~~ Chapter Eleven ~~

-C'est partit... (Remarquez la correction d'un chapitre à l'autre )

Je m'élança donc dans ce désert de lave et de terres désolés... Le craquement des roches fondus s'écroulant sur le sol me fascinait... Ces geysers de lave en fusion, ce sol rouge feu , couvert de veines bouillonnantes, tous cela, ça me fascinait... Je n'en était pas moins prudent par cette fascination, mais je pense que je prêtais plus attention au décor flamboyant qu'aux éventuels menaces... Enfin, a vrai dire, ici, tout était une menace... M'élançant donc sur un chemin d'infortune, mon regard s'étalant sur les splendides laves recrachées du sol chaud. Soudain, un bruit inhabituel dans ce genre d'endroit. Un bruit de pas, métallique, sur la roche ramollie par la chaleur torride des flammes. Je me retourna. Rien. Je tournais sur moi même, cherchant cette tapette robotique. Oui, je ne me faisait pas d'illusion, un bruit de pas métallique, c'était forcément un de ces humanoïdes gay que j'avais déjà combattu maintes fois. Mais rien. Absolument rien. Continuant à tourner sur moi même, faisant des cercles, chacun dans un sens différent, pour ne pas avoir la tête qui tourne. Cela aurait été dommage qu'un ennemi surgisse à ce moment là...

Mais là, je la vis, cette mauviette robotique. J'écarta les doigts de ma main gauche, vous savez, celle qui avait maintenant une dague dans sa paume... Il s'élança vers moi. En fait, il était assez loin, a peu près à l'endroit où se trouvait la porte de l'ascenseur je dirait... Quelques mètres devant moi, il ralentit, et se mit à marcher, assez rapidement, vers moi. Une fois à portée, j'ouvrit grand ma main droite, la mit à plat, et la lui mit très violemment dans le visage. Il tourna la tête sous le choc, et la retourna vers moi assez rapidement. Sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit, je lui enfonça ma dague au niveau de la jugulaire, l'enfonçant au maximum. Un cri robotique affreux s'en suit. Je retira la dague, et du liquide gris bleu jaillit de sa jugulaire. On pouvait voir quelques câbles électrique dépassait. Il se tint le cou, au niveau de la blessure. Là, dans un élan de courage et d'adrénaline, je plaça ma main gauche à l'horizontale, au niveau de son crâne, et sur mon flanc droit, la ramena très rapidement vers mon flanc gauche, en lui tranchant violemment le visage. De nouveau un cri. Le choc le fit carrément faire un demi tour sur lui même, et en plus de se tenir sa première blessure, il se tenait désormais le visage.

La rage que j'avais accumulé depuis mes dernières défaites commençait à remonter, et je me remémorer mon passage à tabac. Je n'en pouvais plus, je me devais de lui faire endurer ce que ses petits camarades m'avait fait endurer. Ma main droit vint s'accrocher à mon poignet gauche, et mon coude droit éclata son dos courbé métallique. Il s'écrasa au sol. Il tenta de se relever. Bam, un coup de pied dans le dos. Il se retrouva a plat ventre, les jambes et les bras écartés. Je m'assis sur son dos, tourna sa tête à 90°, et lui enfonça en un cri de rage ma dague dans l'oeil. Je tournais en même temps la dague, pendant que je lui filais de violent coups de coude à la tête. Je retira la dague, et lui trancha ce qui lui servait de tête. Là, le fameux liquide jaillit sur le sol de son corps sans tête. Je me retrouvais donc avec son crâne tout de fer dans les mains. Je me releva, filant au passage un petit coup de pied sur son corps inanimé.

Soudain, dans un terrible brouhaha , j'aperçu le sol tremblait. Je dis "aperçu" car en quelques secondes, je m'étais retrouvé allongé sur le sol, à côté de ma victime, fixant le plafond, mon corps tremblant. Je roula, afin de me retrouver sur le ventre, et mis mes bras au dessus de ma tête. J'entendais de fracassant bruit de pas, comme si Godzilla venait de débarquer, qu'il était furax parce qu'on venait de le réveillé, et qu'on lui avait dit que King Kong avait insulté sa mère. Puis un grand cri, une sorte de cri de reptile . D'un très gros reptile alors... Là, on aurait pu penser qu'il avait cesser sa marche tonitruante, et qu'il cherchait quelqu'un ou quelque chose. Le quelqu'un, ça pouvait être moi, le quelque chose, l'autre robot que j'avais annihiler en quelques secondes. J'enleva mes bras, et tourna la tête vers ce qui pouvait être une bête, tout ça, très lentement. Là, je fut prit d'une grande stupeur. La rage s'estompa peu à peu, et le terreur m'envahi.

Devant moi se tenait une bête mythique gigantesque. Le corps couvert d'écailles vermillon, des ailes gigantesque, des cornes sur haut de la tête, oui, c'était bien un dragon devant moi! Ce monstre me fixa, quelques secondes, avant de pousser un hurlement qu'un sourd entendrai. Je mis mes mains sur mes oreilles, afin d'éviter à mes tympans de souffrir plus qu'ils souffraient actuellement. Quelques flammes discrètes émanait de son nez et de sa bouche. Il valait mieux donc que je me tienne à distance de cette bête. Je pu voir aussi qu'il y avait des humanoïdes à ses pieds. Pour que vous voyiez un peu combien mesure le dragon, les humanoïdes font à peu près 1m70, je dirais. Bah, vous pensez que ça, ça fait un ongle de ses pattes pour lui, et vous pouvez voir à peu près sa taille. J'avais toujours ce crâne métallique entre les mains, je posa les yeux dessus, puis sur mon adversaire. Dans un réflexe, surement à cause de la bague, je lui envoya le crâne dessus. Il se le prit en plein dans le visage, et il avait souffert. Avant qu'il ne réagisse, je pris le corps du robot mort, tourna sur moi même, et lui lança dessus, il se le prit dans le ventre, mais ne réagit pas.

-Bon, faut que je vise la tête... Mais vu sa taille, ça risque d'être chaud!