<h1>Noelfic</h1>

Operation_Switchback


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 4

Publié le 19/08/13 à 01:16:46 par Pseudo supprimé

Je tiens à dire, qu'ici, l'histoire se passe en 1984, mais la narration est considérée comme si c'était le Miller de 2034 qui parle. Du coup, il y a le passé et le présent dans les parties narratives :ok:

:globe: :cd: ~~ Opération Switchback ~~ :cd: :globe:

30 Octobre 2034
Salle d’interrogatoire n°15

« Le début de l’Opération Switchback, démarrait à Varadero. En effet, après un mois de recherches par les analystes de Langley, nous avions réussi à débusquer plusieurs officiers des Forces Spéciales Soviétiques et du KGB. Leur plan, consistait à frapper l’Occident de l’intérieur. Cuba, était un pays qui pouvait faire transiter des armes pour toute l’Amérique du Sud, voir même jusqu’aux Etats-Unis. Deux unités étaient en charge du dossier, contre l’Opération des Rouges. Chacun portait un nom selon les deux services d’espionnage. Switchback était l’Opération de l’Unité Raiders de la CIA, soit la mienne, Heartbreaker était celle mené par trois agents de la NSA, et qui se déroulait à l’intérieur des Etats-Unis pour contrer la menace de la Mafia Russe. L’équipe envoyée était composée de Gérald Trenton, Ryan Rutherford et moi-même. Le problème c’est qu’on n’avait pas la moindre idée de là où ils se planquaient, et au lieu de chercher à travers tout le pays, nous avons attendu dans ce bar au bord de la plage, patiemment, tel un ours attendant sa proie… »

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14 Aout 1984
Bar de la plage de Varadero, Cuba
Sgt Chris Miller, Division des Activités Spéciales
Objectif : Trouver et Infiltrer le QG du mouvement rebelle communiste cubain
16 h 42

« Il fait sacrément chaud dis-donc ! Dommage que c’est pour le boulot qu’on est là ! pesta Rutherford
– Je serais capable de rester ici toute la journée, à regarder ces nanas qui ne demandent qu’à se faire péter la rondelle !
– Ce faire péter la rondelle oui, par toi, ça j’crois pas ! railla Trenton avant d’éclater de rire avec Rutherford.
– Je t’emmerde !
– Cible en approche, monte le son du micro. » Ordonna-t-il en reprenant son sérieux.

Assis à notre table, au coin du bar, les murs étaient bardés de fanions d’équipes de soccer. C’était comme une paillote de la taille d’un rade miteux de Brooklyn, sans qu’il y eût de véritable porte d’entrée. Nous vîmes un blond aux yeux bleus vêtus d’une chemise blanche et d’un pantacourt marron, pénétrer dans l’établissement. Je pris une gorgée de mon Whiskey et fit semblant de regarder aux alentours. Tandis que Rutherford, le petit blond aux allures de surfeur californien, porta l’écouteur du récepteur à son oreille gauche, Trenton fit semblant d’être intéressé aux avances d’une jeune prostituée qui trémoussait sa poitrine sur son visage. Après avoir échangé avec le barman, la cible partit d’un pas décidé.

« C’est bon, on a ce qu’il faut. Emportez le micro, Miller prend le volant. » dit Ryan en me donnant les clés de notre voiture.

Trenton repoussa les avances de la jeune femme, et partit régler la note, tout en prenant soin d’extraire le micro planqué sous le bar. Nous récupérâmes notre voiture dans le parking de la plage. C’était une Oldsmobile Toronado de 1972, selon mes souvenirs. J’allumai une cigarette, mit le contact, et nous prîmes la route.

« Alors où va-t-on ? demandai-je.
– Le mec a dit qu’une cargaison d’AK-47 arriverait par la Marina Tarara, à minuit et quart, c’est pas loin de La Havane.
– On a deux solutions possibles, soit on attaque la cargaison dans le port et on demande ou se trouve le QG, soit à partir du port, on les prend en filature jusqu’à nous mener au QG directement, proposa Gérald, qu’en pensez-vous ?
– Je pense qu’on a moins de chance à arracher nos infos par un prisonnier qu’on butera ensuite. Mieux vaut les suivre, et on pourra organiser un bon plan d’attaque. décidais-je.
– C’est la meilleure solution, nous allons passer la nuit à la Marina, donc préparez vos jumelles. » répondit Trenton.

Après environ une demi-heure de route, à plein tube, cheveux aux vents façon roi de la route, dont cette dernière était dotée de pas mal de crevasse, nous étions enfin arrivés à la Marina, et l’air marin venait nous titiller les narines. Il y avait d’énormes containers de toutes les couleurs, différents cargos de plusieurs nationalités…Enfin un port très mal entretenu, parce que tout ce qui était métallique, était rouillé. Nous nous étions cachés derrière un container de Kröeiner Industries, qui fabriquait des composants électroniques expérimentaux sur des objets du quotidien. Enfin bref, aux aguets de tout mouvements suspects, nous entendions des bruits de moteurs de camions qui arrivaient, tout feux allumés passer devant nous, sans apercevoir notre cachette.

« C’est eux, démarre, et te fais pas repérer ! m’ordonna Trenton.
– C’est parti. »

Et en parlant de filature, ça c’était pas de la filature de pédé… Putain… Cent quarante et un kilomètres à maintenir une vitesse de quarante kilomètres par heure. Je m’en souviens parce qu’à force de maintenir la pédale d’accélération à environ un dixième de l’écrasement total, j’en ai eu des fourmilles dans la jambe ! Rutherford assis sur le siège passager, fumais des clopes à tour de bras, et il se trémoussait à l’écoute de cette chanteuse cubaine la… Celia Cruz je crois. Gérald et moi, discutions un peu de tout et de rien, de musique parce que le rock comme on l’avait connu à l’époque avait disparu pour laisser place au disco et aux autres conneries du genre. On faisait en sorte de se placer à trois véhicules civils de la cible, afin de ne pas se retrouver complètement à découvert. Bref, au bout de deux heures et demie de route, nous étions arrivés à La Havane, une putain de belle ville, gangréné par notre présence et celle des communistes. Les rues étaient pleine à craquer de monde, de la musique passait, les gens s’interpellait tellement le vacarme était rude…Enfin… Y avait énormément d’agitation quoi… Les véhicules ennemis continuaient leur route en passant par deux étroites avenues totalement déserte.

« On s’arrête, on continue à pied. C’est beaucoup trop louche ce silence… dis-je en stoppant la voiture à l’angle de la première avenue.
– Ouais, soyez vigilants, et gardez votre main sur vos flingues au cas où sa tournerait mal. » Ajouta Gérald, d’un flegme implacable.

Nous descendions du véhicule, et nous progressions d’un pas furtif vers l’objectif. Treton fit signe de s’arrêter. Il jeta un rapide coup d’œil à l’angle de la rue. Il y découvrit que les véhicules avaient pénétrés dans un entrepôt abandonné gardé par quatre personnes à l’entrée, et surement bien plus à l’intérieur. On savait qu’à trois, il était impossible de prendre d’assaut le bâtiment. Trenton s’éclaircit la gorge, et dit :

« Vous pensez ce que je pense les gars ?
– Un petit sabotage dans les règles ? lançais-je accompagné d’un sourire sournois.
– Ouais ! Une petite explosion ça devrait le faire ! soutint Ryan.
– Va falloir contacter “Andy”, préparez-vous les enfants, on tape demain dans la soirée. Rutherford, tu vas te poster sur le toit du bâtiment d’en face avec ton fusil de sniper, et tu notes chaque entrée et sortie de leur QG, s’ils bougent tous au couvert de la nuit, c’est mort ! ordonna Gérald avec un bon tempérament de leader.
– Compris. acquiesça l’intéressé.
– Miller, toi et moi, on va aller au restaurant de notre contact à Cuba, je prends le volant cette fois.
– Vous me rapporterez un peu de bouffe ? ajouta Ryan aux airs de rapaces.
– Prend cette barre de chocolat et cette canette de Coke… proposais-je avant de me faire couper par Trenton.
– Tu te balade avec de la bouffe sur toi ?
– Hey ! Parfois j’ai soif, la barre chocolatée c’est celle que j’ai pas mangé au bar de tout à l’heure !
– Merci mec, bon bonne chance de votre côté les gars !
– La même pour toi ! » répondis-je en faisant signe de la main

A SUIVRE…

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