Ma découverte de l'IRL - Saison 3
Par : MotherFakeur
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 16/03/09 à 09:53:03 par MotherFakeur
L'horloge du CISLA sonna midi, mais personne n'était en file devant la cafétéria.
À vrai dire, aucun nolife n'était dans la cour, le centre était mortellement calme et désespérément vide...
Arbustenchaif avait passé la nuit dans le bureau de Pascal à dormir sur un petit canapé, il n'avait vraiment pas le temps de rentrer chez lui.
Cette affaire était vraiment trop importante...
Les deux corps furent emmenés le matin à l'aube et un conseil allait se réunir dans la journée pour débattre de l'avenir du centre.
Mais le plus important était encore ces nolifes encore en liberté.
Huit d'entre eux avaient été attrapé pendant la nuit, c'était bien, mais pas suffisant.
Le président avait fixé un délai d'une semaine pour tous les retrouver et chaque heure qui passait les faisait s'éloigner un peu plus.
Arbustenchaif pensait à tous ces ados enfermés dans leur chambre ce jour-là.
Il se demandait ce que le conseil allait bien pouvoir voter et ce qu'il allait advenir de tout ces gosses...
Il se leva alors de sa chaise et se dirigea vers la petite cellule à proximité du bureau.
Gérard finissait de poser le dispositif. Le jeune Grégoire était prêt.
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 02
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
Le 4x4 noir se gara doucement devant l'entrée du centre.
Baptiste ouvrit la fenêtre droite et jeta son regard vers l'extérieur.
Lui, le jeune agent spécial qui n'était encore que stagiaire il y a même pas 4 ans, était aujourd'hui chargé, avec son collègue, de mener à bien la plus grande chasse à l'homme que la France n'ait jamais connu.
Du moins, c'était les mots récents du président, et il n'allait pas le décevoir... ça non.
Gérard apparut en compagnie du gosse, le gosse qui selon son patron était la clef de la réussite de cette mission quasi-impossible.
Apparemment ce gamin connaissait bien un des fugitifs, le plus dangereux.
- On est là, ouvre la porte... toi, tu montes à l'arrière.
- Taggle.
- Allez, dépêche-toi abruti !
L'homme jeta Grégoire sur la banquette arrière et s'assit à l'avant, à coté de Baptiste.
- Qu'est-ce qu'on fait alors là les payday ?
- Toi tu parles quand on te le demande.
- Alors je suis payé combien ?
- T'es pas payé et maintenant tu la ferme !
- Ça me gratte, je peux aller aux toilettes ?
- Qu'est-ce qui te gratte ?
- Ce bidule chouette que vous m'avez accroché au pied, ça grattouille mes couilles.
- T'avises pas d'essayer de l'enlever.
- J'ai jamais dis que j'allais l'en...
- De toute façon tu sais ce qu'il arrive si tu essayes de fuir ou de retirer l'émetteur ?
- Oui, votre patron m'a expliqué pendant trois heures... il croyait que je comprenais pas !
- Et tu as compris ?
- Non.
- Ça explose !
- Ah oui c'est vrai...c'est pas lol.
- Écoute gars, on est pas des rigolos, Baptiste et moi, je trouve que tu as beaucoup de chance que le chef t'ait donné cette opportunité de nous aider. Là normalement tu devrais être en prison alors ne gâche pas tout et ne nous mens pas, tu vas nous dire exactement ce que tu sais sur tes petits collègues et ce que tu penses qu'ils vont faire de leur nouvelle liberté.
Grégoire n'en savait évidemment absolument rien de tout ça.
Il n'écoutait presque jamais la vie des autres et préférait se chanter des chansons dans la tête pendant les conversations qui traînaient trop en longueur.
Et c'était d'ailleurs le cas à ce moment là.
- Tu as compris ?
"Les petites framboises, boises... boises.... sont mes amis...mis....mis !"
- Oui monsieur.
- Très bien, Baptiste démarre, on est parti.
- Et on va où ?
- Ça c'est notre copain Grégoire qui va nous le dire...
- Euh...
- Mais toi à la place de ton pote, tous les flics de la région sont après toi, tu vas où ?
- Il est midi, et si on allait à Quick ?
- ...
- ...
- Hmmm...
- Euh...
- Moi je vois pas d'objection... t'en pense quoi Baptiste ?
- Je m'en fous.
- Alors c'est parti !
- Ouaiiisss ! \\/
____
Deux énormes magnifiques nichons dansaient devant mes yeux.
Dans un effet hypnotique, il se rapprochaient, et s'éloignaient...
J'allais y plonger la tête quand je me réveillai brusquement.
Je me trouvais dans une petite chambre bien laide de paysans.
Les murs étaient ornés d'un affreux papier-peint, et sur tous les meubles de de la pièce, étaient posées de vielles babioles très laides.
Moi, j'étais allongé torse nu sur un immense lit blanc et une splendide rousse de 25 ans environ me nettoyait le bras avec une éponge.
Je comprenais mieux le pourquoi de mon rêve...
- Euh... bonjour ?
- Salut.. ih ih ! ^^
- Huum... où, où je suis ?
- Tu es chez moi, mon père t'a trouvé devant la maison cette nuit, ih ih. ^^
- Ah oui, je vieux cinglé avec son fusil...
- Il aime pas trop les étrangers mais tu t'es pris un rateau en pleine tête alors il t'a aidé... ih ih. ^^
- Ah... et là tu... ?
- Je te nettoie, je voulais pas te réveiller, désolé, ih ih. ^^
Je n'aimais pas du tout ça... je ne comprenais pas tellement ce que je faisais allongé sur ce lit à me faire dorloter par une pute aux cheveux rouges. C'est pas que ça me déplaisait pas mais bon... voilà quoi.
En tout cas le principal était là, j'avais survécu à cette nuit d'enfer...ce dont j'avais longtemps douté.
- J'ai changé tes vêtements et mis les anciens à laver, ils étaient pleins de sang... ih ih. ^^
C'est alors que j'eus un flash !
Ma blessure...
Je jetai la couverture devant moi et inspectai mon ventre.
Il était intact... aucune blessure ni trace de sang.
Je le tâtai un long moment avec mes doigts mais rien...
Je ne comprenais juste pas du tout...
- Kes ce ke tu fais ? ih ih ?
- Je suis dans le Matrice ? Je suis mort ?
- Kwa ? ^^
- ... Il est quelle heure ?
- 12h, on va passer à table !
Je m'apprêtais à expliquer à la fille que je ne l'allais pas pourvoir rester plus longtemps quand un vieux bonhomme entra dans la pièce.
C'était le gars de la nuit dernière.
- Allez ma fille, va dans la cuisine préparer à manger, il faut que je parle à notre invité.
- D'accord papa... ih ih ^^
Le vieux regarda sa fille descendre les escaliers et s'assit à coté de moi sur le lit.
- Je sais qui tu es.
- ... euh...
- E874 hein ?
- Je... je comprends rien, désolé.
- Tu es un des évadés du CISLA de la nuit dernière ! J'étais certain qu'un jour tu allais faire un coup dans le genre.
- Mais vous êtes qui ?
- Ah, je ne me suis pas présenté, désolé...
Le type me serra la main en me souriant longuement.
Ensuite il me prononça son nom mais je m'en souviens plus.
- .... j'ai travaillé au CISLA.
- ...
- Quand tu es arrivé il y a quatre ans, j'étais surveillant là-bas puis j'ai démissionné, je n'étais pas en accord avec les méthodes de certains.
- Ah... Pascal ?
- Exact. :) Sinon... chapeau l'évasion, j'étais sûr que le coup des toilettes allait marcher.
- C'est vous qui aviez donné l'astuce à Eva et Manu ?
- Si par Eva et Manu tu parles de la belle blonde et du jeune avec son pâtre, ouaip', avant de partir du CISLA... vous en avez mis du temps avant de vous en servir.
- Petit problème de sixième étage.
- Je comprends... la police est venue ce matin.
- Ah...
- J'ai dit que je savais rien.
- Merci...
- Heureusement que je t'ai trouvé hier soir, tu saignais beaucoup... tu étais blessé, non ?
- Non ça va ( ), je pourrais prendre une douche ?
- Bien sûr, la salle de bain est au bout du couloir et après descend manger, nous t'attendons !
- D'accord.
- Tu as eu beaucoup de chance la nuit dernière.
- Je sais...
En prononçant ces mots je quittai la pièce en me palpant une nouvelle fois le ventre... ouais... beaucoup de chances...même un peu trop...
____
Tout le monde dévisageait Neo dans le bus.
Il n'avait toujours pas pu se laver ni s'habiller et encore moins pu se couper les cheveux ou même se raser.
Depuis la nuit dernière c'était la course, il avait fait plusieurs dizaines de kilomètres en stop, en évitant plusieurs barrages et en ayant plus d'une fois failli se faire attraper.
Mais il y était arrivé, et là, il arrivait chez lui.
Il allait enfin pouvoir prendre une bonne douche.
Après un long trajet et quelques kilomètres à parcourir à pied, il arriva finalement dans le petit quartier de son enfance.
Toujours un œil derrière son dos et à l'affût du moindre bruit, Neo se dirigea vers sa maison.
Elle n'avait pas changé en Huit ans...
L'émotion le submergea et il marcha doucement vers l'entrée.
C'est alors qu'il vit la voiture garée dans dans l'allée derrière chez lui, une voiture de police.
- Eh merde !
Il se faisait sans nul doute de grosses illusions en voulant rentrer chez lui si rapidement...
Il réfléchit, sortit la grosse liasse de billets de sa poche et mit un peu d'argent dans la boîte aux lettres.
Complètement abbatu, Neo s'enfuit en courant dans la rue calme de cette belle fin de matinée.
Où allait-il aller à présent ?
____
Les gens sur le trottoir étaient tous sous le choc après l'annonce de la nouvelle à la télé.
Tous devaient se sentir menacé par ces psychopathes fraîchement évadés de ce centre.
Maxime lui pensait que ça devait être l'inverse...c'était à eux de se méfier de lui.
Il était debout, au milieu de la rue, bloqué sur place après la vue de ces deux personnes.
L'assassin de ses parents... l'ex copain de sa sœur...
Maxime regarda autour de lui complètement agité...
C'était trop beau....
Ils s'étaient donc échappés de ce centre de fou...
Enfin il allait pouvoir se venger sur les personnes qui avaient participé à la descente en flèche de sa vie et ce depuis le début de son enfance.
Stéphanie, papa, maman, vous allez bientôt être vengés...
Le jeune homme rentra dans la foule, bouscula quelques personnes et se dirigea vers la gare la plus proche en courant.
C'était l'endroit qui lui semblait le plus logique par où commencer à chercher ces connards...
Il allait devoir être plus malin que la police pour les attraper en premier.
Oui, la gare était un bon point de départ.
Et puis, en plus, sur le chemin se trouvait la maison d'un de ses potes dealer, il allait pouvoir se donner un peu de courage à la tâche.
____
J'étais face à mon reflet dans le miroir, bouche bée.
J'avais 21 ans...
J'étais un jeune homme à présent... je ne me reconnaissais pas du tout.
Je venais de prendre un long bain bouillant, de faire M+Z sur la rousse de tout à l'heure et là, je tenais un ciseau dans mes mains.
J'étais rasé et coiffé, les cheveux le plus court possible.
C'est là que je réalisai que le CISLA avait ruiné ma vie... que ma sortie IRL avait ruiné ma vie...
Je m'assis à terre complètement abasourdi quand quelqu'un frappa à la porte.
- Le repas est prêt !
Je sortis avec de nouveaux habits que le vieux m'avait prêté et descendis dans le salon.
Une table avait été dressé et je pouvais sentir une bonne odeur de poulet.
De la vraie nourriture.
Apparemment le monsieur avait deux filles.
La plus vieille, c'était la rousse de tout à l'heure et j'avais envie de l'headshoter avec mon zizi rien qu'en la regardant.
L'autre par contre, la plus jeune, devait avoir environ 17 ans... et disons que c'était tout l'opposé de sa grande sœur.
Grosse, joufflue, rouquine (Pas rousse...hein...rouquine. ), mono-sourcilière... dents jaunes...etc...
La laideur à l'état pure.
J'avoue que j'étais devenu un assez beau jeune homme ( ) et quand je m'assis à la table, la moche ne me lâcha plus du regard.
- Alors, François, que vas-tu faire ?
- François ?..... euh... j'ai des choses à régler.
- Tout le monde te recherche, tu le sais ?
- Ouais...
L'homme prit une télécommande et mit en marche un petit poste de télé qui était posé en face de la table sur un petit meuble.
Les informations ne parlaient que de ça, cinq personnes dangereuses couraient encore dans la nature..
"Cinq..." me dis-je.
Huit personnes de plus venaient donc de se faire avoir en plus de Link durant la nuit.
Je priais intérieurement pour que cette raclure de Neo soit dans le lot.
- Encore un peu de poulet ?
(KOM T MOSH' )
- Euh oui.. merci...
- Mon prénom c'est Louna.
- Louna, arrête de l'embêter et mange tes patates...
- Oui papa...
Chaud la grosse vache à lait qui louchait sur ma bogossitude.
Sa grande sœur, elle, lisait un magazine de kikoo en bouffant un demi-morceau de jambon à l'autre bout de la table.
Quant au vieux il me regardait avec un grand sourire d'autiste.
Quelque chose clochait dans tout ça...
Ok le gars était sympa, ok c'était un ancien surveillant du CISLA...
Mais pourquoi faisait-il tout ça ?
Je me servais une grosse louche de purée tout en regardant la télé quand je compris brusquement ce qui n'allait pas.
Mon sang monta alors jusqu'à mon cerveau et je faillis tourner de l'œil.
Au dessus des noms et des photos de moi et des autres, étaient affichés de grands nombres en caractères noires et épais.
"Bordel de merde... des récompenses...." Me dis-je.
Le mienne étant la plus élevée... je compris immédiatement.
Mon estomac me serrait...
Je jetai un coup d'oeil à l'homme, il me dévisageai toujours autant du regard...
- Oh mon cochon, si tu penses que je vais me faire avoir tu peux te mettre le doigt dans l'anus.
- De quoi ?
- Gros malin...
Je jetai ma chaise derrière moi et me levai pour saisir l'énorme fourchette à viande planté dans la carcasse du poulet.
Je pris la vieux par le colle et le plaqua contre le mur en le menaçant.
- Aaaaaahhhh ! Papaaaaaa !
- Lâche le !
- Qu'est-ce que tu fais ?!! Je vais t'aider, je suis avec toi !
Cet énorme mensonge fut tout d'un coup trahis par un gros bruit de sirènes à l'extérieur.
Je jetai un coup d'oeil par les fenêtres, des voitures de polices étaient déjà partout autour de la maison.
____
*Bonjour, Drive Quick, puis-je prendre votre commande ?*
- Euh.. alors moi ça sera un Suprême-Cheese et des grandes frites, et euh... toi Baptiste ?
- La même chose.
*Ça sera tout ?*
- Et toi, tu prends quoi ?
- Un Big Mac et un MacFluury.
- Euh... un Big mac et un Mac Flurry.
*Nous n'en avons pas monsieur*
- Ah mince...
- Je veux un Happy meal, meal meal !
- Euh... un Happy Meal alors.
*C'est le magic box, monsieur.*
- D'accord, ben ça.
- JE VEUX UN QUICKOS MADAME !
- Tais-toi toi !
- Mais euh, dis à la fille que je veux un quickos, les débilos craignos des patatos !
- Et euh.. un quicko...
*- ... c'est noté monsieur, passez aux guichet deux pour récupérer votre commande.*
- Merci madame.
- On va s'en mettre pleins la panse Baptiste.
- Ouais lay mecs !
- Toi tu la fermes !
*Central à Voiture 5 ! On a localisé le sujet N°1, je répète on a localisé le sujet N°1.*
"Quoi ?! Central, expliquez !"
*Quelqu'un l'a dénoncé pour la récompense je vous donne l'adresse, dépêchez vous ! Les voitures de patrouilles sont déjà en route.*
"On arrive !"
Le 4x4 accéléra en trombe et sortit du drive en défonçant une pancarte.
- ET MON QUICKOS ?!! (
____
- Je suis désooolléé, mais... j'ai des problèmes d'argent depuis que j'ai démissionné et... pitié ne me tue paaas.
- Enfoiré ! (
- Papa, mais pourquoi tu as fait ça ?
- Pardonne-moi ! mais.. c'est grâce à moi que tu t'es évadé alors... pitié !
- Eh merde !
Je lâchai le vieux qui s'écroula sur le sol.
J'allais quand même pas tuer quelqu'un de plus... que cette racl' le méritait, ou pas.
Pendant que je refléchissais à un moyen de m'en sortir, Godzilla se leva de sa chaise et me prit par la main...
- Viens, je sais où aller. :0
*Vviiiuuuuuu*
*SORTEZ LES MAINS EN L'AIR*
Le trente-trois tonnes me remorqua jusqu'à une petite cave sombre qui sentait la pisse.
Louna ouvrit un genre de trappe dans le sol et me montra la direction...
- C'est un réservoir à charbon, rentre dedans, ça mène dehors !
- Merci...
- Dépêche-toi.
- Ok...
- Attends ! Euh... emmène-moi avec toi !
- Ah ok...non.
- Mais pourquoi ?
- Ben déjà je doute que tu puisses rentrer là-dedans et puis, disons que...
- Je veux venir ! J'en ai marre d'être coincée ici au milieu de nulle part avec mon père ! Tu me prends avec toi, sinon je te retiens et tu retournes dans ton centre !
- Tu me... "retiens" ?
Mamoutha lâcha alors son corps tout entier et atterrit sur mes jambes, me faisait chuter lourdement sur le sol humide de la cave.
Je ne pouvais plus bouger, pendant quelques secondes je me crus paraplégique à vie.
- OK ! OK ! Tu viens !
Le monstre se leva alors de sur mon corps et me souris.
Qu'elle famille de merde !
Je l'écarta de mon chemin et m'engouffrai dans la petite trappe, elle, passa juste derrière moi, je priai très fort pour qu'elle reste coincée.
Je crois qu'en deux jours j'avais largement dépassé mon quota annuel de trucs étroits et puants à traverser.
____
La gare était bondée de monde.. et surtout de policiers.
Manu et Eva y étaient arrivés aux environs de midi et ils se cachèrent immédiatement dans les toilettes sans se faire remarquer.
Ce n'était d'ailleurs pas passer très loin.
- Je suis sûre qu'ils nous ont vus !
- Mais non...
- Comment tu le sais ?
- Je le sais, c'est tout... Ok, j'ai pris un prospectus en passant vite fait, le premier train est dans 15 minutes.
- On va jamais passer...
- Mais si.. il faut juste pas se faire remarquer.
- J'en ai marre de me cacher, tu as vu tous ces flics ? On court depuis le milieu de la nuit... j'en peux plus.
- T'inquiètes pas, quand on sera arrivé en Suisse nous pourrons nous reposer...
- Sûrement...
- Tiens, mets ta tête dans mes bras et serre moi fort, on sort et on traverse la gare pour aller aux quais, tout va bien aller.
---
Maxime était en transe.
Il arriva dans la gare complètement stone.
Les gens marchaient au ralenti, ou alors c'était lui qui marchait trop vite...
Il ne savait même plus trop ce qu'il faisait dans cet endroit... puis il vit les policiers.
Plusieurs agents étaient postés un peu partout dans la gare et se parlaient au talkie-walkie.
Il se souvint alors que lui aussi était probablement recherché par la police et se plaqua donc contre un mur.
Ceci fait il observa attentivement la foule.
Il regardait chaque visage, s'il voyait un de ces fugitifs il agirait.
Puis, il le vit, l'assassin de ses parents qui marchait doucement avec la jeune fille, enlacée dans ses bras....
Quelle chance ! :
Maxime bougea de derrière son mur, mit sa capuche sur sa tête, vérifia autour de lui un bref instant et se faufila vers le quai où était arrêté le dernier train.
---
- Allez, on y est presque, personne nous a remarqué... courage Eva, on va passer.
La jeune fille sortit la tête des bras de Manu et regarda autour d'elle.
Le quai était juste là devant eux, le train en partance pour la Suisse se remplissait petit à petit.
Elle allait l'emprunter, avec Manu...
Que faisait-elle ?
Elle se retourna alors brusquement et vis une grande télévision dans un coin de la gare.
Il y avait son visage, celui de Neo, d'E874...
Elle tomba alors des nues... Neo affichait une récompense de 50 000 €. Il était écrit en grosses lettres que c'était un dangereux hackeur très intelligent et qu'il était primordial pour les forces de l'ordre de remettre la main dessus le plus rapidement possible.
Pour E874, la récompense était de 800 000 €, soit disant que c'était un meurtrier psychopathe.
Elle fut fichée, et arrêta alors de marcher.
- Eva, qu'est-ce que tu fais, allez... on y va !
- Non, je ne viens pas.
- Quoi ?
- On les a laissé, tous ! On les a laissé se débrouiller et nous on est partis comme des lâches.
Je ne viens pas avec toi en Suisse, je reste ici et je vais les aider...
- Quoi ? Mais on s'en fout d'eux !
- C'est fini ! D'accord ?! Barre-toi dans ton pays si tu veux moi je reste là.
- Je ne te comprend pas... mais...
- Adieu, merci de m'avoir fait évader. D'ailleurs, je n'attendais que ça de toi. :)
-
Eva quitta donc brusquement Manu et partit de la gare presque en courant.
Arrivée sur le parking elle s'assit à un arrêt de bus, elle allait devoir chercher Neo.
Et une fois cela fait elle allait revenir avec lui, le tenir par la bite et le rendre à la police.
Avec un peu de chance ils allaient effacer son ardoise et elle pourrait vivre tranquillement avec ses 50 000 €.
Manipuler les hommes, c'était trop facile.
---
Manu resta sur place abasourdi.
Quelle salope ! (
Il ne comprenanit pas, c'était si brusque...
Il ne détestait jamais autant les nolifes qu'à ce moment-là et, complètement hors de lui, il accourut dans le train avant que les portes ne se referment.
Au même moment, à l'autre bout, Maxime qui épiait sa cible sans relâchement, pénétra dans un autre wagon, sa main droite tenant fébrilement un petit couteau fraîchement aiguisé.
---
To be continued...
À vrai dire, aucun nolife n'était dans la cour, le centre était mortellement calme et désespérément vide...
Arbustenchaif avait passé la nuit dans le bureau de Pascal à dormir sur un petit canapé, il n'avait vraiment pas le temps de rentrer chez lui.
Cette affaire était vraiment trop importante...
Les deux corps furent emmenés le matin à l'aube et un conseil allait se réunir dans la journée pour débattre de l'avenir du centre.
Mais le plus important était encore ces nolifes encore en liberté.
Huit d'entre eux avaient été attrapé pendant la nuit, c'était bien, mais pas suffisant.
Le président avait fixé un délai d'une semaine pour tous les retrouver et chaque heure qui passait les faisait s'éloigner un peu plus.
Arbustenchaif pensait à tous ces ados enfermés dans leur chambre ce jour-là.
Il se demandait ce que le conseil allait bien pouvoir voter et ce qu'il allait advenir de tout ces gosses...
Il se leva alors de sa chaise et se dirigea vers la petite cellule à proximité du bureau.
Gérard finissait de poser le dispositif. Le jeune Grégoire était prêt.
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 02
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
Le 4x4 noir se gara doucement devant l'entrée du centre.
Baptiste ouvrit la fenêtre droite et jeta son regard vers l'extérieur.
Lui, le jeune agent spécial qui n'était encore que stagiaire il y a même pas 4 ans, était aujourd'hui chargé, avec son collègue, de mener à bien la plus grande chasse à l'homme que la France n'ait jamais connu.
Du moins, c'était les mots récents du président, et il n'allait pas le décevoir... ça non.
Gérard apparut en compagnie du gosse, le gosse qui selon son patron était la clef de la réussite de cette mission quasi-impossible.
Apparemment ce gamin connaissait bien un des fugitifs, le plus dangereux.
- On est là, ouvre la porte... toi, tu montes à l'arrière.
- Taggle.
- Allez, dépêche-toi abruti !
L'homme jeta Grégoire sur la banquette arrière et s'assit à l'avant, à coté de Baptiste.
- Qu'est-ce qu'on fait alors là les payday ?
- Toi tu parles quand on te le demande.
- Alors je suis payé combien ?
- T'es pas payé et maintenant tu la ferme !
- Ça me gratte, je peux aller aux toilettes ?
- Qu'est-ce qui te gratte ?
- Ce bidule chouette que vous m'avez accroché au pied, ça grattouille mes couilles.
- T'avises pas d'essayer de l'enlever.
- J'ai jamais dis que j'allais l'en...
- De toute façon tu sais ce qu'il arrive si tu essayes de fuir ou de retirer l'émetteur ?
- Oui, votre patron m'a expliqué pendant trois heures... il croyait que je comprenais pas !
- Et tu as compris ?
- Non.
- Ça explose !
- Ah oui c'est vrai...c'est pas lol.
- Écoute gars, on est pas des rigolos, Baptiste et moi, je trouve que tu as beaucoup de chance que le chef t'ait donné cette opportunité de nous aider. Là normalement tu devrais être en prison alors ne gâche pas tout et ne nous mens pas, tu vas nous dire exactement ce que tu sais sur tes petits collègues et ce que tu penses qu'ils vont faire de leur nouvelle liberté.
Grégoire n'en savait évidemment absolument rien de tout ça.
Il n'écoutait presque jamais la vie des autres et préférait se chanter des chansons dans la tête pendant les conversations qui traînaient trop en longueur.
Et c'était d'ailleurs le cas à ce moment là.
- Tu as compris ?
"Les petites framboises, boises... boises.... sont mes amis...mis....mis !"
- Oui monsieur.
- Très bien, Baptiste démarre, on est parti.
- Et on va où ?
- Ça c'est notre copain Grégoire qui va nous le dire...
- Euh...
- Mais toi à la place de ton pote, tous les flics de la région sont après toi, tu vas où ?
- Il est midi, et si on allait à Quick ?
- ...
- ...
- Hmmm...
- Euh...
- Moi je vois pas d'objection... t'en pense quoi Baptiste ?
- Je m'en fous.
- Alors c'est parti !
- Ouaiiisss ! \\/
____
Deux énormes magnifiques nichons dansaient devant mes yeux.
Dans un effet hypnotique, il se rapprochaient, et s'éloignaient...
J'allais y plonger la tête quand je me réveillai brusquement.
Je me trouvais dans une petite chambre bien laide de paysans.
Les murs étaient ornés d'un affreux papier-peint, et sur tous les meubles de de la pièce, étaient posées de vielles babioles très laides.
Moi, j'étais allongé torse nu sur un immense lit blanc et une splendide rousse de 25 ans environ me nettoyait le bras avec une éponge.
Je comprenais mieux le pourquoi de mon rêve...
- Euh... bonjour ?
- Salut.. ih ih ! ^^
- Huum... où, où je suis ?
- Tu es chez moi, mon père t'a trouvé devant la maison cette nuit, ih ih. ^^
- Ah oui, je vieux cinglé avec son fusil...
- Il aime pas trop les étrangers mais tu t'es pris un rateau en pleine tête alors il t'a aidé... ih ih. ^^
- Ah... et là tu... ?
- Je te nettoie, je voulais pas te réveiller, désolé, ih ih. ^^
Je n'aimais pas du tout ça... je ne comprenais pas tellement ce que je faisais allongé sur ce lit à me faire dorloter par une pute aux cheveux rouges. C'est pas que ça me déplaisait pas mais bon... voilà quoi.
En tout cas le principal était là, j'avais survécu à cette nuit d'enfer...ce dont j'avais longtemps douté.
- J'ai changé tes vêtements et mis les anciens à laver, ils étaient pleins de sang... ih ih. ^^
C'est alors que j'eus un flash !
Ma blessure...
Je jetai la couverture devant moi et inspectai mon ventre.
Il était intact... aucune blessure ni trace de sang.
Je le tâtai un long moment avec mes doigts mais rien...
Je ne comprenais juste pas du tout...
- Kes ce ke tu fais ? ih ih ?
- Je suis dans le Matrice ? Je suis mort ?
- Kwa ? ^^
- ... Il est quelle heure ?
- 12h, on va passer à table !
Je m'apprêtais à expliquer à la fille que je ne l'allais pas pourvoir rester plus longtemps quand un vieux bonhomme entra dans la pièce.
C'était le gars de la nuit dernière.
- Allez ma fille, va dans la cuisine préparer à manger, il faut que je parle à notre invité.
- D'accord papa... ih ih ^^
Le vieux regarda sa fille descendre les escaliers et s'assit à coté de moi sur le lit.
- Je sais qui tu es.
- ... euh...
- E874 hein ?
- Je... je comprends rien, désolé.
- Tu es un des évadés du CISLA de la nuit dernière ! J'étais certain qu'un jour tu allais faire un coup dans le genre.
- Mais vous êtes qui ?
- Ah, je ne me suis pas présenté, désolé...
Le type me serra la main en me souriant longuement.
Ensuite il me prononça son nom mais je m'en souviens plus.
- .... j'ai travaillé au CISLA.
- ...
- Quand tu es arrivé il y a quatre ans, j'étais surveillant là-bas puis j'ai démissionné, je n'étais pas en accord avec les méthodes de certains.
- Ah... Pascal ?
- Exact. :) Sinon... chapeau l'évasion, j'étais sûr que le coup des toilettes allait marcher.
- C'est vous qui aviez donné l'astuce à Eva et Manu ?
- Si par Eva et Manu tu parles de la belle blonde et du jeune avec son pâtre, ouaip', avant de partir du CISLA... vous en avez mis du temps avant de vous en servir.
- Petit problème de sixième étage.
- Je comprends... la police est venue ce matin.
- Ah...
- J'ai dit que je savais rien.
- Merci...
- Heureusement que je t'ai trouvé hier soir, tu saignais beaucoup... tu étais blessé, non ?
- Non ça va ( ), je pourrais prendre une douche ?
- Bien sûr, la salle de bain est au bout du couloir et après descend manger, nous t'attendons !
- D'accord.
- Tu as eu beaucoup de chance la nuit dernière.
- Je sais...
En prononçant ces mots je quittai la pièce en me palpant une nouvelle fois le ventre... ouais... beaucoup de chances...même un peu trop...
____
Tout le monde dévisageait Neo dans le bus.
Il n'avait toujours pas pu se laver ni s'habiller et encore moins pu se couper les cheveux ou même se raser.
Depuis la nuit dernière c'était la course, il avait fait plusieurs dizaines de kilomètres en stop, en évitant plusieurs barrages et en ayant plus d'une fois failli se faire attraper.
Mais il y était arrivé, et là, il arrivait chez lui.
Il allait enfin pouvoir prendre une bonne douche.
Après un long trajet et quelques kilomètres à parcourir à pied, il arriva finalement dans le petit quartier de son enfance.
Toujours un œil derrière son dos et à l'affût du moindre bruit, Neo se dirigea vers sa maison.
Elle n'avait pas changé en Huit ans...
L'émotion le submergea et il marcha doucement vers l'entrée.
C'est alors qu'il vit la voiture garée dans dans l'allée derrière chez lui, une voiture de police.
- Eh merde !
Il se faisait sans nul doute de grosses illusions en voulant rentrer chez lui si rapidement...
Il réfléchit, sortit la grosse liasse de billets de sa poche et mit un peu d'argent dans la boîte aux lettres.
Complètement abbatu, Neo s'enfuit en courant dans la rue calme de cette belle fin de matinée.
Où allait-il aller à présent ?
____
Les gens sur le trottoir étaient tous sous le choc après l'annonce de la nouvelle à la télé.
Tous devaient se sentir menacé par ces psychopathes fraîchement évadés de ce centre.
Maxime lui pensait que ça devait être l'inverse...c'était à eux de se méfier de lui.
Il était debout, au milieu de la rue, bloqué sur place après la vue de ces deux personnes.
L'assassin de ses parents... l'ex copain de sa sœur...
Maxime regarda autour de lui complètement agité...
C'était trop beau....
Ils s'étaient donc échappés de ce centre de fou...
Enfin il allait pouvoir se venger sur les personnes qui avaient participé à la descente en flèche de sa vie et ce depuis le début de son enfance.
Stéphanie, papa, maman, vous allez bientôt être vengés...
Le jeune homme rentra dans la foule, bouscula quelques personnes et se dirigea vers la gare la plus proche en courant.
C'était l'endroit qui lui semblait le plus logique par où commencer à chercher ces connards...
Il allait devoir être plus malin que la police pour les attraper en premier.
Oui, la gare était un bon point de départ.
Et puis, en plus, sur le chemin se trouvait la maison d'un de ses potes dealer, il allait pouvoir se donner un peu de courage à la tâche.
____
J'étais face à mon reflet dans le miroir, bouche bée.
J'avais 21 ans...
J'étais un jeune homme à présent... je ne me reconnaissais pas du tout.
Je venais de prendre un long bain bouillant, de faire M+Z sur la rousse de tout à l'heure et là, je tenais un ciseau dans mes mains.
J'étais rasé et coiffé, les cheveux le plus court possible.
C'est là que je réalisai que le CISLA avait ruiné ma vie... que ma sortie IRL avait ruiné ma vie...
Je m'assis à terre complètement abasourdi quand quelqu'un frappa à la porte.
- Le repas est prêt !
Je sortis avec de nouveaux habits que le vieux m'avait prêté et descendis dans le salon.
Une table avait été dressé et je pouvais sentir une bonne odeur de poulet.
De la vraie nourriture.
Apparemment le monsieur avait deux filles.
La plus vieille, c'était la rousse de tout à l'heure et j'avais envie de l'headshoter avec mon zizi rien qu'en la regardant.
L'autre par contre, la plus jeune, devait avoir environ 17 ans... et disons que c'était tout l'opposé de sa grande sœur.
Grosse, joufflue, rouquine (Pas rousse...hein...rouquine. ), mono-sourcilière... dents jaunes...etc...
La laideur à l'état pure.
J'avoue que j'étais devenu un assez beau jeune homme ( ) et quand je m'assis à la table, la moche ne me lâcha plus du regard.
- Alors, François, que vas-tu faire ?
- François ?..... euh... j'ai des choses à régler.
- Tout le monde te recherche, tu le sais ?
- Ouais...
L'homme prit une télécommande et mit en marche un petit poste de télé qui était posé en face de la table sur un petit meuble.
Les informations ne parlaient que de ça, cinq personnes dangereuses couraient encore dans la nature..
"Cinq..." me dis-je.
Huit personnes de plus venaient donc de se faire avoir en plus de Link durant la nuit.
Je priais intérieurement pour que cette raclure de Neo soit dans le lot.
- Encore un peu de poulet ?
(KOM T MOSH' )
- Euh oui.. merci...
- Mon prénom c'est Louna.
- Louna, arrête de l'embêter et mange tes patates...
- Oui papa...
Chaud la grosse vache à lait qui louchait sur ma bogossitude.
Sa grande sœur, elle, lisait un magazine de kikoo en bouffant un demi-morceau de jambon à l'autre bout de la table.
Quant au vieux il me regardait avec un grand sourire d'autiste.
Quelque chose clochait dans tout ça...
Ok le gars était sympa, ok c'était un ancien surveillant du CISLA...
Mais pourquoi faisait-il tout ça ?
Je me servais une grosse louche de purée tout en regardant la télé quand je compris brusquement ce qui n'allait pas.
Mon sang monta alors jusqu'à mon cerveau et je faillis tourner de l'œil.
Au dessus des noms et des photos de moi et des autres, étaient affichés de grands nombres en caractères noires et épais.
"Bordel de merde... des récompenses...." Me dis-je.
Le mienne étant la plus élevée... je compris immédiatement.
Mon estomac me serrait...
Je jetai un coup d'oeil à l'homme, il me dévisageai toujours autant du regard...
- Oh mon cochon, si tu penses que je vais me faire avoir tu peux te mettre le doigt dans l'anus.
- De quoi ?
- Gros malin...
Je jetai ma chaise derrière moi et me levai pour saisir l'énorme fourchette à viande planté dans la carcasse du poulet.
Je pris la vieux par le colle et le plaqua contre le mur en le menaçant.
- Aaaaaahhhh ! Papaaaaaa !
- Lâche le !
- Qu'est-ce que tu fais ?!! Je vais t'aider, je suis avec toi !
Cet énorme mensonge fut tout d'un coup trahis par un gros bruit de sirènes à l'extérieur.
Je jetai un coup d'oeil par les fenêtres, des voitures de polices étaient déjà partout autour de la maison.
____
*Bonjour, Drive Quick, puis-je prendre votre commande ?*
- Euh.. alors moi ça sera un Suprême-Cheese et des grandes frites, et euh... toi Baptiste ?
- La même chose.
*Ça sera tout ?*
- Et toi, tu prends quoi ?
- Un Big Mac et un MacFluury.
- Euh... un Big mac et un Mac Flurry.
*Nous n'en avons pas monsieur*
- Ah mince...
- Je veux un Happy meal, meal meal !
- Euh... un Happy Meal alors.
*C'est le magic box, monsieur.*
- D'accord, ben ça.
- JE VEUX UN QUICKOS MADAME !
- Tais-toi toi !
- Mais euh, dis à la fille que je veux un quickos, les débilos craignos des patatos !
- Et euh.. un quicko...
*- ... c'est noté monsieur, passez aux guichet deux pour récupérer votre commande.*
- Merci madame.
- On va s'en mettre pleins la panse Baptiste.
- Ouais lay mecs !
- Toi tu la fermes !
*Central à Voiture 5 ! On a localisé le sujet N°1, je répète on a localisé le sujet N°1.*
"Quoi ?! Central, expliquez !"
*Quelqu'un l'a dénoncé pour la récompense je vous donne l'adresse, dépêchez vous ! Les voitures de patrouilles sont déjà en route.*
"On arrive !"
Le 4x4 accéléra en trombe et sortit du drive en défonçant une pancarte.
- ET MON QUICKOS ?!! (
____
- Je suis désooolléé, mais... j'ai des problèmes d'argent depuis que j'ai démissionné et... pitié ne me tue paaas.
- Enfoiré ! (
- Papa, mais pourquoi tu as fait ça ?
- Pardonne-moi ! mais.. c'est grâce à moi que tu t'es évadé alors... pitié !
- Eh merde !
Je lâchai le vieux qui s'écroula sur le sol.
J'allais quand même pas tuer quelqu'un de plus... que cette racl' le méritait, ou pas.
Pendant que je refléchissais à un moyen de m'en sortir, Godzilla se leva de sa chaise et me prit par la main...
- Viens, je sais où aller. :0
*Vviiiuuuuuu*
*SORTEZ LES MAINS EN L'AIR*
Le trente-trois tonnes me remorqua jusqu'à une petite cave sombre qui sentait la pisse.
Louna ouvrit un genre de trappe dans le sol et me montra la direction...
- C'est un réservoir à charbon, rentre dedans, ça mène dehors !
- Merci...
- Dépêche-toi.
- Ok...
- Attends ! Euh... emmène-moi avec toi !
- Ah ok...non.
- Mais pourquoi ?
- Ben déjà je doute que tu puisses rentrer là-dedans et puis, disons que...
- Je veux venir ! J'en ai marre d'être coincée ici au milieu de nulle part avec mon père ! Tu me prends avec toi, sinon je te retiens et tu retournes dans ton centre !
- Tu me... "retiens" ?
Mamoutha lâcha alors son corps tout entier et atterrit sur mes jambes, me faisait chuter lourdement sur le sol humide de la cave.
Je ne pouvais plus bouger, pendant quelques secondes je me crus paraplégique à vie.
- OK ! OK ! Tu viens !
Le monstre se leva alors de sur mon corps et me souris.
Qu'elle famille de merde !
Je l'écarta de mon chemin et m'engouffrai dans la petite trappe, elle, passa juste derrière moi, je priai très fort pour qu'elle reste coincée.
Je crois qu'en deux jours j'avais largement dépassé mon quota annuel de trucs étroits et puants à traverser.
____
La gare était bondée de monde.. et surtout de policiers.
Manu et Eva y étaient arrivés aux environs de midi et ils se cachèrent immédiatement dans les toilettes sans se faire remarquer.
Ce n'était d'ailleurs pas passer très loin.
- Je suis sûre qu'ils nous ont vus !
- Mais non...
- Comment tu le sais ?
- Je le sais, c'est tout... Ok, j'ai pris un prospectus en passant vite fait, le premier train est dans 15 minutes.
- On va jamais passer...
- Mais si.. il faut juste pas se faire remarquer.
- J'en ai marre de me cacher, tu as vu tous ces flics ? On court depuis le milieu de la nuit... j'en peux plus.
- T'inquiètes pas, quand on sera arrivé en Suisse nous pourrons nous reposer...
- Sûrement...
- Tiens, mets ta tête dans mes bras et serre moi fort, on sort et on traverse la gare pour aller aux quais, tout va bien aller.
---
Maxime était en transe.
Il arriva dans la gare complètement stone.
Les gens marchaient au ralenti, ou alors c'était lui qui marchait trop vite...
Il ne savait même plus trop ce qu'il faisait dans cet endroit... puis il vit les policiers.
Plusieurs agents étaient postés un peu partout dans la gare et se parlaient au talkie-walkie.
Il se souvint alors que lui aussi était probablement recherché par la police et se plaqua donc contre un mur.
Ceci fait il observa attentivement la foule.
Il regardait chaque visage, s'il voyait un de ces fugitifs il agirait.
Puis, il le vit, l'assassin de ses parents qui marchait doucement avec la jeune fille, enlacée dans ses bras....
Quelle chance ! :
Maxime bougea de derrière son mur, mit sa capuche sur sa tête, vérifia autour de lui un bref instant et se faufila vers le quai où était arrêté le dernier train.
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- Allez, on y est presque, personne nous a remarqué... courage Eva, on va passer.
La jeune fille sortit la tête des bras de Manu et regarda autour d'elle.
Le quai était juste là devant eux, le train en partance pour la Suisse se remplissait petit à petit.
Elle allait l'emprunter, avec Manu...
Que faisait-elle ?
Elle se retourna alors brusquement et vis une grande télévision dans un coin de la gare.
Il y avait son visage, celui de Neo, d'E874...
Elle tomba alors des nues... Neo affichait une récompense de 50 000 €. Il était écrit en grosses lettres que c'était un dangereux hackeur très intelligent et qu'il était primordial pour les forces de l'ordre de remettre la main dessus le plus rapidement possible.
Pour E874, la récompense était de 800 000 €, soit disant que c'était un meurtrier psychopathe.
Elle fut fichée, et arrêta alors de marcher.
- Eva, qu'est-ce que tu fais, allez... on y va !
- Non, je ne viens pas.
- Quoi ?
- On les a laissé, tous ! On les a laissé se débrouiller et nous on est partis comme des lâches.
Je ne viens pas avec toi en Suisse, je reste ici et je vais les aider...
- Quoi ? Mais on s'en fout d'eux !
- C'est fini ! D'accord ?! Barre-toi dans ton pays si tu veux moi je reste là.
- Je ne te comprend pas... mais...
- Adieu, merci de m'avoir fait évader. D'ailleurs, je n'attendais que ça de toi. :)
-
Eva quitta donc brusquement Manu et partit de la gare presque en courant.
Arrivée sur le parking elle s'assit à un arrêt de bus, elle allait devoir chercher Neo.
Et une fois cela fait elle allait revenir avec lui, le tenir par la bite et le rendre à la police.
Avec un peu de chance ils allaient effacer son ardoise et elle pourrait vivre tranquillement avec ses 50 000 €.
Manipuler les hommes, c'était trop facile.
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Manu resta sur place abasourdi.
Quelle salope ! (
Il ne comprenanit pas, c'était si brusque...
Il ne détestait jamais autant les nolifes qu'à ce moment-là et, complètement hors de lui, il accourut dans le train avant que les portes ne se referment.
Au même moment, à l'autre bout, Maxime qui épiait sa cible sans relâchement, pénétra dans un autre wagon, sa main droite tenant fébrilement un petit couteau fraîchement aiguisé.
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To be continued...
12/11/09 à 23:57:14
SPOIL Paysan=grand-père de François
démissionné car son fils aurait pu le reconnaitre, zoopédobear compulsif qui hait les rousses [il s'en entourt pour calmer ses pulsions ]
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