Chapitre 60 :

Je la lâchai difficilement et elle rejoint sa porte en m'adressant un "Essaye de dormir et ça ira mieux".
J'aurais aimé la croire..

Une fois chez moi je me jetais sur mon lit tout habillé, attendant que le sommeil daigne se montrer.

Le lendemain, c'est mon frère qui me réveilla :

-Euh ya Karim qui t'attends en bas.
-Ah.. Fais le entrer, j'arrive.

Je me rinçai le visage et desendit, je le saluai et on sortit de la maison. On se posa sur un muret devant Loïs.
Il alluma une clope et dit sans me regarder :

-J'ai eu des échos de la scène d'hier.. Ça c'est passé comment après ?
-Jlai raccompagné chez elle, j'ai demandé des explications, j'y suis allé un peu fort.. Repondis-je en regardant droit devant moi.
-Tu l'as frappée ?!
-Nan juste tenue un peu trop fort par le bras.. Bref son père est arrivé et il m'a dit qu'elle en avait parlé à personne, même pas à lui quand il avait demandé des explications.
-C'est vraiment chelou mec.. Tu veux tirer ?
-Ouais, ça me fera pas de mal.. Dis-je en prenant une taff.
-Bon jte laisse, finit la clope, jdois aller faire des visites pour des apparts.
-Ok, bonne chance mec et merci..
-C'est normal, on est pas pote pour rien Allez, Ciao.

Et il partit en allumant une nouvelle clope.
Je terminai celle qu'il m'avait donnée et rentrai prendre une douche qui me fit le plus grand bien.

Personne ne s'inquiéta de mon sort en dehors d'une personne ce jour là, ils me laissait le temps de prendre sur moi, Karim leur raconterait tout. La seule personne qui avait jugé bon de m'en parler, c'était Mathilde, elle voulait prendre un café, discuter, je déclinai son invitation sans grands regrets, prétextant une violente gueule de bois. 

Les semaines qui suivirent furent classiques, des virées en moto avec Manix, des petits plans pour le groupe, ciné, glandouillage, mais à chaque fois que l'on se retrouvait depuis le rallye, Meg ne venait pas, les filles avaient quelques nouvelles d'elle de temps à autre, rien de plus.
Les jours passèrent vite jusqu'à celui des résultats du bac, et par la même occasion, la veille de mon déménagement.

C'était encore un belle journée, ciel bleu, température avoisinnant les 30 degrés.
On c'était tous retrouvés, mis à part Meg, chez Manix pour allez voir nos résultats ensemble.

Sur le chemin, je discutais avec Marine, je ne pensais plus vraiment à Meg, elle avait eu raison, tout allait de mieux en mieux.

Une fois devant le lycée, on attendit un peu que les gens partent pour pouvoir être tranquille mais, devant nous, une scène, me blessa dans mon amour propre...