Alexandre est contre la porte donnant sur le toit. Il tente de l'ouvrir, mais le tournevis dans la poignée l'en empêche. Il frappe très fort sur la porte pour que son frère le laisse passer. Il entend alors Pierre se poser contre la porte et enlever le tournevis. Alex ne peut pas ouvrir parce que son frère est assis avec son dos sur la porte.

Alex : "Pierre... Tu m'entends ?"
Pierre : "Je veux que tu partes..."
Alex : "Mec... Arrête tes conneries. Tu ne vas pas faire ça."
Pierre : "J'ai déjà essayé 2 fois. Jamais 2 sans trois, non ?"
Alex : "This is bullshit, tu vaut mieux que ça."
Pierre : "Tu le sais que je vaut rien... Tu sais ce que j'ai fait."
Alex : "Ça change rien... Tu restes mon frère, j'ai besoin de toi."
Pierre : "C'est des conneries ce que tu me dis. Tu t'es déjà débrouillé très bien sans moi."
Alex : "Mais qu'est-ce que je vais faire sans toi ?"
Pierre : "Ce que tu fais depuis toujours."
Alex : "Ne meurs pas..."
Pierre : "Je ne peux pas te promettre ça. Elle a failli mourir par ma faute..."
Alex : "Elle te pardonnera, j'en suis sûr."
Pierre : "Personne n'a pu la retrouver."
Alex : "Je vais la retrouver pour toi, tu verras qu'elle va te pardonner. Promets-moi de ne rien faire tant que je ne suis pas revenu."
Pierre : "Je te le promets."

Alexandre redescendit les escaliers et ressorti du bâtiment. Tout le monde veut savoir ce qui a été dit, Christia, la police, la bande, les journalistes et même des passants inconnus d'Alexandre.
Amaury et Guillaume décident d'accompagner Alex qui part en silence loin de la scène.

Amaury : "Mec, tu vas où ?"
Alex : "Mon frère a décidé d'en finir avec lui-même depuis un accident de voiture il y a 2-3 ans de ça. Il conduisait, une fille a été fauché. Je dois retrouver cette fille, et m'assurer qu'elle pardonne à mon frère."
Guillaume : "Et elle est où cette fille ?"
Alex : "Personne ne sait, mais je sais où trouver sa mère."

Alex et ses 2 acolytes allèrent donc tous les 3 trois dans la banlieue de Nouméa en prenant le bus pour aller voir la mère de celle qui pourrait sauver Pierre. Ils sont les seuls à prendre le bus pour sortir de la ville ce jour là. Le bus pour partir qu'ils prennent est vide, mais en croisant celui qui va vers le centre, ils remarquent qu'il est plein.
Sans compter les 10aines de personnes qu'ils ont vu attendre un bus non plein pour aller voir l'attraction du jour.

Alex est assis seul dans le fond, Guillaume et Amaury sont 2 rangées devant. Les sièges sont de piètres qualités, le plastiques est brûlé, des tags sur les vitres et sur le dossier d'en face.
Le bus en lui même date des années 70, le bruit est infernal et il n'arrête pas de trembler. Alex a sa tête posée contre la vitre, il regarde la ville s'éloigner. Amaury et Guillaume discutent devant.

Amaury : "Comment se fait-il que tu connaisses "bien" Léa ?"
Guillaume : "T'es pas le premier qu'elle a charmé..."
Amaury : "Il y a eu un truc entre toi et elle ?"
Guillaume : "Je suis aussi victime que toi. Elle m'a laissé aussi, c'est pour ça que je sais que c'est mort entre vous deux."
Amaury : "C'est dur de l'oublier."
Guillaume : "Oui... Elle a ce pouvoir là."

Le bus arrive finalement à destination, dans un quartier assez pauvre. Les maisons tombent en ruines. Des vieux se bourrent la gueule sur la voie public, des mobylettes débarquent à fond, manquant de tuer une vieille dame.
Les 3 amis arrivent devant la maison. Alex appui sur la sonnette. Une dame dans la cinquantaine ouvre la porte. Elle semble très fatigué.

*dame* : "Qui êtes-vous ?"
Alex : "Je suis Alex un ami de votre fille."
*dame* : "Ma fille... Elle avait encore des amis ?"
Alex : "Avait ?"
*dame* : "Quel genre d'amis êtes vous ? Vous ne saviez même pas que ma fille est morte..."