# Jérôme courut, courut aussi vite qu'il le put. A la sortie, il arbore une jolie couleur jaune à cause du colza. La sortie discrète était loupée. Bien sûr, personne ne le prit en stop. Son téléphone portable sonne. Jérôme regarde le message qu'il vient de recevoir. Ses femmes venaient de le quitter avec son enfant. Elle venait d'apprendre que ceux qui gardaient le patron en otage seraient poursuivis. Au courant du passé de son époux, elle venait de le quitter. Désormais, il était en double instance de divorce. Abattu, il marche au bord de la route pendant des heures, jusqu'à marcher en somnolant. Soudain, un camion bruyant arrive rapidement derrière lui en grands coups de klaxon. Il se retourne vivement. Trop tard.

Trois jours plus tard, il ouvre les yeux dans un hôpital. Autour de lui, deux vieilles femmes, vêtus de la tenue classique des infirmières. Un grand cri se fait entendre.

<<Mirta ! Il ouvre les yeux ! On fait quoi ?
Mirta : Je ne sais pas moi, demande lui comment il va !
Cécile : Bonjour monsieur, je suis Cécile, c'est moi et Mirta qui vous avons soignés.
Jérôme : Hunn... Où suis-je ?
Mirta : Vous êtes à l'hôpital Monseigneur Nicolas, à Lyon. Vous avez eu un léger accident, vous avez été percuté par un camion.
Jérôme : Je peux sortir dans combien de temps ?
Cécile : Ingérez cela et vous pouvez sortir. Vous n'avez eu aucune contusion, juste un évanouissement, un vrai miracle.>>

Jérome, après quelques secondes pour reprendre son souffle, ingère les médicaments. Après s'être changé, il va à l'accueil et sort de l'hôpital encore un peu hagard. Un cri d'un jeune enfant se fait entendre juste à la gauche de Jérôme. Il chute et se fracasse la tête sur le sol...

<<Mirta : Monsieur, vous êtes réveillés ?
Cécile : Ouh là, il a pas eu de chance cette fois-ci.
Mirta : Je n'aurais jamais penser qu'un choc avec un enfant à vélo puisse faire tant de mal.
Jérôme : Huun, je suis où ? Heuu...
Mirta : Un enfant vous a percuté sur le parvis de l'hôpital. Dans votre malchance, vous avez eu de la chance de vous être blessé devant l'hôpital.
Cécile : Mirta, tu papotes trop, laissons le monsieur se reposer.>>

Cette fois, Jérôme était salement amoché : il venait d'éviter un traumatisme crânien de peu, avait la jambe brisée et était blessé de toute part.