Après presque une demi-heure à tourner, complètement paumés, dans la ville.
Moi, Taïtaï et Louna arrivâmes enfin à trouver ce foutu commissariat.
Il était immense, un espèce de gros building bien sophistiqué implanté au centre de la ville...
j'y étais déjà allé une fois il y a quatre ans, je m'étais fait questionner par l'autre raclure d'Emilio, y'avait même la kikoo avec son nez pété qui était venue témoigner.
C'était marrant mais un peu stressant.
Bref, nous avions garé la voiture dans une petite ruelle à l'écart et nous nous étions dirigés furtivement en direction de l'agitation. En effet... c'était la panique là-bas, le commissariat était entouré au bas mot d'au moins une cinquantaine de voitures de flic, le double d'agents de police et le triple en nombre de civils, des curieux principalement, qui ont fait le déplacement après avoir vu les infos à la TV.
Messages aux mégaphones, pancartes de soutien au otages, tout y passait... Les gens sortaient même de chez eux et regardaient pas les fenêtres.
En deux jours on n'arrêtait pas de parler de leur ville pourrave aux infos, alors ils étaient tous fiers les beaufs.
Après quelques minutes de marche, nous étions arrivés au cœur de la foule...


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Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 10

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- On va te reconnaître et je vais bien rire.
- No risque, t'as vu le monde.
- tkt jvé essayait de chourravve un porte feuille sisi tkt
- Putain y'a 0 lag.
- On devrait vraiment partir...
- Mais arrête de faire ta rabat-joie, veux-tu ?
- lol pk les gens sont exité comme ça ?
lol jai envie de declnehr une emeute file le briquet sisi jmet le feu à une voiture en mode 93 siii siii
- Mais voggle... pas de renonciation ni d'émeute, c'est compris les connards ?
- pfff nik sa mère on pe mêm pas se marrer un pe ça sert à rien de setre echappé du CISLA ta vu pour linstant cé 2 jour de merde
- Tu t'attendais à quoi en t'évadant trou du cul ?
- je sais ps dé delire avec mé potes et tou
- Ouais mais tes potes ils se sont fait chopés comme des naabs alors noraj'.
Même, moi avec une blessure je m'en suis mieux sorti que vous.
- Tu peux remercier mon père.
- Je lui chie sur la tête.
- ah oui cé vra javais oublié loool mdrrr tavé un putain de trou dans le bide lol.. genre ça va mieux au bout d'un jour laisse tomber....
- Euh...
- Un trou dans le bide ? Mon père nous a jamais dis que t'étais gravement blessé quand il t'a recueilli.
- Mais écoutes pas Taïtaï, j'ai jamais eu de trou dans le bide...
- sii si jeme souvien dans lavion é toyt cété gore ça saignait Xd
- T'avais fumé du gazon ou quoi ? Je serais mort là sinon... réfléchis.
C'était juste une égratignure, rien de plus.
- Nik sa mère j'ai pas revé t'allais crevé ! siiisi, comme une m...

*C'est encore la police qui vous parle, nous tentons de négocier une nouvelle fois, faites-nous au moins un signe afin de mettre un terme à ce lourd silence.
Cela fait des heures, quelles sont vos revendications ?*

La conversation fut brusquement interrompue par cet intervention au mégaphone des policiers devant nous. Heureusement d'ailleurs, je ne pouvais pas expliquer à ces deux autistes ce que je ne pouvais même pas m'expliquer à moi-même.

La foule dans laquelle nous nous trouvions réagit alors visiblement, apparemment ça faisait longtemps que la police ,qui se trouvait loin devant nous, n'avait pas tenté quelque chose.
Mais choquant même tous les gens ayant fait le déplacement... je risquais peut-être effectivement de me faire repérer, vu que maggle était partout.

- Il répondra jamais, le commissariat est entièrement isolé.
- tro con ces keufs mdrrrr
- Bon, on reste là comme des autistes ou on fait quelque chose ?
- Si les flics peuvent pas rentrer... nous non plus, lâche un peu ton PC. On est au commissariat c'est bon, tes content alors maintenant on peut partir.
- Si j'ai voulu venir ici c'était pour récupérer mon ordi, pas pour rester là comme un con à me toucher la quéquette. On bouge.
- Mais ça mène à rien... moi si je t'ai suivi c'était pour vivre un belle aventure, une cavale amoureuse qui me faisait sortir de mon quotidien morose. Mais là je suis très déçu...
- Pas de ma faute si t'es une tâche.
- si sii moi jété pomé en foret c pour sa je sui vneu maintenant jmen balle les couill le l'ordi whesh ktk
- Et ben dégage.
- OK ! sii sii nik sa mère jle fait je dégage !
- Genre.
- jretourne o karté fils de pute, maintenant je suis échhpapé ! Adieu mdrrr
- Non attend je déconnais, reviens on aura peut être besoin de toi !

C'est arrivé si rapidement...
TaïTaï qui s'était excité comme un anus de blaireau s'en alla s'en même nous dire au revoir correctement.
Sur la coup, c'était si brutal que ça m'a vachement attristé...

"- J'espere qu'ils vont te choper, gros connard.
Je vais beaucoup rire de toi + chaise électrique, bonne chance ! "

... ou pas.

- Bon débarras.
- Il s'est quand même bien servis de moi.
- Bon, est-ce que tu te décides à partir ?
- À partir ? La graisse te monte à la tête ou quoi ?
J'ai dit on rentre là-dedans.... maintenant on rentre là-dedans, c'est tout.
- Mais... c'est fermé et... reviens....
- Suis-moi.

Je partis alors en avant en bousculant les gens devant moi.
Après quelques pieds écrasés et quelque secondes plus tard, j'arrivai au bout de mon périple, en face d'un ruban jaune de la police.

Les policiers avaient établi leur périmètre tout autour du commissariat. Certains étaient réunis sous des tentes, d'autres restaient en dehors et surveillaient que la foule ne déborde pas..etc...
Louna qui avait sûrement dû écraser une dizaine de gens afin de me suivre, apparut à mes côtés et me lança un regard du genre "Je te l'avais dit".


- Voilà, qui avait raison ?
- Y'a forcémment un moyen d'entrer.
- Mais bien sûr que non...
- C'est quoi là-bas, un vide ordure ?

A 100 mètres devant nous, sur le coté droit de l'immeuble se trouvait une énorme benne à ordure et juste au-dessus, une espèce de gros tunnel en métal qui longeait toute la face droite du building jusqu'à disparaitre à l'intérieur à mi-hauteur du sol.

- Là-bas quoi ?
- Le truc là-bas, c'est pas un vide ordure ? Tu sais le machin où tu mets la merde dedans et sa tombe direct dans la poubelle.
- Mais je sais pas moi, peut-être, et alors ?
- Et alors ?

____


Dans les toilettes du commissariat, assis sur les lavabos ou allongés sur le sol, les wesh et Manu attendaient depuis environ 3h, cachés.

- eh je vé voir rachideuuh !
- Eh je vais voir rachideuh !!
- Pour ki me vende une petite barette dechite !
- une ptite barette de chitte !
- ce qui m'en fait en tout !
- ce qui m'en fait en tout tou tou!
- 15757 barrettes de chites !
- 15757 Barettes de chites..
- Eh je vé voir rachid !
- Eh je vais voir rachideuh !
- Pour ki me vende une tite barrette de chite !
- une petite barette de chite !
- ce ki m'en fé en tout !
- ce ki m'en fé en tout tou tou !
- 15758 barette de chite !
- 15758 barette de chite !
- Vous avez fini avec votre chanson débile, oui ou non ?
- Nan lol
- faut bien passer le temps
- oué on é la depuis léss tomber trop longtemp
- Oui, je sais.
- ben on fé koi alorsss ????
- On attend, tu veux sortir et te faire tuer ?
- et lotre débile il est où ?
- Mais j'en sais rien.
- si tu veu mon avis...
- Oui mais je le veux pas.
- ... le batard avec son gun il sé barrré
- ahh ouuéé ! Et nous on attend comme des pd depuis trois plombes
- ben oué less tombé cé tro ça il nous aurait trop trouvé sinon sé sur
- ah bah oué s'en deconné j'en ai marre detre là
- j'ai la dalle nike ta mère
- Eh ben sortez, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, je m'en fous. Par contre si vous vous faites tirer dessus...
- tapette
- lol té une tapette
- allé momo, allez les mec, on sort !!!
- euuh
- je sé pa finalement
- allé les mec on s'en balle les couilles
- nik la chtouffe
- allé motivé
- lol mdr ok !
- oué ta raison, nike ta mere le skatteur de pd ous on y va !
- mddr ouai !
- On é huit !!! s si on le voi on lui nike sa race
- en pluuusss !!!
- allez les mecs go go go !
- lol gooo
- adieu le pd lol
- C'est ça, bonne chance.

Et les Wesh, animés par une force et un désir venant de nulle sait où, franchirent la porte un par un et sortirent des toilettes, se retrouvant alors perdus dans les couloirs déserts du vaste commissariat, laissant Manu seul.

____


En cinq minutes Louna et moi avions contourné toute la foule et le bâtiment, nous retrouvant en face d'un des côtés de l'immeuble où j'avais aperçu notre future porte d'entrée.
De ce coté du building, il n'y avait presque personne à part deux voitures de polices et quelques agents qui retenaient tous les curieux afin qu'ils ne franchissent pas les limites de sécurité. C'était l'arrière salle du spectacle.
Adossés contre le mur d'une ruelle, nous guettions notre chance.

- Tu penses vraiment que tu vas rentrer par là ?
- Owiii.
- T'as pas vu qu'il y a des flics...
- Oui j'ai vu, c'est pour ça que j'attends le bon moment.
- Le bon moment de quoi ?
- Le bon moment où on pourra y aller.
- T'es même pas sur que ça accède à l'intérieur.
- Oui et ?
- T'es même pas sur qu'on puisse rentrer là-dedans.
- Moi je rentre... le problème c'est toi.
- Il est pas trop tard pour rebrousser chemin...
- ... hum, si seulement ces raclures de poulets pouvaient regarder ailleurs.
On aurait pu utiliser Taïtaï pour faire diversion, fais chier.
- Au moins il aurait été utile ce trisom... mais qu'est-ce qui se passe ?
- Je sais pas, un mouvement de foule...

Au début je n'ai pas compris ce qu'il se passait...
Les gens assemblés devant le parking devinrent soudain très agités, à la limite de la panique générale et de l'affolement.
Ensuite ce sont les flics qui commencèrent à remarquer que quelque chose ne tournait pas rond, un des agents posté face à une barrière de sécurité regardait dans la foule et tentait de localiser l'agitation. Puis, il sortit son arme et se à l'intérieur de la masse... il ne revint sur le parking que quelques instants après, tenant quelqu'un par le bras...
C'était Taïtaï.

---

Le policier ramena le wesh jusqu'au milieu du parking où étaient installés tous les agents.
Il dut le tenir fermement afin qu'il ne s'échappe pas, le plaqua contre le capot d'une voiture et appela son supérieur.

- Chef, j'ai trouvé ça ! Il faisait les poches aux gens dans la foule.
- Bien, bravo, essayez de maintenir le périmètre de sécurité.
- Qu'est ce que j'en fais de lui ?
- nike les ratale comme toi enculé de ta mère jnike ta mere fils de pute nik la chate à tes morts
- Ok, embarquez-le, ça lui apprendra !
- Attendez Patron, c'est pas un des échappés du CISLA ?
- Mon dieu... si !

Taïtaï réagit directement et mollarda à la figure de l'homme, faisant lâcher son emprise.
Mais son acte désespéré ne dura pas et en un instant des dizaine de coups de tazer vinrent l'assaillir sur tout le corps, il fut menotté la seconde d'après.


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- Mais quel con.
- Owiii, merci Taïtaï, c'est notre chance, go go go !
- Attends ! mais...

Je m'étais élancé comme le vent...
J'ignorais si ça allait marcher, mais bon, qui ne tente rien n'a rien.
En quelques instants à peine j'étais déjà monté sur le tas d'ordures je jetai un coup d'oeil à l'intérieur du conduit. Autour de moi j'entendais les plaintes de Taïtaï et tout le boucan lié à son arrestation qui provenait de l'autre côté du commissariat.
Quelques secondes plus tard, Louna me rejoignit sur la benne à ordure.

- Alors, on peut ?
- Ouais, ça doit être possible en se tenant sur les bords, à la Splinter Cell.
- Mais je sais pas faire ça, moi !
- Osef, essaye de me suivre.

Le temps m'était compté, je pris ma respiration à cause de l'odeur puis débuta mon ascension.
En fait, c'était plutôt simple, les parois en métal étaient pourvues de pleins d'espèces de petits joints parsemés de vis où je pouvais mettre les pieds.
En quelques minutes j'étais presque arrivé à l'intersection du conduit quand j'entendis Louna en bas qui hurlait.

- JE PEUX PAS MONTER, J'Y ARRIVE PAS.
- Rien à branler !
- M'ABANDONNE PAS !
- Si !

Les plaintes de Louna se stoppèrent alors brusquement.
Je jetai un léger regard en bas et compris qu'elle n'était plus là. J'espérais qu'elle avait fui, tant que les flics ne l'avait pas vu, ça allait... ils ne devaient pas spotted cet accès...
Bref, je réfléchis quelques instants et me hissai enfin sur le rebord... je me retrouvai alors face à une petite trappe.
C'était, en théorie, la trappe utilisée par les femmes de ménage afin de déverser les ordures, le truc c'est que j'étais à l'intérieur et que je ne savais pas trop comment l'ouvrir. Je tentai tout ce que je pu, donnant des coups de poings, tirant sur les extrémités... mais il n'y avait rien à faire, cette fichue trappe me résistait.

____


Dans le hall, Maxime se tenait debout face à ses otages.
Les détenus, Gérard et Batiste étaient assis à genoux, les mains sur la tête, avec une arme braquée sur eux.

- Vous entendez la foule ?
Ils sont là pour venir entendre qui va être le prochain à mourir.
- Faites ce qu'ils vous demandent, libérez au moins un otage.
- Euh... non.
- Mais on en peut plus, on a soif, faim... ça fait des heures.
- Possible.
- Si vous n'avez rien à perdre, pourquoi vous nous prenez en otage finalement ? Tuez nous et qu'on en finisse.
- Mais tais-toi Batiste.
- Non mais j'aimerais savoir je suis curieux, en plus on l'aide même pas à trouver celui qu'il cherche, et lui non plus il ne cherche pas, on ne fait qu'attendre, ça rime à quoi ?
- La fatigue vous fait flancher, inspecteur ?
- Je veux juste comprendre vos motivations.
- Eh bien, disons je ne pensais pas que l'ampleur allait être aussi importante et...
- ... bien sûr que si c'est un commissariat majeur de la ville ! En pleine matinée, vous vous attendiez à quoi ?
- Laissez-moi finir inspecteur... n'oubliez pas que je tiens une arme...
-Emmenez-moi avec vous, on va trouver celui que vous cherchez.
- Vous espérez quoi là ? Essayer de me couillonner ? Je suis intelligent vous savez.
- Je ne comprends pas, tout ça rime à rien !
- Sachez que, les lieux étant totalement isolés, j'ai tout mon temps. SI JE VEUX TUER CE SALOPARD JE LE FERAI ! ET QUAND JE VEUX, MAINTENANT LAISSEZ-MOI !
- Je ne comprend PAS !
- JE SAIS, OWIII ÇA JE SAIS !
- Vous êtes vraiment fou...
- Moi, fou ? Non, je suis juste plus lucide des dangers du monde que vous.
- Mais VOUS êtes un des danger du monde, c'est vous qui créez ce danger à l'instant.
- TAISEZ-VOUS ! TAISEZ-VOUS ! Vous ne savez pas ce que j'ai vécu ! Il y a quatre ans j'ai été kidnappé par un sale pédophile de merde ! Pendant des jours j'ai été séquestré dans une cave à me faire violer, moi et mes amis ! Et bien sur vous n'avez rien fait, rien fait pour retrouver Robert Cisleauk !!! RIIIIEEENNN !
- Cisleauk ?

Ce nom fit frissonner Batiste, le policier devient pâle et eut soudain du mal à reprendre sa respiration.

- Oui, Cisleauk ! Heureusement que cet accident d'avion était là pour le tuer, vous n'avez RIEN FAIT VOUS !
- Mais Robert Cisleauk est mort avant hier soir, pendant l'évasion du CISLA, il avait été caché par le directeur du centre durant des années...
- Quoi ?
- Mais le résultat est le même, il est mort.
- Il était... vivant... Mais Yvette ne m'a jamais rien dit.
VOUS ÊTES TOUS DES MENTEURS ! (
- Attend calme-toi ! Moi aussi je connais bien Robert Cisleauk. C'était il y a quatre ans, un soir dans un petit commissariat de quartier, Marcel et Gérard...
-.. c'est moi.
- On reçu un appel d'un hôtel, apparemment un pédophile venait de louer une de leur chambre. Donc ils y sont tout deux allés et...
-... et on a bien trouvé sa camionnette de poilce. Il est ensuite arrivé avec deux petits enfants.
On l'a arrêté, ainsi qu'un gamin qui se cachait sous le camion.
- Ce même gamin qui est un des évadés du CISLA à présent. Mais, c'était une erreur... Bref, ils furent tous les deux enfermés dans ce commissariat.
- C'est une longue histoire mais le gamin s'est échappé, une fois de plus, et c'est en tentant de le retrouver que Marcel, mon collègue de l'époque, est mort dans un accident de voiture.
- JE M'EN FOUS !!! (
- Attends..le point important est que Robert lui a réussit à s'échapper de sa cellule quand le commissariat a été déserté par Marcel, le soir.
- Robert était libre dans le commissariat quand j'ai été appelé. A l'époque je n'étais qu'un nouveau. J'ai été chargé de surveiller les lieux pendant que la police était partit découvrir ce qui s'était passé pour Marcel. Quand ils sont partis et que je me suis retrouvé seul, moi aussi, j'ai été violé. J'ai cru que je n'allais jamais m'en remettre... mais tu vois, Je suis bien là, je suis bien vivant et en quatre ans j'ai grimpé les échelons et je suis devenu inspecteur !
On peut se remettre de ce genre de blessure... Cisleauk était un salaud de première... je suis d'accord avec toi, on est pareille finalement ! Fais-moi confiance et pose ton arme, s'il te plaît.
- Je... je ... Et ma sœur est morte aussi.

Les jambes de Maxime se mirent à flageoler, il se laissa alors tomber en arrière et s'assit brutalement sur le sol, sous le choc. Il tenta de reprendre ses esprits, regarda fixement les otages en face de lui... puis inséra son arme doucement dans sa bouche.

- Non ne fais pas ça !
- C'est la fin de tout manière...

La gâchette fut presque intérieurement pressée quand soudain, dans le hall, un groupe de huit racailles fit éruption.

- NIK TA MERE ON VA TE NIKER TOI !!!
- GO GO GO LES GARS !!!
- NIK TA MERE LA POLICE
- TU VA CREVVER FILS DE PUTTE
- AAAAAHHHHAAAA
- ON BIGGRAAAAVVVVVEEEEEEE !!!

Maxime sursauta... Il sortit alors immédiatement la deuxième arme qu'il avait dans sa poche puis tira à dix reprises sur les assaillants qui fonçaient sur lui.

---

To be continued...