détail sur l’environnement.
Un verre vidé sur le comptoir, un tableau de petite dimension, cerclé de bois de chêne, représentant une certaine époque de la culture artistique, du sucre répandu sur un table et le sol ou encore une discussion animée entre deux hommes au fond de la pièce. Son professionnalisme débordait parfois sur sa vie privée. Cela, il se l’avouait souvent à lui-même, trop souvent parfois ...
Pour l’instant, il était assis là, devant une exquise jeune femme en laquelle il plaçait pas mal d’espérances dans le domaine sentimental. Son interlocutrice était des plus ouvertes dans le sens où elle hochait la tête à tous ses dires et paraissait acquiescer la moindre syllabe du dialogue. Malgré cela, il percevait une certaine distance délimitée par la table qui les séparait afin, sans doute, de lui faire croire à une indifférence notable.
« Toi, t’es vraiment une allumeuse. »
Il venait de répondre à sa conscience tout en esquissant l’un des sourires les plus niais dont il avait le secret, à la créature devant lui. Une certaine timidité émanait tout de même d’elle. Mais il n’en avait que faire et trouvait en une chose intéressante le fait d’évaluer la taille de melon sous le coton parfumé. Son potentiel dans les fruits et légumes et sa discrétion dans ce domaine lui avait value précédemment le choix de l’actrice principale d’un des derniers projets sur lequel il avait travaillé. Une bien triste chose que son choix possédait un strabisme prononcé …
« Et donc en fin de compte, tu fais quoi vraiment dans la vie ? Puisque quand je te l’ai demandé à cette soirée, tu voulais à tout prix me faire croire que t’étais un super héros. »
Elle avait prononcé ces mots avec un petit sourire amusé, mêlé à une voix mielleuse. Dans le même temps, son pied vint délicatement se coller au sien. Une certaine pression montait déjà et il était désarçonné par ce retournement de situation.
« Bah là actuellement, j’bosse en tant que script sur un projet avec des copains. En ce moment, on est en train de tourner. Et puis bon à la soirée, vu dans l’état où j’étais le matin … »
Elle eut un rire étrange, comme si ses cordes vocales étaient en court de mutation. Une cacophonie singulière qui contrastait étrangement avec le charme aiguisé de la jeune femme. Le script quant à lui, eut un petit rire forcé mais accentué par la débauche soudaine de son rendez-vous.
« Tu m’excuses ? Je vais me repoudrer le nez. »
Entre quelques gloussements, elle avait réussi à assembler sa phrase puis se leva, sérieuse et le pourpre aux joues, pour marcher en direction des sanitaires qu’offraient la direction du café à destination des clients pressés. Le script regarda ce manège tout en observant les parties les plus sensuelles du corps de la jeune demoiselle, tel le coude ou encore son genou, qui transparaissait au travers de la fine couche de vêtement coloré.
Après cet attendrissant mais néanmoins instructif spectacle et la disparition de la fille au travers de la porte, l’attention du script se porta à l’intérieur de sa sacoche noire.
« Toi, je vais enfin t’utiliser. »
A ce moment-là, il ne s’exprimait non pas à sa conscience comme il avait l’habitude de le faire mais à un petit carré de plastique possédant un contenu remarquable et flasque. Une mesure indiquée sur l’une des faces brillantes laissait entendre une taille relativement médiocre. Un sourire enfantin s’étendit sur les lèvres du jeune homme.
C’était en tout cas le ressentit du script avant de rentrer dans ce café qui longeait l’une des artères de la ville. Un établissement où l’amplitude thermique par rapport à l’extérieur mettait vite à bat les manteaux et autre veste d’hiver chaudement rembourrée. Ce café avait tout d’un bâtiment des années cinquante où certains penseurs et érudits de littérature s’y retrouvaient avec leurs pensées, le nez dans un bouquin intellectuel ou tout simplement pour caresser la main douce de leur maîtresse. Ce qu’avait remarqué le script à sa venue, c’était l’ambiance vertueuse et le certain souci du détail sur l’environnement.
Un verre vidé sur le comptoir, un tableau de petite dimension, cerclé de bois de chêne, représentant une certaine époque de la culture artistique, du sucre répandu sur un table et le sol ou encore une discussion animée entre deux hommes au fond de la pièce. Son professionnalisme débordait parfois sur sa vie privée. Cela, il se l’avouait souvent à lui-même, trop souvent parfois ...
Pour l’instant, il était assis là, devant une exquise jeune femme en laquelle il plaçait pas mal d’espérances dans le domaine sentimental. Son interlocutrice était des plus ouvertes dans le sens où elle hochait la tête à tous ses dires et paraissait acquiescer la moindre syllabe du dialogue. Malgré cela, il percevait une certaine distance délimitée par la table qui les séparait afin, sans doute, de lui faire croire à une indifférence notable.
« Toi, t’es vraiment une allumeuse. »
Il venait de répondre à sa conscience tout en esquissant l’un des sourires les plus niais dont il avait le secret, à la créature devant lui. Une certaine timidité émanait tout de même d’elle. Mais il n’en avait que faire et trouvait en une chose intéressante le fait d’évaluer la taille de melon sous le coton parfumé. Son potentiel dans les fruits et légumes et sa discrétion dans ce domaine lui avait value précédemment le choix de l’actrice principale d’un des derniers projets sur lequel il avait travaillé. Une bien triste chose que son choix possédait un strabisme prononcé …
« Et donc en fin de compte, tu fais quoi vraiment dans la vie ? Puisque quand je te l’ai demandé à cette soirée, tu voulais à tout prix me faire croire que t’étais un super héros. »
Elle avait prononcé ces mots avec un petit sourire amusé, mêlé à une voix mielleuse. Dans le même temps, son pied vint délicatement se coller au sien. Une certaine pression montait déjà et il était désarçonné par ce retournement de situation.
« Bah là actuellement, j’bosse en tant que script sur un projet avec des copains. En ce moment, on est en train de tourner. Et puis bon à la soirée, vu dans l’état où j’étais le matin … »
Elle eut un rire étrange, comme si ses cordes vocales étaient en court de mutation. Une cacophonie singulière qui contrastait étrangement avec le charme aiguisé de la jeune femme. Le script quant à lui, eut un petit rire forcé mais accentué par la débauche soudaine de son rendez-vous.
« Tu m’excuses ? Je vais me repoudrer le nez. »
Entre quelques gloussements, elle avait réussi à assembler sa phrase puis se leva, sérieuse et le pourpre aux joues, pour marcher en direction des sanitaires qu’offraient la direction du café à destination des clients pressés. Le script regarda ce manège tout en observant les parties les plus sensuelles du corps de la jeune demoiselle, tel le coude ou encore son genou, qui transparaissait au travers de la fine couche de vêtement coloré.
Après cet attendrissant mais néanmoins instructif spectacle et la disparition de la fille au travers de la porte, l’attention du script se porta à l’intérieur de sa sacoche noire.
« Toi, je vais enfin t’utiliser. »
A ce moment-là, il ne s’exprimait non pas à sa conscience comme il avait l’habitude de le faire mais à un petit carré de plastique possédant un contenu remarquable et flasque. Une mesure indiquée sur l’une des faces brillantes laissait entendre une taille relativement médiocre. Un sourire enfantin s’étendit sur les lèvres du jeune homme.
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