<h1>Noelfic</h1>

Esbrouffe au liddle


Par : San-Just

Genre : Nawak

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 2

Un miracle

Publié le 06/09/13 à 00:47:28 par San-Just

Précédemment, je vous ai virgulé comment le merluchon m'a mitonné son histoire de consanguin à la mord moi le noeud. Mais ce que je ne vous ai pas dit, c'est que je ne suis pas un pourfendeur non plus. J'ai toujours eu du mal avec le sexe de l'envers du miroir. Vous allez me dire, je vous sens d'ici, le compère il se gausse de son pote mais c'est un pucelet de campagne pire qu'un forumeur du -15 !

La veille de la rencontre du troisième type au bar à saucisse de mon quartier avec l'amateur, pitoyable, j'avais réussi à constater mon attirance pour une superbe plante. Dans le but de recycler ma chambrette de technicien informatique en formation, qui s'approchait plus d'un bouge à lapins, j'avais sauté sur l'occasion d'une publicité graphique de basse facture pour un lit double en kit ikea. Je m'entichai de l'objet, une perle pour qui veut correctement mouler ses grosses fesses de looser dans un matelas taché de tout ce qu'on veut 2 mois après l'achat.

Passage en caisse, v'la la bestiole. Une grande blondinette avec des yeux de comptesse, j'suis "grave en kiff" sur ses guenilles de pute. Elle porte des bas qui lui serrent la couenne, pire qu'un saucisson la pétasse. Ses dunes sont racies, y'aurait du potentiel les fers en l'air. Je pense à stalker sévère, à chopper une photo pour le 15-18. Trop tard, c'est le moment de régler comptant. Je me surprend à marmonner : "Vous encaissez ?"
Elle me badigeone des yeux de crème fouettée sur tout le bulbe et même le ventre, je crois, enfin j'aimerais croire. J'accroche le pieu au bastingage de la kangoo et je fonce vers mon taudis. J'installe le bordel et je me rend compte qu'il manque un chevron. La panique s'installe, c'est le phénomène de la grosse merde en kit qui rend fou. Tant pis, je m'effondre sur le lit en ayant pris soin de décapsuler un succulent panaché et préparé un sandwich bacon-mayonnaise en signe d'honneur et de mémoire. Deux minutes après la première bouchée, le lit se met à branler et là que ça devient mélo.

Tout le système s'effondre comme le world trade center, sans doute un complot maçonnique ou illuminati. Ce qui suit est glauque. Ma tête cogne sur un manche de lisseur pour cheveux (que j'utilise pour repasser mon linge) et le sang se déverse sur la moquette. Mes cris de goret font sortir ma mère de son bain et après un trou noir aussi béant que le cul de la cousine à tu-sais-qui, je me retrouve en salle blanche à comater sérieux. Mon dérangement crânien est si gravos qu'il me file mal aux lobes et à la queue.

Et, miracle, j'ouvres les luminaires et je vois la gosse de chez Ikea qui vient me prendre la tension, pépère, et me croyant déjà dans les sphères de Jupiter je tente désespérément de fourrer mes pognes sur la damoiselle qui s'effarouche sec et me dit d'un ton digne des pires garces : "Monsieur, votre convalescence sera relativement longue si vous avez un traumatisme. Vous êtes désormais en observation pour cette nuit, le médecin va venir faire un bilan, si vous souffrez appuyez sur ce bouton"

Cette pimbêche aide-soignante à mi-temps? Pincez moi je rêve ! Toutes des salopes celles là, y'aura pas de mal à se faire du bien... Je lui fais des oeillades et des mouvements de la lèvre supérieure comme un appel à la pipade médicale. Le patient est roi.

Aucun signe de sa part durant toute la soirée. J'ai beau évoquer les robinets à oxygène, les tuyauteries à dialyse de papy gravos, les poires à lavement jetables disponibles à chaque coin de la clinique, aucun signe de sa part. Le vétérinaire vient faire son bilan académique, et selon lui j'ai plus de chances de bouffer les pissenlits par la racine à cause de mon ulcère plutôt qu'avec un méchant bobo à la têtête. Je sors demain matin, putain de déficit, j'aurai voulu me rincer les globes sur la frêle noblette pendant des lustres.

Et c'est justement lorsque l'heure du lever a sonné dans les rangs que tout est allé à 200km/h. Madame-beaux-lampions se ramène la gueule enfarinée, se poste devant la porte des chiottes où je suis et l'ouvre avec perte et fracas. Et bim, alors que je me refroque et m'apprête à rentrer en bonne et due forme avec mon casque-prothèse, mes cacahouètes se rétractent et le faisceau de guerre lève les couleurs. Branle-bas de combat, elle entre dans le cabinet avec une démarche de castafiore, met ses paluches sur mon torse d'appolon et caresse vigoureusement mon furby.

Loin de comprendre ce qu'il se passe, elle commence à désaper sa blouse coquine pour révéler ses magnifiques formes. Je prie vishnu qu'elle continue et ne peut m'empêcher de malencontreusement glisser ma main au panier avec la bave à la moustache.

- Tu te branles, mon poussin ?

- Gnnn ff fffffff i i ui ui..

Now elle est à oilpé, j'ai sévèrement envie de lui mieller le loukoum, un bruit de braguette je baisse la garde et...

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