Le_Reve_Rouge
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 19/08/13 à 01:17:53 par Pseudo supprimé
Le soleil venait à peine de se lever sur Nancy et pourtant, depuis le milieu de la nuit la ville était secouée de parts en parts.
Les émeutiers tenaient à ce moment là la place Stanislas, les pavés clairs de la place grouillaient d'hommes et de femmes vêtus en noirs et cagoulés, le drapeau rouge ornée du marteau et de la faucille trônait fièrement sur l'hôtel de ville.
A quelques rues seulement de là les forces de l'ordre et les émeutiers se faisaient face, la ville avait rarement vue un spectable aussi violent.
La première rangée d'émeutiers cèda tout à coup vers l'arrière tandais que d'autres hommes montèrent à l'avant, une dizaine de cocktails Molotov traversèrent la rue avant d'atterir sur les boucliers du groupe de CRS qui chargea aussitôt, dispersant les émeutiers qui n'attendaient que cela.
La rue devint étrangement calme -seul le son lointain de batailles rangées entre émeutiers et CRS parvenaient des autres quartiers de la ville- trop sans doute et ce qui allait suivir devait transformer quelques violences urbaines en une véritable guerre civile.
Plusieurs hommes, des civils, apparurent sur les toits.
-Que faîtes-vous là? Demanda un des CRS en criant.
Aucun ne répondit.
Un coup de feu résonnant comme un éclair vint briser le silence pesant.
Un des CRS de première ligne s'écroula au sol.
De nombreux autres tirs suivirent à une vitesse folle. Lorsque le dernier fut achevé d'une balle en pleine tête les hommes des toits se dispersèrent avec leurs fusils aussi vite qu'ils étaient arrivés.
***
Plus tard dans la soirée la nouvelle faisait déjà le tour du monde.
Pendant un combat contre des émeutiers tout un groupe de CRS avait été décimé par balles. Les autorités n'osaient même plus se prononcer et dans toutes les autres grandes villes agitées d'Europe l'armée était entrée pour faire régner l'ordre.
Maxime regardait la télévision attentivement comme s'il attendait de connaître la suite avec impatience, comme si tout cela n'était au fond qu'une mauvaise série à suspens. Un reporter venait d'apparaître à l'écran, derrière lui se dressait le Kremlin, il disait qu'un nouveau gouvernement s'était revendiqué dans l'après-midi.
Le Vénézuela, la Biélorussie, l'Iran, la Chine et la Corée du Nord s'étaient empressés de reconnaître sa légitimité.
Les autres chefs d'état du monde entier gardaient leur silence.
Toutes les petites gens restaient chez eux à regarder les nouvelles être annoncées s'ils n'étaient pas eux même en train de manifester dans les rues.
Quelques pseudo-experts aparaissaient parfois à l'écran, tentant de justifier la situation par quelques explications fumeuses incohérentes ne tenant pas debout.
***
-Nikolaï! Te voilà quel magnifique travail! Je ne pensais pas que ton plan marcherait finalement.
Mais je dois bien m'avouer vaincu.
Les deux hommes s'enlacèrent comme de vieux amis qui se retrouvent depuis tant d'années.
Leurs cheveux étaient grisonnants, leurs visages durs, les deux hommes avaient sans doute vécus sous l'URSS.
-Et Vive la Grande Union des Républiques Socialistes Soviétiques! S'exclamma l'autre tout aussi enthousiaste.
Les émeutiers tenaient à ce moment là la place Stanislas, les pavés clairs de la place grouillaient d'hommes et de femmes vêtus en noirs et cagoulés, le drapeau rouge ornée du marteau et de la faucille trônait fièrement sur l'hôtel de ville.
A quelques rues seulement de là les forces de l'ordre et les émeutiers se faisaient face, la ville avait rarement vue un spectable aussi violent.
La première rangée d'émeutiers cèda tout à coup vers l'arrière tandais que d'autres hommes montèrent à l'avant, une dizaine de cocktails Molotov traversèrent la rue avant d'atterir sur les boucliers du groupe de CRS qui chargea aussitôt, dispersant les émeutiers qui n'attendaient que cela.
La rue devint étrangement calme -seul le son lointain de batailles rangées entre émeutiers et CRS parvenaient des autres quartiers de la ville- trop sans doute et ce qui allait suivir devait transformer quelques violences urbaines en une véritable guerre civile.
Plusieurs hommes, des civils, apparurent sur les toits.
-Que faîtes-vous là? Demanda un des CRS en criant.
Aucun ne répondit.
Un coup de feu résonnant comme un éclair vint briser le silence pesant.
Un des CRS de première ligne s'écroula au sol.
De nombreux autres tirs suivirent à une vitesse folle. Lorsque le dernier fut achevé d'une balle en pleine tête les hommes des toits se dispersèrent avec leurs fusils aussi vite qu'ils étaient arrivés.
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Plus tard dans la soirée la nouvelle faisait déjà le tour du monde.
Pendant un combat contre des émeutiers tout un groupe de CRS avait été décimé par balles. Les autorités n'osaient même plus se prononcer et dans toutes les autres grandes villes agitées d'Europe l'armée était entrée pour faire régner l'ordre.
Maxime regardait la télévision attentivement comme s'il attendait de connaître la suite avec impatience, comme si tout cela n'était au fond qu'une mauvaise série à suspens. Un reporter venait d'apparaître à l'écran, derrière lui se dressait le Kremlin, il disait qu'un nouveau gouvernement s'était revendiqué dans l'après-midi.
Le Vénézuela, la Biélorussie, l'Iran, la Chine et la Corée du Nord s'étaient empressés de reconnaître sa légitimité.
Les autres chefs d'état du monde entier gardaient leur silence.
Toutes les petites gens restaient chez eux à regarder les nouvelles être annoncées s'ils n'étaient pas eux même en train de manifester dans les rues.
Quelques pseudo-experts aparaissaient parfois à l'écran, tentant de justifier la situation par quelques explications fumeuses incohérentes ne tenant pas debout.
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-Nikolaï! Te voilà quel magnifique travail! Je ne pensais pas que ton plan marcherait finalement.
Mais je dois bien m'avouer vaincu.
Les deux hommes s'enlacèrent comme de vieux amis qui se retrouvent depuis tant d'années.
Leurs cheveux étaient grisonnants, leurs visages durs, les deux hommes avaient sans doute vécus sous l'URSS.
-Et Vive la Grande Union des Républiques Socialistes Soviétiques! S'exclamma l'autre tout aussi enthousiaste.
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