Je savais comment faire. Pour me préparer, je me m+z sur le cadavre de Lucie dans mes pensées et une chaussette souillée plus tard, j'attendis la nuit. Alors qu'il faisait completement noir, aux alentours de minuit, je partais de la maison. Personne dehors. Les derniers bus passaient, je pris celui en direction de la banlieue, là où se trouvait la morgue. Je marchais ensuite dans le noir, stressé, en sueur, mais terriblement excité et impatient. Je voulais prendre cette salope, prendre celle sur qui j'avais fantasmé pendant des mois. La bite en demi-molle, je continuais mon trajet vers la morgue.
Arrivé sur place, je fis discretement le tour. Je me fixais contre l'entrée, tel un chat noir et armé de mon épingle, je me mis à crocheter la porte. En regardant autour de moi constamment, pendant 30 minutes j'essayais. Finalement, la serrure céda et je me faufile dans les couloirs du bâtiment à pas de loup alors que les halos des signeaux de securité brillaient mollement. Arrivé au frigo mortuaire après 20 minutes d'errance, j'ouvris la porte doucement et je m'empare du carnet sur une table.