L'étoile Filante
Par : MrKat
Genre : Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 14
Carte
Publié le 16/09/13 à 00:47:42 par MrKat
« - Vous ici !? Comme quoi nous ne sommes pas les seuls à avoir voulu examiner l'engin de plus près.
- En effet monsieur Sanbia, l'observation d'ovni est un domaine qui intéresse aussi les astronomes en plus des ingénieurs, répondit Fondier.
- Je vous prie d'excuser le sens de l'humour quelque peu... étonnant de mon collège docteur Fondier. Être ingénieur n'empêche malheureusement pas d'être par moment ennuyeux. Néanmoins, si mon collègue s'étonne, c'est qu'il se demande ce que vous et le docteur Eshan cherchez sur l'appareil.
- Eh bien monsieur...
- Gëllart
- Eh bien monsieur Gëllart, qui dit vaisseau spatial dit propulsion, et avec un peu de chance, système électronique, et donc carte spatiale qui devrait indiquer le point de départ de l'engin.
- Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, nous allons nous occuper de ce genre de recherche. Je ne conteste pas vos connaissances, mais malgré tout il me paraît plus sage de laisser une sonde dans les mains d'un ingénieur.
- Faite, faite.
- Pourquoi n'iriez-vous pas vous le docteur Eshan faire un tour en attendant ? Nous vous préviendrons dès que nous aurons terminé notre examen. »
Tandis que les deux docteurs en sciences spatiales se retiraient du hangar, les deux ingénieurs y entraient et se préparaient à une fouille sans doute intransigeante de l'ovni. Bien vite, une foule d'autres ingénieurs travaillant sous leurs ordres s'affairèrent autour d'eux, prenant des notes, leur tendant des outils, ou vérifiant que l'objet reste intact.
Eshan et Fondier errèrent un moment dans la base, jusqu'à finir par trouver le lieu qu'ils cherchaient : le salon. Il s'agissait d'une pièce plutôt grande, garnie de quelques canapés et fauteuils à l'air ancien mais toutefois confortable, de tables basses supportant quelques cendriers, et d'un tapis d'un rouge passé au sol, tentant de masquer le sol froid et gris de béton. Les deux hommes s'installèrent confortablement, et attendirent que l'on viennent les prévenir que Gëllart et Sanbia avaient fini leur manège. L'attente se fit de plus en plus longue, et au bout de quelques heures, les deux scientifiques arrivant à cours de cigarettes, ils se mirent à discuter. Ils furent agréablement étonnés de voir qu'ils étaient en accord sur la plupart des sujets importants, et que les théories de l'autre accréditaient celles de l'un.
Alors qu'ils étaient en pleine discussion sur la possibilité pour le soleil de devenir une énergie réellement viable dans l'avenir non pas par son rayonnement lumineux, mais ses radiations, un soldat vint les prévenir que leurs collègues ingénieurs voulaient leur parler. Ils firent donc le trajet en sens inverse jusqu'au hangar, où Sanbia les interpella.
« - Bon, après une étude basique de l'appareil, nous avons pu déterminer qu'il n'y avait eh bien, aucun moyen de propulsion à bord. Nous avons cherché un possible ordinateur de vol ou quoi que ce soit d'approchant, et rien.
- Vous êtes certains ?
- Absolument certains. Je suis désolé, mais je crains que vous ne deviez calculer son point de départ par vous mêmes...
- … J'ai mal à la tête rien qu'à l'idée des calculs nécessaires, enchérit Eshan.
- Bon... Merci... »
Et sur ce bref échange, Fondier et Eshan retournèrent dans leur bureau, se préparant d'avance à de longues séries de calculs interminables qui dureraient plusieurs mois, qu'il faudrait vérifier plusieurs fois au vu des marges d'approximation. Le processus en lui même prendrait certainement presque une année entière, s'ils étaient juste dès le premier essai.
Au même moment ou il soupirait à cette idée, Eshan en eut une autre, qu'il soumit immédiatement à son confrère. Fondier la trouva excellente, et courut presque jusqu'au bureau du colonel Langroix.
- En effet monsieur Sanbia, l'observation d'ovni est un domaine qui intéresse aussi les astronomes en plus des ingénieurs, répondit Fondier.
- Je vous prie d'excuser le sens de l'humour quelque peu... étonnant de mon collège docteur Fondier. Être ingénieur n'empêche malheureusement pas d'être par moment ennuyeux. Néanmoins, si mon collègue s'étonne, c'est qu'il se demande ce que vous et le docteur Eshan cherchez sur l'appareil.
- Eh bien monsieur...
- Gëllart
- Eh bien monsieur Gëllart, qui dit vaisseau spatial dit propulsion, et avec un peu de chance, système électronique, et donc carte spatiale qui devrait indiquer le point de départ de l'engin.
- Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, nous allons nous occuper de ce genre de recherche. Je ne conteste pas vos connaissances, mais malgré tout il me paraît plus sage de laisser une sonde dans les mains d'un ingénieur.
- Faite, faite.
- Pourquoi n'iriez-vous pas vous le docteur Eshan faire un tour en attendant ? Nous vous préviendrons dès que nous aurons terminé notre examen. »
Tandis que les deux docteurs en sciences spatiales se retiraient du hangar, les deux ingénieurs y entraient et se préparaient à une fouille sans doute intransigeante de l'ovni. Bien vite, une foule d'autres ingénieurs travaillant sous leurs ordres s'affairèrent autour d'eux, prenant des notes, leur tendant des outils, ou vérifiant que l'objet reste intact.
Eshan et Fondier errèrent un moment dans la base, jusqu'à finir par trouver le lieu qu'ils cherchaient : le salon. Il s'agissait d'une pièce plutôt grande, garnie de quelques canapés et fauteuils à l'air ancien mais toutefois confortable, de tables basses supportant quelques cendriers, et d'un tapis d'un rouge passé au sol, tentant de masquer le sol froid et gris de béton. Les deux hommes s'installèrent confortablement, et attendirent que l'on viennent les prévenir que Gëllart et Sanbia avaient fini leur manège. L'attente se fit de plus en plus longue, et au bout de quelques heures, les deux scientifiques arrivant à cours de cigarettes, ils se mirent à discuter. Ils furent agréablement étonnés de voir qu'ils étaient en accord sur la plupart des sujets importants, et que les théories de l'autre accréditaient celles de l'un.
Alors qu'ils étaient en pleine discussion sur la possibilité pour le soleil de devenir une énergie réellement viable dans l'avenir non pas par son rayonnement lumineux, mais ses radiations, un soldat vint les prévenir que leurs collègues ingénieurs voulaient leur parler. Ils firent donc le trajet en sens inverse jusqu'au hangar, où Sanbia les interpella.
« - Bon, après une étude basique de l'appareil, nous avons pu déterminer qu'il n'y avait eh bien, aucun moyen de propulsion à bord. Nous avons cherché un possible ordinateur de vol ou quoi que ce soit d'approchant, et rien.
- Vous êtes certains ?
- Absolument certains. Je suis désolé, mais je crains que vous ne deviez calculer son point de départ par vous mêmes...
- … J'ai mal à la tête rien qu'à l'idée des calculs nécessaires, enchérit Eshan.
- Bon... Merci... »
Et sur ce bref échange, Fondier et Eshan retournèrent dans leur bureau, se préparant d'avance à de longues séries de calculs interminables qui dureraient plusieurs mois, qu'il faudrait vérifier plusieurs fois au vu des marges d'approximation. Le processus en lui même prendrait certainement presque une année entière, s'ils étaient juste dès le premier essai.
Au même moment ou il soupirait à cette idée, Eshan en eut une autre, qu'il soumit immédiatement à son confrère. Fondier la trouva excellente, et courut presque jusqu'au bureau du colonel Langroix.
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