La_Montee
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 19/08/13 à 01:14:43 par Pseudo supprimé
Salle vidéo d’Harakat-ul-Mujahdin
Sous-sol d’un bâtiment, Iran, Téhéran
Une semaine plus tard, 16 h 40, heure locale
« Zahir, la caméra et les têtes sont prêtes ? dit un fière arabe aux yeux émeraude.
– Tout est prêt Général Al-Uzmahri, on tourne la vidéo à votre commandement. Répondit un jeune à la barbe superbement taillée.
– D’accord, nous allons enfin pouvoir montrer au monde occidental la puissance des armées d’Allah, et aucune de ces saletés d’infidèles ne va survivre ! » ajouta le commandant dans un puissant rire bondissant dans la pièce.
Le Général Hamid Al-Uzmahri, une sacrée tête pensante machiavélique, allait enfin arriver à ses fins : anéantir le monde occidental. Aux yeux des pays de l’ouest, il est considéré comme un fou. Au Moyen-Orient, il va être considéré comme le nouveau prophète, une version évoluée de Mahomet. Hamid Al-Uzmahri partait dans un nouveau type de croisade, la plus grosse inquisition de l’histoire, à coup d’armes de destruction massive. Ses cheveux noirs, magnifiquement peignés en arrière, étaient dissimulés par son képi blanc pur de général de l’armée iranienne. Arrangeant son costume aussi blanc que son couvre-chef, bardé de médailles et de décorations militaires, il se racla la gorge une dernière fois avant de passer son message de mise en garde envers l’Occident. Hamid prit une inspiration profonde, expira silencieusement, et fit signe du pouce à son jeune caméraman, de sa magnifique main gantée.
« Aujourd’hui, nous renaissons en une nation unie, face à la traitrise et à la corruption ! hurla-t-il en balayant le vide du revers de la main. Nous avions tous confiance en cet homme pour emmener notre grande nation vers une nouvelle ère de prospérité. Mais comme la monarchie précédente la révolution, il a conspiré avec l’ouest uniquement pour assouvir ses intérêts personnels. cita-t-il de manière tonitruante, l’accord passé en 2013 entre les Etats-Unis et l’Iran, sur l’arrêt des programmes de recherches sur le nucléaire. La collusion engendre l’esclavage et nous refusons l’esclavage ! Le temps est venu de montrer notre vraie force. Ils sous-estiment notre résolution ! Montrons-leur qu’ils ne nous font pas peur ! gronda-t-il encore sous le regard émerveillé de ses sous-fifres. En un peuple uni, nous libérerons nos frères du joug de l’oppression infidèle. Nos armées sont fortes, et notre cause est juste. En ce moment même, nos armées se rapprochent de leurs objectifs, ainsi, nous restaurerons l’indépendance d’une grande nation passée. NOUS RESTAURERONS L’INDEPENDANCE DE L’IRAN ET DU MONDE MUSULMAN ! tonna de manière monstrueuse le général quinquagénaire. Notre noble croisade a débutée. Aussi vrai qu’ils ont dévastés les pays de nos frères, nous dévasterons les leurs. Nos nombreux collaborateurs qui nous aident à travers ce monde de corruption sous le joug de l’infidèle occident, nous ont apporté l’objet destiné à l’ « l’apocalypse » de votre monde sale, et persécuteur ! poursuit-il, tandis que le caméraman fit un zoom sur les bombes. Américains, Européens, Israéliens, votre domination a assez duré. Il est temps maintenant de rendre les armes, et de fuir, la tête basse, si vous ne voulez pas que vos familles soient anéanties par notre Holocauste ordonné et aidé par Allah et sa toute-puissance ! Notre président, ce traitre de Youssef Al-Jahaamad, mourra bientôt…C’est maintenant que l’Iran et le monde musulman vont reprendre leur force d’antan, c’est maintenant, que VOUS, l’occident…allez mourir ! » conclua-t-il en mimant de se trancher la gorge.
Le jeune caméraman semblait encore retourné par ce discours majestueux. Il coupa la caméra, et ne put contenir sa joie de féliciter son supérieur. Ce dernier, encore sous l’émotion aussi, souffla un bon coup, enleva son couvre-chef et donna ses ordres :
« Zahir, envoyez la vidéo à Rakeem et dites-lui de mettre la vidéo sur Internet.
– Ne serait-il pas plus judicieux d’envoyer la vidéo aux chaines de télévision ?
– Elle passera à la télévision, et puis je veux avoir des commentaires, voir ce qu’en pensent les gens et les attirer de notre côté. D’enrôler des jeunes, des jeunes qui sont dans nos villes cibles et qui mèneront un recrutement de masse dans ces villes, afin de pouvoir mener une guerre intérieur. En plus de cela, nous attirons les Américains ici-même, sans qu’ils se doutent que la guerre se passera chez eux. Je ne serais qu’un simple acteur de tout ce théâtre destructeur, dans mon palais, en Chine. expliqua calmement et avec quintessence son plan de génie.
– En parlant, de la Chine, auriez-vous encore besoin des services de la société Vigourous Dragon ?
– Le commando qui nous apporté les bombes ? Oui, promettez leur une augmentation de vingt pourcents, pour qu’ils gardent le palais, et pour former nos combattants dans notre nouveau camp au Waziristân.
– Bien mon général, la vidéo sera mise en ligne dès ce soir et nos collaborateurs vont se charger de toutes les modalités avec les Vigourous Dragon. » acquiesça Zahir, tel un chien fidèle.
Vigourous Dragon, une société militaire privée chinoise, a été formée par un ancien commandant de l’armée populaire de libération chinoise, Hu Pham-Hao, à la fin des années 1990. Leur objectif principal était d’abord de protéger les célébrités et personnes influentes étrangères lors de leurs séjours dans les contrées chinoises. Lors de l’année 2013, la société militaire chinoise avait contribué à la libération d’otage d’un bateau Iranien croisant dans le Golfe d’Aden, par des pirates somaliens. Le général Al-Uzmahri s’y trouvait à bord, et avait finalement conclu un partenariat avec Vigourous Dragon. A la démission douteuse de Mahmoud Ahmadinejad lors de l’hiver 2012, Youssef Al-Jahaamad, prit la tête du pays, et fit stopper la recherche nucléaire en échange de la vente d’avion de type F-16 américain. Ces derniers en vendirent une cinquantaine au cours l’année suivante. Le général des armées Hamid Al-Uzmahri, un nostalgique de l’ère Ahmadinejad, se sentant trahi par ce pacte avec son plus grand ennemi, déserta l’armée avec un tiers de l’effectif du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Malgré sa désertion, Hamid avait encore le bras long et joua de ses contacts pour armer ce qu’il appelait son « jeunes corps de révolution », un groupe de combat dont les soldats sont recrutés dans les fins fonds de la pauvreté iranienne, âgé entre 14 et 22 ans. Passé 22 ans, ils intégraient l’ «Armée de Révolution Musulmane. »
Zahir prit sa modeste voiture, une Iran Khodro Peykan, copie conforme de la Chrysler Hillman Hunter, roula en direction de l’appartement de Rakeem Quayaram. Zahir était un ancien commando des Forces Qods, dont son mentor dans les forces spéciales était le général Hamid Al-Uzmahri. Il avait suivi son mentor jusqu’ici, en désertant son unité dans le plus grand secret. Quant à Rakeem, il servit dans le génie militaire, spécialisé en informatique. Il sortit diplômé de la prestigieuse université californienne de Stanford, avec les honneurs. Il lui était possible de pénétrer n’importe quelle base de données. Il était à l’origine des codes de cryptage de toutes les bases de données des services de renseignements de tous les pays du Moyen-Orient.
Le bras droit du général arriva devant la porte d’entrée de l’appartement après une bonne vingtaine de minutes de trajet. Il descendit de son véhicule, et partit en petite foulée vers l’appartement. Il pénétra dans le bâtiment, dont les murs étaient parsemés de fissures aussi large que l’avant-bras d’une femme, d’un pas décidé, sauta de quatre à quatre les marches de l’escalier en bois et reprit son souffle devant la porte avant de toquer à trois reprises sur la porte en bois tout effrité.
« Ouais, ouais j’arrive ! » cria Rakeem à travers l’appartement.
La porte s’ouvrit dans un affreux grincement, laissant place à un homme légèrement barbu, coiffé d’une raie à droite et portaient de magnifique lunettes légèrement argenté dans l’encadrure de la porte, souriant et heureux de voir Zahir.
« Mon ami ! lança Zahir avant de s’entrelacer dans les bras de Quayaram et de se faire la bise.
– Content de te voir ! Entre je t’en prie, dit-il tout en s’écartant du passage. J’imagine que c’est pour la vidéo ?
– Tout juste. Ah si tu avais vu le général s’exprimer avec cette fougue de lion enragé, tu en serais tout retourné. répondit Zahir d’un ton euphorique.
– Le général Al-Uzmahri est une grande figure. Vivement que cette putain de marionnette qu’est Al-Jahaamad brûle aux côtés des infidèles.
– Patience mon ami ! Je peux te garantir qu’il brulera avec ces chiens, mais avant d’assouvir notre revanche, le général veut que l’Occident se chie dessus. Tu pourrais poster la vidéo sur Youtube ? Personne ne sait le faire au camp.
– Et c’est pour ça que t’as besoins de mes services ? Mais y a pas plus facile ! s’esclaffa le génie.
– Ajoute quelques touches personnelles et fait en sorte que ton ordinateur ne soit pas traçable lors de la mise en ligne. Tu ne tiens pas à te faire épingler par les bâtards de la C.I.A. ?
– Y a pas de souci, j’ai des algorithmes permettant d’être totalement intraçable ! J’ai activement suivi leurs cours quand j’étais à Stanford pour être aussi calé sur le sujet ! renvoya Rakeem d’un ton de plaisantin.
– On te l’a déjà dit que tu étais génial ? répliqua Zahir en tenant le hacker par les épaules. Aller, je dois te laisser, et faut que la vidéo soit postée ce soir aux environs de vingt heures ! lui ordonna-t-il avant de s’en aller.
– Y a pas de problème, elle sera pile à l’heure ! » cria Rakeem en levant le pouce en signe d’acquiescement.
Zahir sortit avec hâte du bâtiment, s’épongea le front et reprit sa voiture. Avant de démarrer, il prit son téléphone afin de joindre Tarik, l’homme qui ne jure que par l’argent. Il composa le numéro, et porta le mobile à son oreille. Sous la chaleur tapante du soleil, il s’essuya le front avant que son interlocuteur décroche :
« Oui ? commença Tarik l’air monocorde.
– C’est Zahir, je t’appelle à propos des nouveaux ordres, et des nouveaux paiements pour les Vigourous Dragon. Appelle le chinois, et promet lui une augmentation de salaire de vingt pourcents, à condition qu’ils gardent le palais du général, et s’ils forment nos combattants dans notre camp du Waziristân. ordonna-t-il durement.
– Bien compris, vivement le début de l’opération… répondit le comptable.
– Ouais…Allah Wakbar. » répliqua-t-il avant de raccrocher son téléphone.
Le début de l’opération médiatique était en place. Il manquait juste le regard des spectateurs, mais eux…Ils étaient prêts !
 
Sous-sol d’un bâtiment, Iran, Téhéran
Une semaine plus tard, 16 h 40, heure locale
« Zahir, la caméra et les têtes sont prêtes ? dit un fière arabe aux yeux émeraude.
– Tout est prêt Général Al-Uzmahri, on tourne la vidéo à votre commandement. Répondit un jeune à la barbe superbement taillée.
– D’accord, nous allons enfin pouvoir montrer au monde occidental la puissance des armées d’Allah, et aucune de ces saletés d’infidèles ne va survivre ! » ajouta le commandant dans un puissant rire bondissant dans la pièce.
Le Général Hamid Al-Uzmahri, une sacrée tête pensante machiavélique, allait enfin arriver à ses fins : anéantir le monde occidental. Aux yeux des pays de l’ouest, il est considéré comme un fou. Au Moyen-Orient, il va être considéré comme le nouveau prophète, une version évoluée de Mahomet. Hamid Al-Uzmahri partait dans un nouveau type de croisade, la plus grosse inquisition de l’histoire, à coup d’armes de destruction massive. Ses cheveux noirs, magnifiquement peignés en arrière, étaient dissimulés par son képi blanc pur de général de l’armée iranienne. Arrangeant son costume aussi blanc que son couvre-chef, bardé de médailles et de décorations militaires, il se racla la gorge une dernière fois avant de passer son message de mise en garde envers l’Occident. Hamid prit une inspiration profonde, expira silencieusement, et fit signe du pouce à son jeune caméraman, de sa magnifique main gantée.
« Aujourd’hui, nous renaissons en une nation unie, face à la traitrise et à la corruption ! hurla-t-il en balayant le vide du revers de la main. Nous avions tous confiance en cet homme pour emmener notre grande nation vers une nouvelle ère de prospérité. Mais comme la monarchie précédente la révolution, il a conspiré avec l’ouest uniquement pour assouvir ses intérêts personnels. cita-t-il de manière tonitruante, l’accord passé en 2013 entre les Etats-Unis et l’Iran, sur l’arrêt des programmes de recherches sur le nucléaire. La collusion engendre l’esclavage et nous refusons l’esclavage ! Le temps est venu de montrer notre vraie force. Ils sous-estiment notre résolution ! Montrons-leur qu’ils ne nous font pas peur ! gronda-t-il encore sous le regard émerveillé de ses sous-fifres. En un peuple uni, nous libérerons nos frères du joug de l’oppression infidèle. Nos armées sont fortes, et notre cause est juste. En ce moment même, nos armées se rapprochent de leurs objectifs, ainsi, nous restaurerons l’indépendance d’une grande nation passée. NOUS RESTAURERONS L’INDEPENDANCE DE L’IRAN ET DU MONDE MUSULMAN ! tonna de manière monstrueuse le général quinquagénaire. Notre noble croisade a débutée. Aussi vrai qu’ils ont dévastés les pays de nos frères, nous dévasterons les leurs. Nos nombreux collaborateurs qui nous aident à travers ce monde de corruption sous le joug de l’infidèle occident, nous ont apporté l’objet destiné à l’ « l’apocalypse » de votre monde sale, et persécuteur ! poursuit-il, tandis que le caméraman fit un zoom sur les bombes. Américains, Européens, Israéliens, votre domination a assez duré. Il est temps maintenant de rendre les armes, et de fuir, la tête basse, si vous ne voulez pas que vos familles soient anéanties par notre Holocauste ordonné et aidé par Allah et sa toute-puissance ! Notre président, ce traitre de Youssef Al-Jahaamad, mourra bientôt…C’est maintenant que l’Iran et le monde musulman vont reprendre leur force d’antan, c’est maintenant, que VOUS, l’occident…allez mourir ! » conclua-t-il en mimant de se trancher la gorge.
Le jeune caméraman semblait encore retourné par ce discours majestueux. Il coupa la caméra, et ne put contenir sa joie de féliciter son supérieur. Ce dernier, encore sous l’émotion aussi, souffla un bon coup, enleva son couvre-chef et donna ses ordres :
« Zahir, envoyez la vidéo à Rakeem et dites-lui de mettre la vidéo sur Internet.
– Ne serait-il pas plus judicieux d’envoyer la vidéo aux chaines de télévision ?
– Elle passera à la télévision, et puis je veux avoir des commentaires, voir ce qu’en pensent les gens et les attirer de notre côté. D’enrôler des jeunes, des jeunes qui sont dans nos villes cibles et qui mèneront un recrutement de masse dans ces villes, afin de pouvoir mener une guerre intérieur. En plus de cela, nous attirons les Américains ici-même, sans qu’ils se doutent que la guerre se passera chez eux. Je ne serais qu’un simple acteur de tout ce théâtre destructeur, dans mon palais, en Chine. expliqua calmement et avec quintessence son plan de génie.
– En parlant, de la Chine, auriez-vous encore besoin des services de la société Vigourous Dragon ?
– Le commando qui nous apporté les bombes ? Oui, promettez leur une augmentation de vingt pourcents, pour qu’ils gardent le palais, et pour former nos combattants dans notre nouveau camp au Waziristân.
– Bien mon général, la vidéo sera mise en ligne dès ce soir et nos collaborateurs vont se charger de toutes les modalités avec les Vigourous Dragon. » acquiesça Zahir, tel un chien fidèle.
Vigourous Dragon, une société militaire privée chinoise, a été formée par un ancien commandant de l’armée populaire de libération chinoise, Hu Pham-Hao, à la fin des années 1990. Leur objectif principal était d’abord de protéger les célébrités et personnes influentes étrangères lors de leurs séjours dans les contrées chinoises. Lors de l’année 2013, la société militaire chinoise avait contribué à la libération d’otage d’un bateau Iranien croisant dans le Golfe d’Aden, par des pirates somaliens. Le général Al-Uzmahri s’y trouvait à bord, et avait finalement conclu un partenariat avec Vigourous Dragon. A la démission douteuse de Mahmoud Ahmadinejad lors de l’hiver 2012, Youssef Al-Jahaamad, prit la tête du pays, et fit stopper la recherche nucléaire en échange de la vente d’avion de type F-16 américain. Ces derniers en vendirent une cinquantaine au cours l’année suivante. Le général des armées Hamid Al-Uzmahri, un nostalgique de l’ère Ahmadinejad, se sentant trahi par ce pacte avec son plus grand ennemi, déserta l’armée avec un tiers de l’effectif du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Malgré sa désertion, Hamid avait encore le bras long et joua de ses contacts pour armer ce qu’il appelait son « jeunes corps de révolution », un groupe de combat dont les soldats sont recrutés dans les fins fonds de la pauvreté iranienne, âgé entre 14 et 22 ans. Passé 22 ans, ils intégraient l’ «Armée de Révolution Musulmane. »
Zahir prit sa modeste voiture, une Iran Khodro Peykan, copie conforme de la Chrysler Hillman Hunter, roula en direction de l’appartement de Rakeem Quayaram. Zahir était un ancien commando des Forces Qods, dont son mentor dans les forces spéciales était le général Hamid Al-Uzmahri. Il avait suivi son mentor jusqu’ici, en désertant son unité dans le plus grand secret. Quant à Rakeem, il servit dans le génie militaire, spécialisé en informatique. Il sortit diplômé de la prestigieuse université californienne de Stanford, avec les honneurs. Il lui était possible de pénétrer n’importe quelle base de données. Il était à l’origine des codes de cryptage de toutes les bases de données des services de renseignements de tous les pays du Moyen-Orient.
Le bras droit du général arriva devant la porte d’entrée de l’appartement après une bonne vingtaine de minutes de trajet. Il descendit de son véhicule, et partit en petite foulée vers l’appartement. Il pénétra dans le bâtiment, dont les murs étaient parsemés de fissures aussi large que l’avant-bras d’une femme, d’un pas décidé, sauta de quatre à quatre les marches de l’escalier en bois et reprit son souffle devant la porte avant de toquer à trois reprises sur la porte en bois tout effrité.
« Ouais, ouais j’arrive ! » cria Rakeem à travers l’appartement.
La porte s’ouvrit dans un affreux grincement, laissant place à un homme légèrement barbu, coiffé d’une raie à droite et portaient de magnifique lunettes légèrement argenté dans l’encadrure de la porte, souriant et heureux de voir Zahir.
« Mon ami ! lança Zahir avant de s’entrelacer dans les bras de Quayaram et de se faire la bise.
– Content de te voir ! Entre je t’en prie, dit-il tout en s’écartant du passage. J’imagine que c’est pour la vidéo ?
– Tout juste. Ah si tu avais vu le général s’exprimer avec cette fougue de lion enragé, tu en serais tout retourné. répondit Zahir d’un ton euphorique.
– Le général Al-Uzmahri est une grande figure. Vivement que cette putain de marionnette qu’est Al-Jahaamad brûle aux côtés des infidèles.
– Patience mon ami ! Je peux te garantir qu’il brulera avec ces chiens, mais avant d’assouvir notre revanche, le général veut que l’Occident se chie dessus. Tu pourrais poster la vidéo sur Youtube ? Personne ne sait le faire au camp.
– Et c’est pour ça que t’as besoins de mes services ? Mais y a pas plus facile ! s’esclaffa le génie.
– Ajoute quelques touches personnelles et fait en sorte que ton ordinateur ne soit pas traçable lors de la mise en ligne. Tu ne tiens pas à te faire épingler par les bâtards de la C.I.A. ?
– Y a pas de souci, j’ai des algorithmes permettant d’être totalement intraçable ! J’ai activement suivi leurs cours quand j’étais à Stanford pour être aussi calé sur le sujet ! renvoya Rakeem d’un ton de plaisantin.
– On te l’a déjà dit que tu étais génial ? répliqua Zahir en tenant le hacker par les épaules. Aller, je dois te laisser, et faut que la vidéo soit postée ce soir aux environs de vingt heures ! lui ordonna-t-il avant de s’en aller.
– Y a pas de problème, elle sera pile à l’heure ! » cria Rakeem en levant le pouce en signe d’acquiescement.
Zahir sortit avec hâte du bâtiment, s’épongea le front et reprit sa voiture. Avant de démarrer, il prit son téléphone afin de joindre Tarik, l’homme qui ne jure que par l’argent. Il composa le numéro, et porta le mobile à son oreille. Sous la chaleur tapante du soleil, il s’essuya le front avant que son interlocuteur décroche :
« Oui ? commença Tarik l’air monocorde.
– C’est Zahir, je t’appelle à propos des nouveaux ordres, et des nouveaux paiements pour les Vigourous Dragon. Appelle le chinois, et promet lui une augmentation de salaire de vingt pourcents, à condition qu’ils gardent le palais du général, et s’ils forment nos combattants dans notre camp du Waziristân. ordonna-t-il durement.
– Bien compris, vivement le début de l’opération… répondit le comptable.
– Ouais…Allah Wakbar. » répliqua-t-il avant de raccrocher son téléphone.
Le début de l’opération médiatique était en place. Il manquait juste le regard des spectateurs, mais eux…Ils étaient prêts !
 
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