La_fin_d_une_epoque.
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 19/08/13 à 01:14:12 par Pseudo supprimé
D'autres policiers étaient venus autour de ce vieillard pleurnichard. Ils n'étaient plus là pour entendre des aveux, mais pour entendre un sage raconter une histoire. L'histoire révolue d'une Amérique inimaginable, l’Amérique des campagnes. La scène était irréaliste. Si le sage avait avoué qu'il avait tué cette femme après l'avoir violé, l'histoire que cette personne venait de raconter suffirait amplement pour le relâcher.
"J'ai encore ce Bulldog chez moi. C'est un revolver que mon père m'avait donné pour la première fois que je gardais le bétail. Il avait plus de dix ans. Un calibre 64 a canon court. Rien que le voir, ça me rappelle l'Amérique d'avant Guerre, avant les Buildings. Une Amérique vraie, surréaliste. Mais aussi une Amérique où les gens ont tous les droits. Comme le droit de tuer une personne sans trop de représailles.
J'ai commencé par dire Adieu a mes quelques amis. A commencer par le roux. J'ai oublié leurs noms. Sa famille était plutôt spécialisée dans l'élevage de chevaux, et mes parents s'entendaient bien avec les siens. Il fumait une cigarette devant chez lui. Je me rappellerais toujours de sa tête. Il était un peu rond, des taches de rousseurs lui couvraient le visage. Cet abruti portait la moustache depuis toujours, en promettant de la raser le jour où on lui le demanderait. Ses parents lui avaient offert une chemise blanche a carreaux pour ses seize ans, et il la portait presque toujours depuis. Son père étant maintenant un vieil homme, il avait du reprendre le flambeau, et il s'en sortait pas trop mal. J'ai compris sa surprise quand je lui est parlé de la mort de mes parents. Il était presque plus choqué que moi. Ne me demandez pas comment j'ai tenu le coup, moi. Je n'en ai aucune idée. Il m'a proposé d'habiter chez lui pur quelques jours, ce que j'ai poliment refusé. Quand je lui est parlé des hommes a mes trousses, il accepta de m'aider, un peu. Après approbation de son père, il me fournit une Winchester Model 1892. J'ai insisté pour lui donner une somme d'argent symbolique en échange, mais il n'a rien voulu savoir. Je lui ai aussi demandé une chose qui peut paraître étrange: "Si les hommes a ma recherche passe, ne leur ment pas, dis leur que je suis passé ici". Si les criminels qui avaient butés mes parents étaient comme je le pensais et qu'ils se rendaient compte que mon pote roux leur mentait, ils l'auraient tués. Tout simplement.
J'ai rendu visite a d'autres amis, plus pour annoncer la mort de mes parents que pour dire Adieu. J'ai toujours été un solitaire. Je n'avais jamais réellement aimé une fille. "
Ce chapitre étant extrêmement court, considérez-le comme un chapitre de transition avant le prochain chapitre :)
"J'ai encore ce Bulldog chez moi. C'est un revolver que mon père m'avait donné pour la première fois que je gardais le bétail. Il avait plus de dix ans. Un calibre 64 a canon court. Rien que le voir, ça me rappelle l'Amérique d'avant Guerre, avant les Buildings. Une Amérique vraie, surréaliste. Mais aussi une Amérique où les gens ont tous les droits. Comme le droit de tuer une personne sans trop de représailles.
J'ai commencé par dire Adieu a mes quelques amis. A commencer par le roux. J'ai oublié leurs noms. Sa famille était plutôt spécialisée dans l'élevage de chevaux, et mes parents s'entendaient bien avec les siens. Il fumait une cigarette devant chez lui. Je me rappellerais toujours de sa tête. Il était un peu rond, des taches de rousseurs lui couvraient le visage. Cet abruti portait la moustache depuis toujours, en promettant de la raser le jour où on lui le demanderait. Ses parents lui avaient offert une chemise blanche a carreaux pour ses seize ans, et il la portait presque toujours depuis. Son père étant maintenant un vieil homme, il avait du reprendre le flambeau, et il s'en sortait pas trop mal. J'ai compris sa surprise quand je lui est parlé de la mort de mes parents. Il était presque plus choqué que moi. Ne me demandez pas comment j'ai tenu le coup, moi. Je n'en ai aucune idée. Il m'a proposé d'habiter chez lui pur quelques jours, ce que j'ai poliment refusé. Quand je lui est parlé des hommes a mes trousses, il accepta de m'aider, un peu. Après approbation de son père, il me fournit une Winchester Model 1892. J'ai insisté pour lui donner une somme d'argent symbolique en échange, mais il n'a rien voulu savoir. Je lui ai aussi demandé une chose qui peut paraître étrange: "Si les hommes a ma recherche passe, ne leur ment pas, dis leur que je suis passé ici". Si les criminels qui avaient butés mes parents étaient comme je le pensais et qu'ils se rendaient compte que mon pote roux leur mentait, ils l'auraient tués. Tout simplement.
J'ai rendu visite a d'autres amis, plus pour annoncer la mort de mes parents que pour dire Adieu. J'ai toujours été un solitaire. Je n'avais jamais réellement aimé une fille. "
Ce chapitre étant extrêmement court, considérez-le comme un chapitre de transition avant le prochain chapitre :)
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