Les_Chroniques_de_Captain_Khamsou__
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 19/08/13 à 01:17:05 par Pseudo supprimé
EPISODE 1
Un bruit strident et aigü retentit. Tous les sens du jeune garçon s'éveillèrent. Et avec une force incommensurable, il éteignit son réveil. Vincent se redressa et bailla longuement. D'un geste machinal, il sortit de son lit et partit se préparer pour sa journée de cours. Des vêtements simples, brossage de dent, un peu d'eau dans les cheveux pour virer les épis et il sortit, armé de son sac et de ses affaires de classe.
D'un pas lent et monotone, il se dirigea vers son lycée. Il était en première mais ne savait pas trop comment il y était arrivé, vu qu'il n'avait rien branlé des années précédentes. Oui parce que Vincent en était un beau. De branleur. Vivant au jour le jour, ne se préoccupant de rien et jouant lorsqu'ils étaient seul chez lui. Et c'était souvent le cas. Il n'avait pas beaucoup d'ami. Pas qu'il fut antipathique. Ni même trop timide. C'était plus par flemme. Flemme d'aller vers les autres, d'entretenir une relation... Il arriva au bout d'un moment aux portes du lycée et se dirigea alors vers sa classe. Là il s'assit à une place et attendit que le cours démarre. Un de ses rares amis s'assit à côté de lui.
Marty. Marty c'était un peu la personnification de l'incroyable. L'awesome. Encore plus amorphe que notre héros, celui-ci, lorsqu'il se réveillait, sortait des phrases ou des actions absolument extraordinaires et il était considéré par certains, dont Vincent, comme un Dieu.
Après avoir pris place, il s'allongea sur la table dans une position assez similaire à son partenaire. Le cours débuta. Vincent ne savait pas de quoi il traitait et n'y prêtait naguère. C'était trop tôt. Il en fut de même pour le cours suivant, puis leur temps de pause arriva. ils sortirent, toujours sans s'être accordé un seul mot et allèrent sur un banc et commencèrent enfin à se parler, mais toujours sans entrain. Les gens qui passaient devant eux leur jetaient un regard dédaigneux. ils étaient un peu considérés comme des losers. Puis quelqu'un vint les voir. Ce quelqu'un était un peu plus grand que notre héros, le teint mât et était accompagné d'une vingtaine de personne. C'était TaiTai, le type du lycée que tout le monde adorait. Chose étonnante sachant que c'était un wesh. Un faux wesh par ailleurs.
"Ouaiiiis, regardez qui voila sisi, les deux gros geeks de merde ! Vous faites honte au lycée !
- Poil au crustacé", répondit tout de suite Marty, ce qui eut pour conséquence une immense vague de rire.
Taitai se sentit mal à l'aise. Ne voulant pas perdre la face, il prit Marty par le col et le souleva à sa taille. La situation était très pittoresque car Marty avait au moins deux têtes de plus que lui.
"Ah, tu te payes ma tête hein ? Tu veux bouffer le goudron ?
- Laisse-le tranquille réplique Vincent.
- Pour qui tu te prends toi ? Un super-héros ? Tu ne peux rien faire face à moi !
- Tu crois que je perdrais la face contre toi ?
- Tu veux te battre ? Tu cherches la baston c'est ça ?
- Je suis las de tes conneries, va-t'en, fous-nous la paix."
Comme un chien docile, TaiTai obéit. Ce type était vraiment pitoyable. La cloche retentit et ils repartirent pour une heure de cours puis ils finirent leur matinée. N'ayant pas cours par la suite, ils décidèrent d'aller manger un truc en ville. Ils rejoignirent donc le chaînon manquant du trio. Un qui avait abandonné l'école parce qu'il travaillait encore moins que ces compères. N'ayant aucune aptitude spéciale, à part être habile de ses mains, il s'était lancé dans la pizza, après avoir fabriqué un genre de kiosque. Contrairement à Vincent et Marty, Ken était du genre... Surexcité.
"HEY LES KEUPINS !!! JE SUIS LÀ !
- Salut Ken, répondirent les deux autres d'une voix monotone.
- Alors, vous allez bien ? Ca s'est bien passé ce matin les cours ? Vous voulez une pizza ? Allez, je vous la faix moiti... Non gratos ! Vous êtes mes potes après tout !
- Jambon fromage pour moi. Et toi Marty ?
- ... Ah salut Ken.
- Je te fais pareil que Vincent, no souçaï mec !
- Ça marche les affaires en ce moment ?
- Ouais, trop du potiron mec ! J'ai vendu au moins trois pizzas hier ! J'ai failli battre mon record qui est à cinq !
- Arrête de les offrir...
Ils mangèrent ensuite, entre amis. Personne ne vint passer de commande mais cela n'atténua pas le morale de Ken.
Ils passèrent du temps à trois à se parler. Vincent s'était enfin réveillé (au contraire de Marty, mais lui était toujours dans un état de sommeil) et Ken enchaînait les blagues avec humour. Puis, soudainement, le temps s'assombrit. les nuages s'amoncelèrent en fracas et devinrent noirs.
-Oula, on dirait qu'il va y avoir un orage ! Je vais ranger mon stand, de toute façon je pense que personne ne viendra.
Après avoir rangé son kiosque dans son... Garage, ils s'abritèrent chez Ken et démarrèrent une partie de Smash Bros. et tout de suite, quelque chose attira l'attention de Vincent. Il ne jouait que rarement à ce jeu vidéo et il venait d'apercevoir un personnage à l'allure ultra-classe. Il revêtait une combi bleu moulante, et un superbe casque rouge orné d'un Faucon doré, tout comme l'étaient ses gants et ses bottes. instinctivement, il choisit ce personnage et au moment où il appuya sur A, un cri retentit.
Regardant à droite à gauche, Vincent se questionna sur l'origine du bruit.
"Hé, vous avez entendu ?
- Non.
- De quoi ? De quoi ? Le match a commencé hein ! Je vais te mettre la misère à Douglas !
- Douglas ?
- Captain Falcon ! Allez dépêche-toi !"
Remettant ce mystère à plus tard, Vincent se dépêcha de découvrir son personnage. un personnage adroit, rapide, et surpuissant... Puis vers les 20 heures, il se mit en route vers chez lui. Il voyait déjà le programme du soir : Ordi et jeux. Il ne ferait pas ses devoirs évidemment, quel perte de temps pour pas grand chose... Hélas.
Il n'avait toujours pas plu mais le temps restait très couvert. Arrivé devant chez lui, il constata que la porte était grande ouverte. Étrange vu la paranoïa de sa mère. Il entra, tout était éteint. Il appela ses parents, habituellement là à cette heure-ci mais lorsqu'il entra dans la cuisine, il les vit, tout deux, allongés par terre.
N'étant pas enclin à en croire ses yeux, il se dirigea vers sa mère et lui tira le bras en l'invitant à se lever. Aucune réponse. Lorsqu'il la retourna, il faillit lui recracher à la tête la pizza de midi. Son ventre avait été ouvert et la moitié de ses organes avaient été mangés. De même pour son père. La peur prit Vincent dans ses bras. Un bout de verre tomba à terre. Instinctivement, il se retourna et ce qu'il vit le terrifia.
Un homme avec des cheveux descendant jusqu'aux épaules et à la peau très pâle le regardait droit dans les yeux. Son corps disparaissait dans un veste noire et déchirée. Ses yeux étaient rouges et il avait des canines anormalement longue. Du sang coulaient des pourtours de sa bouche. Premier coup de tonnerre.
"Ah... Te voilà...
- Moi ? Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu leur as fait ?
- Je les ai mangé. Et je vais te manger.
- Pourquoi ? POURQUOI TU LES AS MANGE ? J'ALLAIS ENFIN AVOIR MA NOUVELLE CARTE GRAPHIQUE !
- Hein ? Cela ne te plonge pas dans une colère inébranlable ?
- Bien sûr que si, comment je vais l'avoir c'te putain de carte, tu veux que je bosse ou quoi ?
- Euh... J'ai bouffé tes parents.
- Ouais ouais. Et tu veux me bouffer ? T'es qu'un gros morfale.
- Euh... Que... Allez Satanus, bouffe-le, fais comme Papa a dit ou il va être très mécontent, se dit-il pour s'encourager. Attention j'arrive !
Il sauta d'un bout à l'autre de la pièce mais Vincent avait déjà eu le temps de se saisir d'une bouteille de vin et de la lui fracasser sur la tête. Tandis que Satanus se roulait par terre de douleur, notre héros lui donnait des coups de pied. Le démon se releva et sortit en courant de la maison. Vincent le suivit en hurlant comme un taré, une bouteille de Coca vide à la main. le meurtrier se volatilisa dans l'ombre et le gentil tomba à genou, essoufflé. Il ne savait plus où donner de la tête. Et aussi stupide que cela put paraître, il se mit à courir. Il courut, toujours tout droit, il semblait qu'il n'y avait aucun obstacle qui ne s'interposait devant lui. Lorsqu'il releva la tête, il avait quitté la ville et se trouvait dans une sorte de forêt. Dans un second coup de tonnerre, des trombes d'eau se mirent à tomber mais Vincent n'en avait que faire.
Il ralentit et marche devant lui d'un pas assuré, mais il tremblait. De froid, la pluie ça mouille.
Il trouva vite une sorte de gros rocher qui lui fournirait une sorte d'abri temporairement. Il s'assit sur les feuilles encore secs qui parsemaient le sol et regarde fixement devant lui. Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant ? Il ne savait même pas où il était. Puis quelque chose attira son regard. Une forme rouge, posé là par terre. La pluie lui brouillait la vision et il ne comprenait pas ce que c'était. Il décida d'aller voir, de toute façon, il n'avait rien à faire.
Il s'aperçut qu'il s'agissait en fait d'un misérable slip rouge. Il ne prit pas la peine de se demander comment il était arrivé là. il le saisit et le tendit devant lui. Il n'avait rien de spécial, si ce n'est qu'il avait l'air indestructible. Vincent eut soudain une envie de le mettre. De toute façon, personne ne le verrait. Et il s'en fichait. il le baissa et mit ses deux jambes dedans et le remonta lentement. Son c?ur battait de plus en plus vite étrangement. Puis lorsqu'il arriva à position, le slip s'échappa des mains du garçon et s'écrasa contre son bassin. Vincent ressentit tout à coup un bien-être incroyable.
La pluie ne l'atteignait plus, comme si elle était repoussée. Une vague d'énergie envahit Vincent. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête et partirent en arrière, sauf une unique mèche. Étrangement, il se sentit en pleine forme. Il fit un pas maladroit et rien ne se passa. puis un autre. Dommage, Vincent s'imaginait déjà tel Superman, en train de voler dans les cieux. Par dépît, il frappa dans un tronc d'arbre. Tronc d'arbre qui se fracassa en deux.
Vincent resta bouche bée, contemplant son poing qui n'avait aucune égratignure. Puis il fit un léger saut. Sans effet. Sans se décourager, il se mit à courir, courir, courir de plus en plus vite. Il n'avait jamais couru aussi vite et là alors, il sauta en l'air, avec le désir, l'envie, de s'envoler. Et là l'incroyable arriva, il ne retomba point.
Un bruit strident et aigü retentit. Tous les sens du jeune garçon s'éveillèrent. Et avec une force incommensurable, il éteignit son réveil. Vincent se redressa et bailla longuement. D'un geste machinal, il sortit de son lit et partit se préparer pour sa journée de cours. Des vêtements simples, brossage de dent, un peu d'eau dans les cheveux pour virer les épis et il sortit, armé de son sac et de ses affaires de classe.
D'un pas lent et monotone, il se dirigea vers son lycée. Il était en première mais ne savait pas trop comment il y était arrivé, vu qu'il n'avait rien branlé des années précédentes. Oui parce que Vincent en était un beau. De branleur. Vivant au jour le jour, ne se préoccupant de rien et jouant lorsqu'ils étaient seul chez lui. Et c'était souvent le cas. Il n'avait pas beaucoup d'ami. Pas qu'il fut antipathique. Ni même trop timide. C'était plus par flemme. Flemme d'aller vers les autres, d'entretenir une relation... Il arriva au bout d'un moment aux portes du lycée et se dirigea alors vers sa classe. Là il s'assit à une place et attendit que le cours démarre. Un de ses rares amis s'assit à côté de lui.
Marty. Marty c'était un peu la personnification de l'incroyable. L'awesome. Encore plus amorphe que notre héros, celui-ci, lorsqu'il se réveillait, sortait des phrases ou des actions absolument extraordinaires et il était considéré par certains, dont Vincent, comme un Dieu.
Après avoir pris place, il s'allongea sur la table dans une position assez similaire à son partenaire. Le cours débuta. Vincent ne savait pas de quoi il traitait et n'y prêtait naguère. C'était trop tôt. Il en fut de même pour le cours suivant, puis leur temps de pause arriva. ils sortirent, toujours sans s'être accordé un seul mot et allèrent sur un banc et commencèrent enfin à se parler, mais toujours sans entrain. Les gens qui passaient devant eux leur jetaient un regard dédaigneux. ils étaient un peu considérés comme des losers. Puis quelqu'un vint les voir. Ce quelqu'un était un peu plus grand que notre héros, le teint mât et était accompagné d'une vingtaine de personne. C'était TaiTai, le type du lycée que tout le monde adorait. Chose étonnante sachant que c'était un wesh. Un faux wesh par ailleurs.
"Ouaiiiis, regardez qui voila sisi, les deux gros geeks de merde ! Vous faites honte au lycée !
- Poil au crustacé", répondit tout de suite Marty, ce qui eut pour conséquence une immense vague de rire.
Taitai se sentit mal à l'aise. Ne voulant pas perdre la face, il prit Marty par le col et le souleva à sa taille. La situation était très pittoresque car Marty avait au moins deux têtes de plus que lui.
"Ah, tu te payes ma tête hein ? Tu veux bouffer le goudron ?
- Laisse-le tranquille réplique Vincent.
- Pour qui tu te prends toi ? Un super-héros ? Tu ne peux rien faire face à moi !
- Tu crois que je perdrais la face contre toi ?
- Tu veux te battre ? Tu cherches la baston c'est ça ?
- Je suis las de tes conneries, va-t'en, fous-nous la paix."
Comme un chien docile, TaiTai obéit. Ce type était vraiment pitoyable. La cloche retentit et ils repartirent pour une heure de cours puis ils finirent leur matinée. N'ayant pas cours par la suite, ils décidèrent d'aller manger un truc en ville. Ils rejoignirent donc le chaînon manquant du trio. Un qui avait abandonné l'école parce qu'il travaillait encore moins que ces compères. N'ayant aucune aptitude spéciale, à part être habile de ses mains, il s'était lancé dans la pizza, après avoir fabriqué un genre de kiosque. Contrairement à Vincent et Marty, Ken était du genre... Surexcité.
"HEY LES KEUPINS !!! JE SUIS LÀ !
- Salut Ken, répondirent les deux autres d'une voix monotone.
- Alors, vous allez bien ? Ca s'est bien passé ce matin les cours ? Vous voulez une pizza ? Allez, je vous la faix moiti... Non gratos ! Vous êtes mes potes après tout !
- Jambon fromage pour moi. Et toi Marty ?
- ... Ah salut Ken.
- Je te fais pareil que Vincent, no souçaï mec !
- Ça marche les affaires en ce moment ?
- Ouais, trop du potiron mec ! J'ai vendu au moins trois pizzas hier ! J'ai failli battre mon record qui est à cinq !
- Arrête de les offrir...
Ils mangèrent ensuite, entre amis. Personne ne vint passer de commande mais cela n'atténua pas le morale de Ken.
Ils passèrent du temps à trois à se parler. Vincent s'était enfin réveillé (au contraire de Marty, mais lui était toujours dans un état de sommeil) et Ken enchaînait les blagues avec humour. Puis, soudainement, le temps s'assombrit. les nuages s'amoncelèrent en fracas et devinrent noirs.
-Oula, on dirait qu'il va y avoir un orage ! Je vais ranger mon stand, de toute façon je pense que personne ne viendra.
Après avoir rangé son kiosque dans son... Garage, ils s'abritèrent chez Ken et démarrèrent une partie de Smash Bros. et tout de suite, quelque chose attira l'attention de Vincent. Il ne jouait que rarement à ce jeu vidéo et il venait d'apercevoir un personnage à l'allure ultra-classe. Il revêtait une combi bleu moulante, et un superbe casque rouge orné d'un Faucon doré, tout comme l'étaient ses gants et ses bottes. instinctivement, il choisit ce personnage et au moment où il appuya sur A, un cri retentit.
Regardant à droite à gauche, Vincent se questionna sur l'origine du bruit.
"Hé, vous avez entendu ?
- Non.
- De quoi ? De quoi ? Le match a commencé hein ! Je vais te mettre la misère à Douglas !
- Douglas ?
- Captain Falcon ! Allez dépêche-toi !"
Remettant ce mystère à plus tard, Vincent se dépêcha de découvrir son personnage. un personnage adroit, rapide, et surpuissant... Puis vers les 20 heures, il se mit en route vers chez lui. Il voyait déjà le programme du soir : Ordi et jeux. Il ne ferait pas ses devoirs évidemment, quel perte de temps pour pas grand chose... Hélas.
Il n'avait toujours pas plu mais le temps restait très couvert. Arrivé devant chez lui, il constata que la porte était grande ouverte. Étrange vu la paranoïa de sa mère. Il entra, tout était éteint. Il appela ses parents, habituellement là à cette heure-ci mais lorsqu'il entra dans la cuisine, il les vit, tout deux, allongés par terre.
N'étant pas enclin à en croire ses yeux, il se dirigea vers sa mère et lui tira le bras en l'invitant à se lever. Aucune réponse. Lorsqu'il la retourna, il faillit lui recracher à la tête la pizza de midi. Son ventre avait été ouvert et la moitié de ses organes avaient été mangés. De même pour son père. La peur prit Vincent dans ses bras. Un bout de verre tomba à terre. Instinctivement, il se retourna et ce qu'il vit le terrifia.
Un homme avec des cheveux descendant jusqu'aux épaules et à la peau très pâle le regardait droit dans les yeux. Son corps disparaissait dans un veste noire et déchirée. Ses yeux étaient rouges et il avait des canines anormalement longue. Du sang coulaient des pourtours de sa bouche. Premier coup de tonnerre.
"Ah... Te voilà...
- Moi ? Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu leur as fait ?
- Je les ai mangé. Et je vais te manger.
- Pourquoi ? POURQUOI TU LES AS MANGE ? J'ALLAIS ENFIN AVOIR MA NOUVELLE CARTE GRAPHIQUE !
- Hein ? Cela ne te plonge pas dans une colère inébranlable ?
- Bien sûr que si, comment je vais l'avoir c'te putain de carte, tu veux que je bosse ou quoi ?
- Euh... J'ai bouffé tes parents.
- Ouais ouais. Et tu veux me bouffer ? T'es qu'un gros morfale.
- Euh... Que... Allez Satanus, bouffe-le, fais comme Papa a dit ou il va être très mécontent, se dit-il pour s'encourager. Attention j'arrive !
Il sauta d'un bout à l'autre de la pièce mais Vincent avait déjà eu le temps de se saisir d'une bouteille de vin et de la lui fracasser sur la tête. Tandis que Satanus se roulait par terre de douleur, notre héros lui donnait des coups de pied. Le démon se releva et sortit en courant de la maison. Vincent le suivit en hurlant comme un taré, une bouteille de Coca vide à la main. le meurtrier se volatilisa dans l'ombre et le gentil tomba à genou, essoufflé. Il ne savait plus où donner de la tête. Et aussi stupide que cela put paraître, il se mit à courir. Il courut, toujours tout droit, il semblait qu'il n'y avait aucun obstacle qui ne s'interposait devant lui. Lorsqu'il releva la tête, il avait quitté la ville et se trouvait dans une sorte de forêt. Dans un second coup de tonnerre, des trombes d'eau se mirent à tomber mais Vincent n'en avait que faire.
Il ralentit et marche devant lui d'un pas assuré, mais il tremblait. De froid, la pluie ça mouille.
Il trouva vite une sorte de gros rocher qui lui fournirait une sorte d'abri temporairement. Il s'assit sur les feuilles encore secs qui parsemaient le sol et regarde fixement devant lui. Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant ? Il ne savait même pas où il était. Puis quelque chose attira son regard. Une forme rouge, posé là par terre. La pluie lui brouillait la vision et il ne comprenait pas ce que c'était. Il décida d'aller voir, de toute façon, il n'avait rien à faire.
Il s'aperçut qu'il s'agissait en fait d'un misérable slip rouge. Il ne prit pas la peine de se demander comment il était arrivé là. il le saisit et le tendit devant lui. Il n'avait rien de spécial, si ce n'est qu'il avait l'air indestructible. Vincent eut soudain une envie de le mettre. De toute façon, personne ne le verrait. Et il s'en fichait. il le baissa et mit ses deux jambes dedans et le remonta lentement. Son c?ur battait de plus en plus vite étrangement. Puis lorsqu'il arriva à position, le slip s'échappa des mains du garçon et s'écrasa contre son bassin. Vincent ressentit tout à coup un bien-être incroyable.
La pluie ne l'atteignait plus, comme si elle était repoussée. Une vague d'énergie envahit Vincent. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête et partirent en arrière, sauf une unique mèche. Étrangement, il se sentit en pleine forme. Il fit un pas maladroit et rien ne se passa. puis un autre. Dommage, Vincent s'imaginait déjà tel Superman, en train de voler dans les cieux. Par dépît, il frappa dans un tronc d'arbre. Tronc d'arbre qui se fracassa en deux.
Vincent resta bouche bée, contemplant son poing qui n'avait aucune égratignure. Puis il fit un léger saut. Sans effet. Sans se décourager, il se mit à courir, courir, courir de plus en plus vite. Il n'avait jamais couru aussi vite et là alors, il sauta en l'air, avec le désir, l'envie, de s'envoler. Et là l'incroyable arriva, il ne retomba point.
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