# Chapitre 1

Je me présentais devant le Lycée aux alentours de 8h45, après une marche intensive pour y arriver. Je restais alors devant ne sachant pas trop quoi faire, quand j'y vis tous les autres rentrer par la porte principale, je fis de même et je me retrouvais au milieu de la cour tout seul

Je branchais alors mon Ipod fièrement acquis pendant les vacances de dernier. Je mis une musique qui me plaisait bien, puis j'allais m'asseoir sur un banc tout seul, voyant tous les autres entassés en bandes de potes, je me sentant un peu seul, exclus, mais bon c'était comme ça toute ma vie, alors a quoi bon.

Après quelques écoutes de mes groupes préférés, je sentais une main se poser sur mon épaule, je me retournais en hâte, quand je vis Ludovic, un mec de l'année dernière, c'était le seul qui avait été un minimum sympa avec moi. J'enlevais mes écouteurs, sans éteindre le baladeur

- Ba Benjamin, qu'est ce que tu fous tout seul ? T'es dans quelle classe ?
- Heu quoi ?
- Ba faut aller voir là-bas, y'a les papiers de toutes les classes, faut chercher son nom
- Ah okay heu merci
- Ba dépêche toi les cours commencent dans 5 minutes, les profs principales vont venir chercher leur classe.

Je me levais encore une fois sans le regarder, puis en marchant rapidement, je me dirigeais vers les papiers pour voir ma classe. Il y avait de moins en moins de monde, autour des papiers, les gens savaient leur classe, plus d'intérêt pour eux de rester aux alentours. Je commençais alors a la classe de 2°1 pour aller jusqu'à celle de 2°7, pour trouver ma classe, la 2°8. Voilà ma classe, voyons si je connais quelqu'un, ou si les noms ne m'inspirent pas

OUF !!

Je poussais un grand cri de soulagement sous les regards des quelques voisins, mais OSEF de ça, je connais personne dans la classe, tant mieux, j'espère que mon année sera tranquille. J'attendais alors devant le papier quand notre prof principal vint nous chercher. C'était un gros monsieur aux cheveux blancs assez court. En montant les escaliers, derrières mes camarades, je regardais la plupart d'entre eux. Ça va, ils ont l'air cool, j'vais pouvoir enfin peut être devenir un Yes-Life.