Creepypastas_de_Cekuriel
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Le reflet
Publié le 19/08/13 à 01:14:15 par Pseudo supprimé
Je crois que ça va faire... Trois semaines maintenant. Je me sens poussé par le besoin d'écrire tout ça dans ce petit carnet. Je le fait tant que j'en ai la force.
Pour vous mettre en garde.
Il y a deux mois, on a emménagé dans une vieille maison que mon père a hérité de son propre père, aujourd'hui décédé depuis sept ans. Tout se passa très bien, il y avait un peu de nettoyage à faire, bien sûr, mais rien de bien grave sinon. Il y avait encore quelques meubles assez vieillots, comme une grande armoire en bois sombre, dans ma chambre, avec un miroir un peu craquelé. Ou encore un vieux coffre dans le grenier, remplis de coupures de journaux illisibles.
Bref, nous avons donc emménagés, et tout ce passa très bien. Jusqu'à la troisième semaine.
Mes parents s'étaient absentés pour rendre visite aux nouveaux voisins, avec qui ils s'entendaient bien. Dès qu'ils eurent fermé la porte à clef, je me jeta sur l'ordi et invita des amis qui n'habitaient pas loin. Je n'avais pas de double des clefs de la porte d'entrée, alors je les ferait passer par la porte-fenêtre. L'un d'eux me demanda si il pouvait emmener une amie : je lui répondit oui sans aucune hésitation. Une présence féminine ne ferait pas de mal dans un groupe de mecs.
J'alla m'habiller convenablement et me peigner avec grand soin, comme à l'habitude lorsque je savais que je verrais une fille. on ne sait jamais.
Dans la salle de bain, je me lava un peu le visage, en m'aidant du miroir, puis chercha le peigne. Lorsque je l'eut enfin trouvé, je le mouilla et tenta de me peigner. Je regardais en même temps dans le miroir : je faillit lâcher le peigne.
Dans le miroir, la salle de bain était entièrement déformée. Mais ce qui m'affolla le plus, c'était mon propre reflet. Il était fixe, comme une photo qu'on aurait collé contre le miroir. J'avais beau bouger, mon reflet n'en fit rien. Petit à petit, ses yeux devinrent rouges, et il commença à sourire. Derrière lui, les murs commençait à saigner. J'entendis alors derrière moi un petit rire, accompagné d'un courant d'air sur ma nuque, comme si la personne qui riait était derrière moi.
Je n'en pouvais plus. Je sortit de la salle de bain en criant comme une fillette. Je me précipita dans ma chambre, sans oser regarder le miroir de l'armoire, et me cacha sous les draps de mon lit. Devant la porte de ma chambre, le plancher craquait, comme si quelqu'un marchait dessus. La poignée de la porte pivota légèrement, mon cœur menaçait à tout moment de lâcher, lorsque...
*BOUM BOUM BOUM*
Je sursauta et faillit tomber de mon lit. En bas, quelqu'un avait cogné contre une vitre. Je me rappela alors de mes amis, qui devaient être arrivés maintenant, et qui m'attendaient devant la porte-fenêtre en tambourinant comme des diables. Je me releva, balança les couvertures dans lesquelles j'étais empêtrés sur le lit, et me dirigea vers la porte. La poignée était dans sa position normale. J'avais des sueur froide, et je n'osais toujours pas regarder mon miroir. Je sortis de ma chambre et me précipita devant la porte-fenêtre.
Nous avons passés une excellente après-midi avec mes amis, et à ma grande déception, la fille n'était pas très belle, même si elle était sympa. Et elle avait un humour pourrit.
A vingt heures, mes amis durent partir, car leurs parents s’inquiéteraient si ils rentraient trop tard. Mes parents étaient censé être déjà rentrés. Ils étaient seulement partis chez les voisins,qui habitaient pas trop loin, alors je me dit que c'était normal qu'ils passent plus de temps là-bas. Ils prenaient leur temps. Je demanda à mes amis si je pouvais dormir chez eux. Ils me demandèrent pourquoi : je leur répondit simplement que j'avais envie, on a pas besoin d'une raison spéciale pour dormir chez un pote, si ?
Mais la véritable réponse était que je ne voulais pas me retrouver seul chez moi. Pas après ce que j'avais vu ce midi. Mais ils refusèrent, disant qu'ils ne sauraient pas si leurs parents accepteraient. Je savais qu'ils mentaient et qu'ils ne voulait pas de moi chez eux, tout simplement.
N'ayant pas d'autres choix, je décida de prendre de quoi manger et boire, prît un livre au hasard, et m'enferma dans ma chambre. Tant que mes parents ne seraient pas rentrés, je ne bougerais pas d'ici.
Une heure passa, puis deux. Mes parents étaient censés être rentrés depuis longtemps, et ils ne répondaient pas lorsque je les appelaient sur leurs portables. Je tournais lentement les pages de mon livre, sans m'intéresser à l'histoire. J'avais les yeux vitreux, je baillais.
Quelque chose heurta alors ma porte avec la force d'un rhinocéros enragé. Je sursauta une nouvelle fois et mon cœur rata un battement. La porte a faillit être arrachée de ses gonds. Nouveau coup, un peu moins fort. Et là, ce rire revint. Ce même rire que j'avais entendu ce midi, avec ce même souffle sur ma nuque. Je ne pu m'empêcher de me retourner plusieurs fois, avec crainte, mais je ne vît qu'en face de moi le mur de ma chambre. J'entendis des bruits de pas dans le couloir, derrière ma porte. Les pas s'arrêtèrent un instant, juste devant ma porte. Et quelqu'un toqua. Le rire se fît plus fort, je ne savais pas d'où il venait. Peut-être étaient-ce les murs qui se moquaient de moi ?
C'est alors que les pas recommencèrent, et ils se dirigèrent cette fois vers la salle de bain. J'entends d'ailleurs la porte se refermer un grand coup.
Exactement au même moment, les lumières s'éteignirent. Je sauta littéralement sur ma lampe torche, sous l'oreiller. Je n'osait plus bouger. Quelques minutes passèrent, puis je pris mon courage à deux mains et sortit.
Je me dirigea vers la cuisine où je pris un couteau. Simple précaution. Je me dirigea alors vers la salle de bain. Avec beaucoup d'appréhension, j'ouvrit la porte.
Je cria de peur : la baignoire et le lavabo étaient remplis de sang. Les murs saignaient eux aussi, et sur le sol se trouvait... je ne sais pas vraiment. On aurait dit des tripes. Dans le miroir, mon propre reflet me regardait. Il souriait d'un air malsain, ses yeux étaient d'un rouge sombre, et du sang gouttait de ses yeux. Je recula alors, et me dirigea vers ma chambre. Les mains tremblantes de peur, le rire résonnant toujours, et les coups ayant repris de plus belles, il est difficile pour moi de rédiger ces mots. Cela fait environ vingt minutes que j'écrit. J'ai peur... Papa, maman, quelqu'un, aidez-moi !
Je crois qu'il se passe un truc étrange avec l'armoire. Elle se met à vibrer. Je ne veux toujours pas regarder dans le miroir. D'autant plus que ma lampe torche a de plus en plus de mal à éclairer. Je vient de voir, du coin de l’œil, le miroir de l'armoire. le reflet de ma chambre était identique à celui de la salle de bain. Y compris mon propre reflet. Lentement, je tourne la tête pour y faire face. Ce sourire.. Il me fait peur. Il vient de s'accroupir, je ne sais pas ce qu'il fait, ça fait quelques minutes qu'il est comme ça.
Il commence à passer à travers le miroir ! Il me regarde, il n'arrête pas de sourire, au secours !
Le reste du carnet est taché de sang, et illisible.
Pour vous mettre en garde.
Il y a deux mois, on a emménagé dans une vieille maison que mon père a hérité de son propre père, aujourd'hui décédé depuis sept ans. Tout se passa très bien, il y avait un peu de nettoyage à faire, bien sûr, mais rien de bien grave sinon. Il y avait encore quelques meubles assez vieillots, comme une grande armoire en bois sombre, dans ma chambre, avec un miroir un peu craquelé. Ou encore un vieux coffre dans le grenier, remplis de coupures de journaux illisibles.
Bref, nous avons donc emménagés, et tout ce passa très bien. Jusqu'à la troisième semaine.
Mes parents s'étaient absentés pour rendre visite aux nouveaux voisins, avec qui ils s'entendaient bien. Dès qu'ils eurent fermé la porte à clef, je me jeta sur l'ordi et invita des amis qui n'habitaient pas loin. Je n'avais pas de double des clefs de la porte d'entrée, alors je les ferait passer par la porte-fenêtre. L'un d'eux me demanda si il pouvait emmener une amie : je lui répondit oui sans aucune hésitation. Une présence féminine ne ferait pas de mal dans un groupe de mecs.
J'alla m'habiller convenablement et me peigner avec grand soin, comme à l'habitude lorsque je savais que je verrais une fille. on ne sait jamais.
Dans la salle de bain, je me lava un peu le visage, en m'aidant du miroir, puis chercha le peigne. Lorsque je l'eut enfin trouvé, je le mouilla et tenta de me peigner. Je regardais en même temps dans le miroir : je faillit lâcher le peigne.
Dans le miroir, la salle de bain était entièrement déformée. Mais ce qui m'affolla le plus, c'était mon propre reflet. Il était fixe, comme une photo qu'on aurait collé contre le miroir. J'avais beau bouger, mon reflet n'en fit rien. Petit à petit, ses yeux devinrent rouges, et il commença à sourire. Derrière lui, les murs commençait à saigner. J'entendis alors derrière moi un petit rire, accompagné d'un courant d'air sur ma nuque, comme si la personne qui riait était derrière moi.
Je n'en pouvais plus. Je sortit de la salle de bain en criant comme une fillette. Je me précipita dans ma chambre, sans oser regarder le miroir de l'armoire, et me cacha sous les draps de mon lit. Devant la porte de ma chambre, le plancher craquait, comme si quelqu'un marchait dessus. La poignée de la porte pivota légèrement, mon cœur menaçait à tout moment de lâcher, lorsque...
*BOUM BOUM BOUM*
Je sursauta et faillit tomber de mon lit. En bas, quelqu'un avait cogné contre une vitre. Je me rappela alors de mes amis, qui devaient être arrivés maintenant, et qui m'attendaient devant la porte-fenêtre en tambourinant comme des diables. Je me releva, balança les couvertures dans lesquelles j'étais empêtrés sur le lit, et me dirigea vers la porte. La poignée était dans sa position normale. J'avais des sueur froide, et je n'osais toujours pas regarder mon miroir. Je sortis de ma chambre et me précipita devant la porte-fenêtre.
Nous avons passés une excellente après-midi avec mes amis, et à ma grande déception, la fille n'était pas très belle, même si elle était sympa. Et elle avait un humour pourrit.
A vingt heures, mes amis durent partir, car leurs parents s’inquiéteraient si ils rentraient trop tard. Mes parents étaient censé être déjà rentrés. Ils étaient seulement partis chez les voisins,qui habitaient pas trop loin, alors je me dit que c'était normal qu'ils passent plus de temps là-bas. Ils prenaient leur temps. Je demanda à mes amis si je pouvais dormir chez eux. Ils me demandèrent pourquoi : je leur répondit simplement que j'avais envie, on a pas besoin d'une raison spéciale pour dormir chez un pote, si ?
Mais la véritable réponse était que je ne voulais pas me retrouver seul chez moi. Pas après ce que j'avais vu ce midi. Mais ils refusèrent, disant qu'ils ne sauraient pas si leurs parents accepteraient. Je savais qu'ils mentaient et qu'ils ne voulait pas de moi chez eux, tout simplement.
N'ayant pas d'autres choix, je décida de prendre de quoi manger et boire, prît un livre au hasard, et m'enferma dans ma chambre. Tant que mes parents ne seraient pas rentrés, je ne bougerais pas d'ici.
Une heure passa, puis deux. Mes parents étaient censés être rentrés depuis longtemps, et ils ne répondaient pas lorsque je les appelaient sur leurs portables. Je tournais lentement les pages de mon livre, sans m'intéresser à l'histoire. J'avais les yeux vitreux, je baillais.
Quelque chose heurta alors ma porte avec la force d'un rhinocéros enragé. Je sursauta une nouvelle fois et mon cœur rata un battement. La porte a faillit être arrachée de ses gonds. Nouveau coup, un peu moins fort. Et là, ce rire revint. Ce même rire que j'avais entendu ce midi, avec ce même souffle sur ma nuque. Je ne pu m'empêcher de me retourner plusieurs fois, avec crainte, mais je ne vît qu'en face de moi le mur de ma chambre. J'entendis des bruits de pas dans le couloir, derrière ma porte. Les pas s'arrêtèrent un instant, juste devant ma porte. Et quelqu'un toqua. Le rire se fît plus fort, je ne savais pas d'où il venait. Peut-être étaient-ce les murs qui se moquaient de moi ?
C'est alors que les pas recommencèrent, et ils se dirigèrent cette fois vers la salle de bain. J'entends d'ailleurs la porte se refermer un grand coup.
Exactement au même moment, les lumières s'éteignirent. Je sauta littéralement sur ma lampe torche, sous l'oreiller. Je n'osait plus bouger. Quelques minutes passèrent, puis je pris mon courage à deux mains et sortit.
Je me dirigea vers la cuisine où je pris un couteau. Simple précaution. Je me dirigea alors vers la salle de bain. Avec beaucoup d'appréhension, j'ouvrit la porte.
Je cria de peur : la baignoire et le lavabo étaient remplis de sang. Les murs saignaient eux aussi, et sur le sol se trouvait... je ne sais pas vraiment. On aurait dit des tripes. Dans le miroir, mon propre reflet me regardait. Il souriait d'un air malsain, ses yeux étaient d'un rouge sombre, et du sang gouttait de ses yeux. Je recula alors, et me dirigea vers ma chambre. Les mains tremblantes de peur, le rire résonnant toujours, et les coups ayant repris de plus belles, il est difficile pour moi de rédiger ces mots. Cela fait environ vingt minutes que j'écrit. J'ai peur... Papa, maman, quelqu'un, aidez-moi !
Je crois qu'il se passe un truc étrange avec l'armoire. Elle se met à vibrer. Je ne veux toujours pas regarder dans le miroir. D'autant plus que ma lampe torche a de plus en plus de mal à éclairer. Je vient de voir, du coin de l’œil, le miroir de l'armoire. le reflet de ma chambre était identique à celui de la salle de bain. Y compris mon propre reflet. Lentement, je tourne la tête pour y faire face. Ce sourire.. Il me fait peur. Il vient de s'accroupir, je ne sais pas ce qu'il fait, ça fait quelques minutes qu'il est comme ça.
Il commence à passer à travers le miroir ! Il me regarde, il n'arrête pas de sourire, au secours !
Le reste du carnet est taché de sang, et illisible.
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