<h1>Noelfic</h1>

Operation_Black_Mesa


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 1

Publié le 19/08/13 à 01:14:15 par Pseudo supprimé

C’était juste une mission de sauvetage. C’est ce qu’on croyait. C’est ce qu’ils nous avaient fait croire. Ils nous ont révélé la véritable mission uniquement quand il fut trop tard pour faire demi-tour.

Je m’appelle Wilson Sheppard. J’ai été engagé dans l’armée à l’âge de 23 ans. J’en ai 26 à présent. Aujourd’hui, le 21 juin 2015, j’ai été envoyé en mission de sauvetage avec quatre autres soldats : Larry Cooper, Dimitri Blavatski, Jim Parker, Max Wayne, et notre Lieutenant, Olivier Williams. Un accident avait eu lieu à Black Mesa, un complexe scientifique ultra-secret, caché quelque part sous le désert du Nouveau-Mexique. Nos supérieurs sont restés assez flous sur l’accident, ils nous ont juste donné un plan du secteur G de Black Mesa, là où l’accident s’était déclenché. La mission était simple : entrer dans le complexe, trouver le plus de survivants possibles et les ramener à la surface. Nous ne devions pas quitter le secteur G pour nous enfoncer dans les profondeurs de Black Mesa, ce dernier étant un véritable labyrinthe s’étendant sur des kilomètres en souterrain.

L’hélicoptère qui nous a amené était un MH-53J Pave Low. Ce qui me surprit fut la quantité d’armes que contenait l’engin (MP5, Desert Eagle, grenades, et même un lance-roquettes). Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais je n’en fis rien. L’hélicoptère se posa sur un parking (qui était d’ailleurs la seule construction visible à des kilomètres à la ronde, hormis un barrage que j’apercevais au loin, entre deux montagnes). Une fois descendus de l’hélicoptère, le Lieutenant Williams désigna l’arsenal entreposé dedans et nous invita à nous servir. Bien que cela m’étonnât, je ne posai pas de questions et m’emparai d’un Desert Eagle. Williams souleva le lance-roquettes, puis le posa à ses pieds.

- Comme certains de vous doivent s’en douter, dit-il, si nous sommes ici, ce n’est pas pour une simple mission de sauvetage. Sinon nous n’aurions pas eu besoin de tout ça (il désigna les armes que nous tenions dans les mains). En effet, la situation est un peu plus compliquée que ça. Le gouvernement tient absolument à étouffer l’affaire. C’est pourquoi il nous a envoyé pour euh… Faire disparaître toutes les preuves.

Nous allions devoir tuer les témoins de l’incident ! Que s’était-il passé de si grave pour que le gouvernement fasse éliminer tous les survivants ?

- Vous nous avez menti ! m’exclamais-je.

- Si nous vous avions révélé la véritable nature de la mission, vous auriez sûrement refusé, répondit Williams. Mais si vous souhaitez faire marche arrière, je crains que je serai obligé de marquer dans votre rapport que vous êtes mort suite à un… regrettable accident.

Il nous regarda avec un sourire sardonique, puis il passa sa main sur son crâne rasé. Il était 11 heures. Nous transpirions tous sous nos uniformes à manches longues. Dehors, il faisait 43°C à l’ombre, mais une fois que nous serions descendus dans les profondeurs de Black Mesa, la température pouvait descendre jusqu’à 5°C, le système de chauffage ayant cessé de fonctionné.

- Bien ! s’exclama Williams. Je vois que personne ne veut rentrer à la maison. Quand nous serons là-dedans (il désigna la porte qui reliait le parking au complexe), vous ne devrez jamais baisser la garde. Economisez le plus possible vos balles. Visez toujours la tête, que ce soit un humain ou autre chose.

Un frisson d’effroi parcourut les rangs, mais personne ne dit rien. On avait tous à peu près une idée de ce qu’il se passait là-dessous, même si c’était difficile à croire. Et le lance-roquettes qu’avait pris Williams ne faisait qu’empirer mes craintes.

- On va essayer de prendre un minimum de risques, poursuivit-il. Vous ferez tout ce que je vous ordonne. Si je vous dis de tirer, vous tirez. Si je vous dis de vous cacher, vous vous cachez.

Parker leva la main. Williams lui accorda la parole.

- Mais qu’est-ce qu’il se passe, là-dedans ? C’est quoi tout ce bordel ?

- Tout ce bordel ? répondit Williams en haussant les sourcils. Eh bien messieurs, tout ce bordel, c’est des scientifiques qui ont voulu repousser les limites de la science et qui sont allés trop loin. Ne vous dites pas qu’en les éliminant vous tuez des innocents, car si la Terre risque d’être infestée d’êtres extra dimensionnels, c’est de leur faute. D’après les appels radio qu’on a reçu, c’est un vrai carnage, là-dedans. Ça m’étonnerait qu’il reste beaucoup de survivants. La plupart des êtres vivants qui sont là-dessous, c’est des saloperies venues d’un autre monde. J’en sais pas plus à leur sujet, alors faites gaffe.

Nous nous attendions tous à ce que Williams éclate de rire, qu’il se fiche de nous en disant que c’était une blague. Mais il ramassa le lance-roquettes, puis se dirigea vers la porte d’entrée. Voyant qu’on ne le suivait pas, il s’arrêta, pivota et hurla :

- EH BEN ALORS, VOUS ATTENDEZ QUOI LES FILLES?

Nous nous empressâmes de le rejoindre. Je m’approchai de Larry Cooper, le seul homme du commando que je connaissais. Nous avions suivi notre entraînement ensemble. Il était livide. Ses bras donnaient l’impression qu’ils allaient se rompre à tout moment sous le poids de sa MP5.

- Qu’est-ce que je fous là bordel ? chuchota-t-il.

- T’inquiète, ça va aller, lui répondis-je en lui donnant une tape sur l’épaule.

Du moins, c’est ce que j’espérais.

- Je vais ouvrir la porte, nous prévint Williams. En joue !

Je levai mon Desert Eagle et visai soigneusement la porte. N’importe quelle créature pouvait se cacher derrière. J’essayais de ne pas trembler. Williams donna un violent coup de pied dans la double porte de métal, qui s’ouvrit et alla frapper bruyamment le mur. Un des soldats lâcha un petit cri nerveux. Derrière la porte, un escalier s’enfonçait dans l’obscurité. Williams accrocha le lance-roquettes dans son dos et dégaina le Glock rangé à sa ceinture. Il alluma sa lampe frontale et nous fîmes de même. A ma ceinture étaient accrochés deux grenades ainsi que trois chargeurs pour mon Desert Eagle. Williams avança vers l’escalier, et le balaya de sa lampe frontale.

- La voie est libre, dit-il.

C’est ainsi que nous pénétrâmes dans le complexe scientifique de Black Mesa, ne sachant absolument pas ce qui nous attendait. Je pensai à ma famille, à ceux que j’aimais, et leur fis un adieu silencieux.

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