HÕkan
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Prologue
Publié le 19/08/13 à 01:19:27 par Pseudo supprimé
Où suis-je? Ma conscience vient de se reconnecter. Oui. je n'ai pas ouvert les yeux, mais, je sais que j'ai repris conscience. Mes yeux. Je ne peux pas les ouvrir. Pourquoi? Je ne les sens pas.
"Pourvu que je n'ouvre pas les yeux pour me retrouver vissé à une table, face à un fou armé d'un scalpel".
C'est la seule chose qui me vient à l'esprit.
J'essaie de me concentrer sur mes sensations physiques. Je suis allongé. Ma respiration lente, qui soulève et abaisse ma poitrine à intervalles réguliers. Les coups sourds de mon coeur à l'intérieur de celle-ci. Je visualise mes doigts dans mon esprit, et les imagine en train de remuer. Aucun résultat. Un léger pincement de peur sur ma nuque, que se passe-t-il? Soudain, des picotements dans mes bras, mes jambes, et mon visage, semblables à des centaines d'aiguilles, lorsque le sang afflue à nouveau dans tout mon corps. Je soulève avec précautions mes paupières et les referme aussitôt, lorsque la lumière entre dans mes yeux. Je frotte mes yeux, et les entrouvre à nouveau.
Du carrelage partout autour de moi, sauf sur le grand mur en face de moi, integralement fait de verre, et laissant voir derriere de la neige et des arbres et, derrière, plusieurs résidences d'habitations. La salle est grande, j'entends un léger clapotis. De l'eau. Je me lève. C'est un grand bassin rectangulaire. Une piscine? Qu'est-ce que je fais à la piscine. Entièrement habillé en plus. Une sensation de gène etreint ma poitrine. Quelque chose cloche.
"Mais quoi?"
Le silence. A part le clapotis de l'eau, aucun bruit ne vient perturber ce silence de mort. Je suis à la piscine municipale, et je suis absolument seul? Cet endroit est censé être rempli à cette heure. Il faut que j'aille chercher quelqu'un. J'ignore qui, mais j'ai cette sensation. Je me dirige donc vers une porte sur le mur opposé à la grande baie vitrée, sur laquelle figure un pannonceau : "Vestiaires - Piscine Municipale de Blackeberg". A chacun de mes pas, mes chaussures produisent un couinement strident en frottant contre les carreaux du sol. Lorsque ma ma attrape la poignée metallique, un frisson remonte mon bras.
"Elle est gelée, cette poignée."
Je tire la porte et entre dans le vestiaire.
En face de moi, une femme et une petite fille, assises sur l'un des bancs se trouvant en périphérie de la pièce. La femme chante une comptine à la fille.
"Bulleri, bulleribock. Hur Många horn står opp..."
Son visage se tourne vers moi, et elle me sourit. Elles ont l'air de m'avoir attendu. Mes lèvres se mettent en mouvement et forment les mots "Il arrive". Pourquoi ai-je dit ça? Qui arrive? A voir le fantôme passer sur le visage de la femme, elle semble avoir compris. Elle tente d'afficher un air neutre sur son visage, et se tourne vers la fillette.
"Chérie, Tu veux bien qu'on joue à cache-cache?"
La bouche de cette dernière se tord dans une moue d'inquiètude. La femme n'a pas vraiment fait illusion. Je lui demande de se cacher avec "la gamine" dans une des cabines alignées sur la gauche de la piece. Elle se lève et me regarde dans la yeux pendant plusieurs secondes. Soudain, des grattements derrières moi. Alors que la femme se retourne, et prends la fille dans ses bras pour l'emmener dans une cabine, les grattements deviennent des coups frappés à la porte. Mais il y a autre chose... Un souffle rauque, un räle...
"Eeeeeeeeeeeee..."
Puis le silence, assourdissant. Et un coup. la violence du bruit, et la surprise, me font basculer au sol. Un autre coup. La porte se bombe vers l'intérieur du vestiaire.
"Dire que cette chose qui ruine ma vie ne sait pas utiliser une poignée de porte..."
Encore une pensée que je ne comprend pas. Soudain, un bruit de choc tonitruant, et la porte bascule vers moi, comme au ralenti, avant de s'abattre sur le sol dans un fracas métallique, en brisant plusieurs des carreaux recouvrant le sol.
Dans l'encadrement dont la porte viens de sortir se tient un homme. Ou ce qu'il resterait d'un homme après l'avoir jeté du haut d'un immeuble. Difforme, bancal, et suintant. Ses deux jambes, brisées en plusieurs endroits, laissent pointer des os à travers sa chair, grise et molle. Son buste, couvert d'une peau lâche comme un vêtement trop grand, forme un angle etrange par rapport à ses jambes, comme s'il avait subit un choc ou une rotation violente. Mais le plus choquant reste son visage... Pour ainsi dire.
"Bordel, c'est quoi ce truc?!"
On aurait du mal à croire que cette masse informe et grouillante ait été un jour un visage. Les levres sont fondue en une seule, scellant la bouche à l'exception d'une petite ouverture sur le côté. Les joues, ainsi que le front ont l'air d'avoir été rongés par un acide, et l'on peut voir les muscles luisant remuer comme une masse faite d'anguilles, ainsi que l'os du crâne, reflétant la lumière des spots au plafond. Seul un oeil est intact, mais il ne transmets qu'un regard vide, mort.
"Et encore sa foutue trique!". Encore une pensée que je ne comprends pas.
Son pénis, à demi arraché du reste de son corps, pointe sur le côté, comme un grotesque vestige de son ancienne humanité, qui semble complètement deplacé dans cette situation. J'ai la sensation que ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation. Je n'ai pas vraiment le temps d'y refléchir, car la "chose" se met en branle, et s'avance vers moi comme s'il était poussé dans le dos par une main invisible, produisant un bruit semblable à celui d'une éponge qu'on presse à chacun de ses pas.
Un frisson parcourt tout mon dos alors que la "chose" s'avance sur moi.
"Håkan". Je crois que c'est son nom. Ou était.
Je fais demi-tour et cours jusqu'à la porte du fond, qui donne sur l'entrée de la piscine. Verrouillée.
"Quelle merde!"
Je me retourne vers la créature... Håkan. Il est déjà à ma hauteur, et saisi mon bras. je sens ses chairs craquelées gratter contre ma peau. Bon sang, quelle force. J'ai l'impression d'avoir le bras coincé dans un étau. Je rassemble toutes mes forces pour me jeter sur le côté. Il ne s'attendait pas à ça, et sa main glisse de mon bras. Il m'a lâché mais je me retrouve sur le ventre.
"GINIA!" Le cri m'a échappé. probablement la femme caché dans la cabine dont un sanglot étouffé s'échappe. Je dois protéger ces filles. je le veux. Mais pourquoi? En quoi suis-je lié à elle? Je me relève le promptement en m'éloignant de l'épouvantail vivant pour lui refaire face. Mon corps est agité de tremblements incontrôlables.
"GINIA! Quand je te le dirai, tu courras avec Maja. Et ne vous retournez pas!". Encore?
Je n'entends pas la réponse, couverte pas les bruits spongieux provoqués par les pas de... "Håkan". Il s'est remis en mouvement. Incroyablement vite. Avant même de comprendre ce qu'il se passe, je me retrouve à nouveau sur le ventre. Seulement, cette fois-ci, il est sur mon dos. J'essaie de me dégager, mais c'est comme de tenter de soulever une voiture. Une voiture qui bloque mes bras avec ses jambes. Derrière la terreur qui m'envahi, je ressens également un certain embarras, vis-à-vis de son pénis, qui frotte entre mes omoplates. Une lame chauffée à blanc pénetre mon crâne dans une explosion de douleur lorsque son doigt s'enfonce dans mon oreille, pour briser dans un craquement sourd les os de mon canal auditif. C'est comme ça qu'il "déconnecte" ses victimes, afin de pouvoir se nourrir sans rencontrer de résistance. Sous l'effet de cette intense douleur, je projette en arrière ma tête qui cogne la sienne avec violence. Il ne s'y attendait pas et tombe. La douleur brouille mes pensées, mais la lumière se fait dans mon esprit. C'est le bon moment.
"MAINTENANT!"
A l'instant ou le loquet de la cabine se soulève dans un claquement discret. La créature se retourne et se met en marche vers elle.
"NON!"
Mes jambes me supporte à peine, et mon champ de vision est réduit à un petit cercle, sans compter le sang qui coule de mon oreille, mais l'adrénaline envahit ma tête comme de la lave en fusion, et je me mets à courir vers cette horreur cauchemardesque. Je l'atteint au moment ou la porte de la cabine finit de s'ouvrir, et parvient à destabiliser Håkan, qui tombe à la renverse en laissant echapper un râle.
Les filles sortent de la cabine et sortent par la porte detruite, vers la salle où se trouve le bassin. Je porte ma main à mon oreille, et regarde mes doigts, couverts de sang.
"C'est pas bon."
Je me dirige vers la porte, et jette un regard en arrière avant de sortir. Il s'est remis sur son séant et regarde autour de lui, cherchant à decrypter la situation. Je me remets en marche. Je vois les filles de l'autre côté de la salle, en train de sortir par une petite porte vitrée donnant sur l'extérieur, et la neige. Ma vision se trouble, et sa périphérie se recouvre d'un voile noir. La pièce tangue comme un bateau. Peu importe, il faut que je m'enfuie. Après un temps qui me semble infini, je finis par atteindre la porte vitrée derrière laquelle m'attendent les filles. Des silhouettes troubles. Et toute cette neige. Le blanc prend le dessus sur le noir, et envahit peu à peu mon champ de vision. Une dernière pensée avant de m'effondrer sur le tapis blanc "J'aurais au moins sauvé ma femme et ma fille."
"Pourvu que je n'ouvre pas les yeux pour me retrouver vissé à une table, face à un fou armé d'un scalpel".
C'est la seule chose qui me vient à l'esprit.
J'essaie de me concentrer sur mes sensations physiques. Je suis allongé. Ma respiration lente, qui soulève et abaisse ma poitrine à intervalles réguliers. Les coups sourds de mon coeur à l'intérieur de celle-ci. Je visualise mes doigts dans mon esprit, et les imagine en train de remuer. Aucun résultat. Un léger pincement de peur sur ma nuque, que se passe-t-il? Soudain, des picotements dans mes bras, mes jambes, et mon visage, semblables à des centaines d'aiguilles, lorsque le sang afflue à nouveau dans tout mon corps. Je soulève avec précautions mes paupières et les referme aussitôt, lorsque la lumière entre dans mes yeux. Je frotte mes yeux, et les entrouvre à nouveau.
Du carrelage partout autour de moi, sauf sur le grand mur en face de moi, integralement fait de verre, et laissant voir derriere de la neige et des arbres et, derrière, plusieurs résidences d'habitations. La salle est grande, j'entends un léger clapotis. De l'eau. Je me lève. C'est un grand bassin rectangulaire. Une piscine? Qu'est-ce que je fais à la piscine. Entièrement habillé en plus. Une sensation de gène etreint ma poitrine. Quelque chose cloche.
"Mais quoi?"
Le silence. A part le clapotis de l'eau, aucun bruit ne vient perturber ce silence de mort. Je suis à la piscine municipale, et je suis absolument seul? Cet endroit est censé être rempli à cette heure. Il faut que j'aille chercher quelqu'un. J'ignore qui, mais j'ai cette sensation. Je me dirige donc vers une porte sur le mur opposé à la grande baie vitrée, sur laquelle figure un pannonceau : "Vestiaires - Piscine Municipale de Blackeberg". A chacun de mes pas, mes chaussures produisent un couinement strident en frottant contre les carreaux du sol. Lorsque ma ma attrape la poignée metallique, un frisson remonte mon bras.
"Elle est gelée, cette poignée."
Je tire la porte et entre dans le vestiaire.
En face de moi, une femme et une petite fille, assises sur l'un des bancs se trouvant en périphérie de la pièce. La femme chante une comptine à la fille.
"Bulleri, bulleribock. Hur Många horn står opp..."
Son visage se tourne vers moi, et elle me sourit. Elles ont l'air de m'avoir attendu. Mes lèvres se mettent en mouvement et forment les mots "Il arrive". Pourquoi ai-je dit ça? Qui arrive? A voir le fantôme passer sur le visage de la femme, elle semble avoir compris. Elle tente d'afficher un air neutre sur son visage, et se tourne vers la fillette.
"Chérie, Tu veux bien qu'on joue à cache-cache?"
La bouche de cette dernière se tord dans une moue d'inquiètude. La femme n'a pas vraiment fait illusion. Je lui demande de se cacher avec "la gamine" dans une des cabines alignées sur la gauche de la piece. Elle se lève et me regarde dans la yeux pendant plusieurs secondes. Soudain, des grattements derrières moi. Alors que la femme se retourne, et prends la fille dans ses bras pour l'emmener dans une cabine, les grattements deviennent des coups frappés à la porte. Mais il y a autre chose... Un souffle rauque, un räle...
"Eeeeeeeeeeeee..."
Puis le silence, assourdissant. Et un coup. la violence du bruit, et la surprise, me font basculer au sol. Un autre coup. La porte se bombe vers l'intérieur du vestiaire.
"Dire que cette chose qui ruine ma vie ne sait pas utiliser une poignée de porte..."
Encore une pensée que je ne comprend pas. Soudain, un bruit de choc tonitruant, et la porte bascule vers moi, comme au ralenti, avant de s'abattre sur le sol dans un fracas métallique, en brisant plusieurs des carreaux recouvrant le sol.
Dans l'encadrement dont la porte viens de sortir se tient un homme. Ou ce qu'il resterait d'un homme après l'avoir jeté du haut d'un immeuble. Difforme, bancal, et suintant. Ses deux jambes, brisées en plusieurs endroits, laissent pointer des os à travers sa chair, grise et molle. Son buste, couvert d'une peau lâche comme un vêtement trop grand, forme un angle etrange par rapport à ses jambes, comme s'il avait subit un choc ou une rotation violente. Mais le plus choquant reste son visage... Pour ainsi dire.
"Bordel, c'est quoi ce truc?!"
On aurait du mal à croire que cette masse informe et grouillante ait été un jour un visage. Les levres sont fondue en une seule, scellant la bouche à l'exception d'une petite ouverture sur le côté. Les joues, ainsi que le front ont l'air d'avoir été rongés par un acide, et l'on peut voir les muscles luisant remuer comme une masse faite d'anguilles, ainsi que l'os du crâne, reflétant la lumière des spots au plafond. Seul un oeil est intact, mais il ne transmets qu'un regard vide, mort.
"Et encore sa foutue trique!". Encore une pensée que je ne comprends pas.
Son pénis, à demi arraché du reste de son corps, pointe sur le côté, comme un grotesque vestige de son ancienne humanité, qui semble complètement deplacé dans cette situation. J'ai la sensation que ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation. Je n'ai pas vraiment le temps d'y refléchir, car la "chose" se met en branle, et s'avance vers moi comme s'il était poussé dans le dos par une main invisible, produisant un bruit semblable à celui d'une éponge qu'on presse à chacun de ses pas.
Un frisson parcourt tout mon dos alors que la "chose" s'avance sur moi.
"Håkan". Je crois que c'est son nom. Ou était.
Je fais demi-tour et cours jusqu'à la porte du fond, qui donne sur l'entrée de la piscine. Verrouillée.
"Quelle merde!"
Je me retourne vers la créature... Håkan. Il est déjà à ma hauteur, et saisi mon bras. je sens ses chairs craquelées gratter contre ma peau. Bon sang, quelle force. J'ai l'impression d'avoir le bras coincé dans un étau. Je rassemble toutes mes forces pour me jeter sur le côté. Il ne s'attendait pas à ça, et sa main glisse de mon bras. Il m'a lâché mais je me retrouve sur le ventre.
"GINIA!" Le cri m'a échappé. probablement la femme caché dans la cabine dont un sanglot étouffé s'échappe. Je dois protéger ces filles. je le veux. Mais pourquoi? En quoi suis-je lié à elle? Je me relève le promptement en m'éloignant de l'épouvantail vivant pour lui refaire face. Mon corps est agité de tremblements incontrôlables.
"GINIA! Quand je te le dirai, tu courras avec Maja. Et ne vous retournez pas!". Encore?
Je n'entends pas la réponse, couverte pas les bruits spongieux provoqués par les pas de... "Håkan". Il s'est remis en mouvement. Incroyablement vite. Avant même de comprendre ce qu'il se passe, je me retrouve à nouveau sur le ventre. Seulement, cette fois-ci, il est sur mon dos. J'essaie de me dégager, mais c'est comme de tenter de soulever une voiture. Une voiture qui bloque mes bras avec ses jambes. Derrière la terreur qui m'envahi, je ressens également un certain embarras, vis-à-vis de son pénis, qui frotte entre mes omoplates. Une lame chauffée à blanc pénetre mon crâne dans une explosion de douleur lorsque son doigt s'enfonce dans mon oreille, pour briser dans un craquement sourd les os de mon canal auditif. C'est comme ça qu'il "déconnecte" ses victimes, afin de pouvoir se nourrir sans rencontrer de résistance. Sous l'effet de cette intense douleur, je projette en arrière ma tête qui cogne la sienne avec violence. Il ne s'y attendait pas et tombe. La douleur brouille mes pensées, mais la lumière se fait dans mon esprit. C'est le bon moment.
"MAINTENANT!"
A l'instant ou le loquet de la cabine se soulève dans un claquement discret. La créature se retourne et se met en marche vers elle.
"NON!"
Mes jambes me supporte à peine, et mon champ de vision est réduit à un petit cercle, sans compter le sang qui coule de mon oreille, mais l'adrénaline envahit ma tête comme de la lave en fusion, et je me mets à courir vers cette horreur cauchemardesque. Je l'atteint au moment ou la porte de la cabine finit de s'ouvrir, et parvient à destabiliser Håkan, qui tombe à la renverse en laissant echapper un râle.
Les filles sortent de la cabine et sortent par la porte detruite, vers la salle où se trouve le bassin. Je porte ma main à mon oreille, et regarde mes doigts, couverts de sang.
"C'est pas bon."
Je me dirige vers la porte, et jette un regard en arrière avant de sortir. Il s'est remis sur son séant et regarde autour de lui, cherchant à decrypter la situation. Je me remets en marche. Je vois les filles de l'autre côté de la salle, en train de sortir par une petite porte vitrée donnant sur l'extérieur, et la neige. Ma vision se trouble, et sa périphérie se recouvre d'un voile noir. La pièce tangue comme un bateau. Peu importe, il faut que je m'enfuie. Après un temps qui me semble infini, je finis par atteindre la porte vitrée derrière laquelle m'attendent les filles. Des silhouettes troubles. Et toute cette neige. Le blanc prend le dessus sur le noir, et envahit peu à peu mon champ de vision. Une dernière pensée avant de m'effondrer sur le tapis blanc "J'aurais au moins sauvé ma femme et ma fille."
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