Son père fut le premier à rentrer.
Le choc.
Je manquais soudain de m'évanouir, tellement tout cela me sembla irréel.
- ANTOINE ! gueula mon père.
- CAMILLE ! gueula le sien.
Camille pris la couverture afin de se couvrir entièrement. Ses sous-vêtements et les miens étaient posés sur la chaise. Mon père les pris et les jeta sur nous, ainsi que nos fringues.
Le boss de mon père regarda le mien. Mon père ne savait plus quoi dire. Il l'entraîna dans le couloir, nos mères aussi.
- Putain ! Qu'est ce que j'ai fait ! dis-je affolé. Je me nettoya avec ma couverture ( ) et remis mon calbut' et mon jean.
Elle sorta du lit, enfila son boxer, puis le reste de ses vêtements, sans rien me dire. Elle sorta de ma chambre avant de crier dans le couloir
-Papa ! Attends ! C'est Antoine, il a voulu absolument faire l'amour avec moi, et il m'a forcé !
J'étais tellement surpris de ce qu'elle venait de dire que je n'ai même pas eu le temps de réagir. Son père rentra dans ma chambre, s'approcha de moi et me décolla une droite d'anthologie. Je pissais le sang du nez, j'avais affreusement mal. Mon nez devait être cassé.
Ma mère rentra aussi une nouvelle fois dans ma chambre en criant.
- JE NE VEUX PAS VOUS VOIR LUNDI A LA BOITE, cria le père de Camille. JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOUS REVOIR, VOUS ET VOTRE OBSEDE DE FILS ! SOYEZ HEUREUX QUE JE NE PORTE PAS PLAINTE !
Ils partèrent de chez moi, horriblement énervés.
Mon père s'approcha de moi, d'un air affreux. Je ne savais pas si j'allais avoir le droit à un second coup de poing ou alors carrément un coup de couteau ?
- Tu as osé.. violer.. cette fille ?! LA fille de mon patron ?! Je suis viré, tu as entendu ?! ON VA FAIRE QUOI MAINTENANT ?!
Avant qu'il me hurle ça, je m'étais mis en position défense avec mes bras, j'étais complètement ridicule.
- Mais elle..
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase avant qu'il me hurle à nouveau :
- NON MAIS QU'EST CE QUI TOURNE PAS ROND DANS TA TÊTE DE CON ?! TU VAS PAS BIEN ?!
- PAPA ! Putain cette meuf m'a demandé de coucher avec !
Il me regarda a nouveau, fixement.
- Je veux plus te voir jusqu'à demain. Tu viendras avec moi chez ses parents, on s'expliquera réellement, il faut assumer tes actes maintenant. dit-il d'un air faussement calme.