Letter_to_the_World_(Les_Autres.)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Survol de la zone
Publié le 19/08/13 à 01:17:29 par Pseudo supprimé
SURVOL DE LA ZONE
Samedi 17 Mai, de nos jours.
13h30
Le soleil brille, le ciel est bleu. C’est bientôt l’été. Allons en France, en province.
Une départementale nous conduit à un petit village. MontJacques. Il faut traverser une petite forêt avant d’y arriver.
Petite bourgade. Des maisons aux murs blancs. L'une est particulièrement jolie.
Des volets d’un bleu rafraichissant, des fleurs pleines de couleurs embellissent le jardin.
Le voisin à la fenêtre laisse traîner son regard sur l’arc-en-ciel odorant. C’est un vieux monsieur, ridé, souriant.
Il profite de la vie, de ces instants paisibles qu’elle offre. On est Samedi, il fait chaud et l’air semble paresser.
Un éclat, blond.
Allons voir ça de plus près. C’est une fille, assise sur une balançoire. On ne voit pas son visage.
Son attention semble portée sur ce qu’elle tient entre ses mains.
Tout a coup, elle lève la tête et rigole. Quelques rares oiseaux s’envolent.
C’est un rire clair, de ceux qui semblent venir d’anges à la voix cristalline.
On peut voir son visage désormais.
La peau légèrement mate, des yeux bleus, un petit nez, une bouche fine. Un visage tout mignon, encadré par des cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules. Une jolie adolescente. 17 ans environ, sûrement au lycée.
C'est Zoé.
Elle relit le sms qu'elle vient de recevoir.
Son manque d'originalité la fait sourire. C'est si plat ! Elle a l'impression de relire le même encore et encore.
Quels bons à rien ces garçons !
Et vas-y que je montre mes muscles, et vas-y que j'essaie de t'impressionner, que je fais le macho, que je m'écrase devant mes copains, mes parents, ma copine.
Que je t'envoie un poème digne d'une série insipide de télévision.
Ce sms est un de ce genre. Tellement pathétique !
Surtout venant quelqu'un qui claironne qu'il ferait tout pour elle, qu'il l'aime plus que tout.
Il ne s’est pas trop embêter. De toute façon, quelque que soit la beauté de sa syntaxe, cela serait revenu au même.
C’est son copain.
Enfin plus pour longtemps. Le temps de rédiger un sms, une phrase.
"C'est plus possible entre nous, désolée."
Envoi.
Zoé se lève, et part en fredonnant chez une amie. Libre, comme si rien ne s’était passé.
De toute façon, c’est pas comme si c’était important. Pas comme si c’était l’homme de sa vie. Pas comme si elle l’aimait !
Il était pas très beau de toute façon. Mais bon, elle avait passé du bon temps avec lui, Mais c’est fini, elle en a marre.
Alors on casse, et on attend le suivant. Il devrait pas trop tarder, les garçons se jettent à ses pieds. Un clin d’œil, un sourire et c’est dans la poche. Trop facile.
Elle a plus rien à faire maintenant. On est Samedi, elle fait pas ses devoirs, juste le strict minimum pour suivre l’année sans trop se faire taper sur les doigts. Pis les devoirs c’est pour les intellos et les lèches-culs. Elle prend une chaise longue et se couche. Histoire de prendre le soleil. Elle commencer à somnoler. Pas étonnant avec cette chaleur. Elle va donc dans sa maison chercher de la crème solaire et s’en applique sur le corps. Elle retourne bronzer.
Un cycliste dans la rue. Il avance péniblement. Arrivé à la hauteur de la maison de Zoé, il lui lance un « Salut ! » plein d’entrain, ce à quoi Zoé répond par un vague grognement, sans daigner ouvrir les yeux. Il poursuit donc sa route.
1h après, Zoé se réveille. 3 nouveaux messages. Tous de Mélanie. C’est sa meilleure amie. Elle lui demande de passer chez elle et si elle est d’accord pour aller à la piscine toutes les deux.
« J’arrive, je me prépare. »
20 minutes plus tard, Zoé part de chez elle. A pied, cela ne lui prendra pas plus de 3 minutes pour rejoindre Mélanie.
Samedi 17 Mai, de nos jours.
13h30
Le soleil brille, le ciel est bleu. C’est bientôt l’été. Allons en France, en province.
Une départementale nous conduit à un petit village. MontJacques. Il faut traverser une petite forêt avant d’y arriver.
Petite bourgade. Des maisons aux murs blancs. L'une est particulièrement jolie.
Des volets d’un bleu rafraichissant, des fleurs pleines de couleurs embellissent le jardin.
Le voisin à la fenêtre laisse traîner son regard sur l’arc-en-ciel odorant. C’est un vieux monsieur, ridé, souriant.
Il profite de la vie, de ces instants paisibles qu’elle offre. On est Samedi, il fait chaud et l’air semble paresser.
Un éclat, blond.
Allons voir ça de plus près. C’est une fille, assise sur une balançoire. On ne voit pas son visage.
Son attention semble portée sur ce qu’elle tient entre ses mains.
Tout a coup, elle lève la tête et rigole. Quelques rares oiseaux s’envolent.
C’est un rire clair, de ceux qui semblent venir d’anges à la voix cristalline.
On peut voir son visage désormais.
La peau légèrement mate, des yeux bleus, un petit nez, une bouche fine. Un visage tout mignon, encadré par des cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules. Une jolie adolescente. 17 ans environ, sûrement au lycée.
C'est Zoé.
Elle relit le sms qu'elle vient de recevoir.
Son manque d'originalité la fait sourire. C'est si plat ! Elle a l'impression de relire le même encore et encore.
Quels bons à rien ces garçons !
Et vas-y que je montre mes muscles, et vas-y que j'essaie de t'impressionner, que je fais le macho, que je m'écrase devant mes copains, mes parents, ma copine.
Que je t'envoie un poème digne d'une série insipide de télévision.
Ce sms est un de ce genre. Tellement pathétique !
Surtout venant quelqu'un qui claironne qu'il ferait tout pour elle, qu'il l'aime plus que tout.
Il ne s’est pas trop embêter. De toute façon, quelque que soit la beauté de sa syntaxe, cela serait revenu au même.
C’est son copain.
Enfin plus pour longtemps. Le temps de rédiger un sms, une phrase.
"C'est plus possible entre nous, désolée."
Envoi.
Zoé se lève, et part en fredonnant chez une amie. Libre, comme si rien ne s’était passé.
De toute façon, c’est pas comme si c’était important. Pas comme si c’était l’homme de sa vie. Pas comme si elle l’aimait !
Il était pas très beau de toute façon. Mais bon, elle avait passé du bon temps avec lui, Mais c’est fini, elle en a marre.
Alors on casse, et on attend le suivant. Il devrait pas trop tarder, les garçons se jettent à ses pieds. Un clin d’œil, un sourire et c’est dans la poche. Trop facile.
Elle a plus rien à faire maintenant. On est Samedi, elle fait pas ses devoirs, juste le strict minimum pour suivre l’année sans trop se faire taper sur les doigts. Pis les devoirs c’est pour les intellos et les lèches-culs. Elle prend une chaise longue et se couche. Histoire de prendre le soleil. Elle commencer à somnoler. Pas étonnant avec cette chaleur. Elle va donc dans sa maison chercher de la crème solaire et s’en applique sur le corps. Elle retourne bronzer.
Un cycliste dans la rue. Il avance péniblement. Arrivé à la hauteur de la maison de Zoé, il lui lance un « Salut ! » plein d’entrain, ce à quoi Zoé répond par un vague grognement, sans daigner ouvrir les yeux. Il poursuit donc sa route.
1h après, Zoé se réveille. 3 nouveaux messages. Tous de Mélanie. C’est sa meilleure amie. Elle lui demande de passer chez elle et si elle est d’accord pour aller à la piscine toutes les deux.
« J’arrive, je me prépare. »
20 minutes plus tard, Zoé part de chez elle. A pied, cela ne lui prendra pas plus de 3 minutes pour rejoindre Mélanie.
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