Metroid__L__enigme_RV7
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Le monstre
Publié le 19/08/13 à 01:13:06 par Pseudo supprimé
Samus avait passé la nuit dans son vaisseau, mais elle avait été très agitée. Avoir revu et repensé à son éternel ennemi l’avait bouleversé. Elle avait essayé de l’oublier depuis sa dernière confrontation avec lui sur BSL, et y était parvenu plus ou moins. Mais la scène d’aujourd’hui avait fait remonter à la surface bon nombre de souvenirs enfouis. A commencer par l’inévitable : la mort de ses parents… Comment ne pas oublier, même après toutes ses années ? Ridley restait à ses yeux un monstre sans pitié, c’est pourquoi elle n’avait aucune retenue quand elle l’affrontait : toute la haine emmagasinée au fil du temps ressortait et s’exprimait à travers ses tirs. Un comportement pas très sage, mais efficace, car en plus de garantir la victoire, il permettait à Samus de se sentir bien mieux ensuite.
Mais en plus de cela, ce qu’elle avait vu l’avait vraiment intrigué. Ce clone en forme de cyborg n’était pas une spécialité des Pirates. Soit ils reproduisaient trait pour trait le Dragotournos RV7, soit ils créaient une copie à son image, comme l’avait été Meta-Ridley. Mais cette fois, la chose était plus poussée : c’était un mélange des deux. Les résultats des analyses approfondies effectuées sur les restes de la créature lui étaient parvenus dans la soirée, avant qu’elle ne s’endorme. C’était éloquent : les os retrouvés étaient de vrais os, mais ils avaient été recouverts d’un alliage très résistant dont la composition était inconnue. On avait également retrouvé des armes mécaniques implantées dans le corps de Ridley. Et pour conclure le tout, la tête avait été examinée… Les avancées technologiques des Pirates étaient vraiment ahurissantes : les yeux de ce Ridley étaient bien organiques mais avaient été reliés à un cerveau artificiel, une sorte de super calculateur dépassant largement les capacités du cerveau originel. Il fallait croire que les Pirates n’avaient tout de même pas réussi à corriger tous les défauts, sans quoi cette copie ne se serait pas purement et simplement suicidée !
Après cette courte nuit passée à retourner sans cesse des questions sans réponse, Samus se rendit tôt le matin au laboratoire où les échantillons avaient été envoyés, sans son imposant costume, cette fois. Il y avait là des blouses blanches qui couraient dans tous les sens avec des rapports plein les bras, pendant que d’autres manipulaient avec précaution bon nombre de matériaux potentiellement dangereux dans des pièces isolées. Au milieu de ce labyrinthe, elle retrouva Stanley, visiblement plus à l’aise dans ce milieu qu’en pleine rue, après une attaque et un mouvement de panique.
« - Bonjour, Stan ! Alors, ces analyses, ça donne quoi ?
- Oh, bonjour Samus ! Eh bien, ça avance bien ! Je vous ai déjà envoyé quelques résultats hier, n’est-ce pas ?
- En effet, et ces résultats sont vraiment surprenants ! Les Pirates sont en possession d’une technologie vraiment très poussée, même si tout ne semble pas parfait.
- C’est vrai. Le fait d’avoir retrouvé ce cerveau artificiel dans la cavité crânienne du spécimen nous a vraiment bluffés. Car cet ordinateur contrôlait totalement le corps de la créature, comme un vrai cerveau. Les analyses vont être très longues sur ce sujet, mais il semble évident que Ridley était même doté d’un libre-arbitre. Et c’est visiblement ce libre-arbitre, pas très au point, qui l’a poussé à essayer de s’envoler malgré sa blessure.
- Incroyable ! Mais il me semble quand même que quelqu’un se cache derrière tout ceci… Ce simple clone, bourré d’erreurs, ne pouvait pas venir sur DT-54 de son plein gré, c’est quasiment impossible. Quelqu’un lui a donné cet ordre.
- Cela voudrait peut-être dire qu’un émetteur ou quelque chose de ce genre, placé dans le cerveau de Ridley, permettait à cette mystérieuse personne de lui donner des ordres à distance.
- Et ça pourrait expliquer pourquoi Ridley s’est arrêté juste après avoir incendié l’immeuble : l’ordre était sans doute simplement d’attaquer une ville de la planète. Une fois cette mission accomplie, il n’avait rien d’autre à faire que d’attendre de nouveaux ordres. Son libre-arbitre lui a ensuite intimé de s’enfuir lorsqu’il a été touché par le missile.
- Je pense qu’on tient là le bon scénario, Samus !
- Peut-être, mais il reste tout de même un gros danger. Si ce Ridley est venu jusque là sans prévenir, d’autres pourraient se disperser dans l’Univers et semer le chaos à leur tour. Imaginez : les Pirates ont peut-être mis très longtemps pour créer ce clone, mais il est également possible qu’ils aient trouvé un moyen d’accélérer sa création. Il nous est impossible de savoir avec précision. Et s’ils peuvent appliquer cette duplication à la chaîne, on se retrouverait avec une ou plusieurs « usines » produisant des clones à la chaîne ! Ce serait un désastre total !
- Je n’avais pas envisagé cela… C’est vrai que le danger est bien réel.
- Je vais mener ma propre enquête, pour essayer de remonter jusqu’à l’endroit où ce clone a vu le jour. Tenez-moi au courant de vos recherches, d’accord ?
- Sans problème ! Bonne chance ! »
Samus tourna les talons, puis ressortit dans la rue, une rue finalement assez proche de celle où avait eu lieu la scène la veille. Le calme était revenu dans la ville, les gens paraissaient avoir déjà oublié. Elle repassa par curiosité dans la fameuse rue surnommée déjà « la rue Ridley ». Il ne restait presque aucune trace des événements, à part des traces d’incendie sur un immeuble et ce cratère en plein milieu de la rue. Il avait été placé sous protection, car il pouvait encore contenir quelques indices. Toutes les autres traces avaient été évacuées, ou emportées dans des labos pour les analyser.
Samus, grâce à sa notoriété, avait bien entendu la possibilité d’accéder au cratère, et elle ne s’en priva pas. Le garde placé devant la laissa approcher sans broncher, sans savoir lui-même s’il exécutait scrupuleusement les ordres ou s’il était sous le charme. Il y avait là encore deux scientifiques, affairés dans le trou béant, armés de pinces et de pochettes en plastique pour récolter des échantillons. Samus, poliment, les salua de la tête, puis commença à scruter le sol. Visiblement, il n’y avait plus rien. Le macadam de la route avait fondu sous la chaleur infernale de l’explosion, et des morceaux métalliques avaient été pris au piège à l’intérieur. Soudain, la jeune dame remarqua une particule brillante à ses pieds. Il s’agissait d’une sorte de petit cristal jaunâtre, lui aussi bloqué dans le goudron. Elle demanda alors l’avis des deux experts, qui avouèrent ne pas savoir de quoi il s’agissait. A l’aide d’un petit outil, Samus parvint facilement à le dégager. Elle le plaça bien à l’abri dans une poche, puis retourna en vitesse au laboratoire, où on pourrait peut-être la renseigner sur ce mystérieux morceau de Ridley…
En quelques minutes, Samus était déjà revenu au labo. Elle était toute nerveuse à l’idée de savoir ce qu’était ce mystérieux truc trouvé dans le cratère. D’ailleurs, toute cette affaire la rendait nerveuse, comme tout ce qui touchait de près ou de loin à ce maudit Dragotournos… Si elle pouvait le mettre hors d’état de nuire pour de bon, elle n’allait pas s’en priver. Chaque élément pouvait être capital, pouvait la renseigner sur son ennemi, sa cachette, ses plans… Elle voulait et devait s’impliquer personnellement pour pouvoir enfin le retrouver, si toutefois il était encore en vie. A défaut, il fallait qu’elle empêche pour de bon les Pirates de le copier.
En quelques pas, elle était revenue dans la pièce où travaillait Stan. Il fut très surpris de revoir Samus si vite dans le laboratoire. Elle lui présenta le cristal :
« - Eh bien, Samus… Je suis désolé, mais je ne vois absolument pas ce que ce cristal pourrait être. Nous pourrions lancer une analyse minéralogique, pour déterminer sa composition et donc sa provenance, mais cela prendra plusieurs jours… Il faudrait que je contacte quelques experts en géologie et en minéralogie.
- Mais cette couleur jaunâtre, ce n’est pas une caractéristique particulière ? Vous n’avez pas une base de données recensant toutes les sortes de roche ?
- Si, bien sûr. Mais elle contient quelques millions d’échantillons… L’analyse minéralogique prendrait moins de temps… Désolé, mais je ne peux pas vous dire précisément ce qu’est cette roche. Je suis chimiste, à la base ! »
Samus était terriblement déçue. Malgré toutes les avancées technologiques, la science n’était pas encore un supermarché où chaque question serait satisfaite en quelques secondes. Mais il lui restait un atout : son viseur d’analyses. Jusqu’à preuve du contraire, il dépassait tous les appareils de mesure existants. Samus s’isola donc dans un coin, pour enfiler sa combinaison. En quelques secondes, l’exosquelette était apparu autour de son corps. Le viseur d’analyses se lança presque aussitôt. Le rapport ne se fit pas attendre : la roche contenait une sorte de calcite bien particulière, une calcite qui donnait justement cette couleur jaunâtre particulière au cristal, et que l’on trouvait rarement dans l’Univers. Quand Samus vit le véritable nom de cette roche, elle faillit s’évanouir : il s’agissait d’un morceau d’afloraltite.
Mais en plus de cela, ce qu’elle avait vu l’avait vraiment intrigué. Ce clone en forme de cyborg n’était pas une spécialité des Pirates. Soit ils reproduisaient trait pour trait le Dragotournos RV7, soit ils créaient une copie à son image, comme l’avait été Meta-Ridley. Mais cette fois, la chose était plus poussée : c’était un mélange des deux. Les résultats des analyses approfondies effectuées sur les restes de la créature lui étaient parvenus dans la soirée, avant qu’elle ne s’endorme. C’était éloquent : les os retrouvés étaient de vrais os, mais ils avaient été recouverts d’un alliage très résistant dont la composition était inconnue. On avait également retrouvé des armes mécaniques implantées dans le corps de Ridley. Et pour conclure le tout, la tête avait été examinée… Les avancées technologiques des Pirates étaient vraiment ahurissantes : les yeux de ce Ridley étaient bien organiques mais avaient été reliés à un cerveau artificiel, une sorte de super calculateur dépassant largement les capacités du cerveau originel. Il fallait croire que les Pirates n’avaient tout de même pas réussi à corriger tous les défauts, sans quoi cette copie ne se serait pas purement et simplement suicidée !
Après cette courte nuit passée à retourner sans cesse des questions sans réponse, Samus se rendit tôt le matin au laboratoire où les échantillons avaient été envoyés, sans son imposant costume, cette fois. Il y avait là des blouses blanches qui couraient dans tous les sens avec des rapports plein les bras, pendant que d’autres manipulaient avec précaution bon nombre de matériaux potentiellement dangereux dans des pièces isolées. Au milieu de ce labyrinthe, elle retrouva Stanley, visiblement plus à l’aise dans ce milieu qu’en pleine rue, après une attaque et un mouvement de panique.
« - Bonjour, Stan ! Alors, ces analyses, ça donne quoi ?
- Oh, bonjour Samus ! Eh bien, ça avance bien ! Je vous ai déjà envoyé quelques résultats hier, n’est-ce pas ?
- En effet, et ces résultats sont vraiment surprenants ! Les Pirates sont en possession d’une technologie vraiment très poussée, même si tout ne semble pas parfait.
- C’est vrai. Le fait d’avoir retrouvé ce cerveau artificiel dans la cavité crânienne du spécimen nous a vraiment bluffés. Car cet ordinateur contrôlait totalement le corps de la créature, comme un vrai cerveau. Les analyses vont être très longues sur ce sujet, mais il semble évident que Ridley était même doté d’un libre-arbitre. Et c’est visiblement ce libre-arbitre, pas très au point, qui l’a poussé à essayer de s’envoler malgré sa blessure.
- Incroyable ! Mais il me semble quand même que quelqu’un se cache derrière tout ceci… Ce simple clone, bourré d’erreurs, ne pouvait pas venir sur DT-54 de son plein gré, c’est quasiment impossible. Quelqu’un lui a donné cet ordre.
- Cela voudrait peut-être dire qu’un émetteur ou quelque chose de ce genre, placé dans le cerveau de Ridley, permettait à cette mystérieuse personne de lui donner des ordres à distance.
- Et ça pourrait expliquer pourquoi Ridley s’est arrêté juste après avoir incendié l’immeuble : l’ordre était sans doute simplement d’attaquer une ville de la planète. Une fois cette mission accomplie, il n’avait rien d’autre à faire que d’attendre de nouveaux ordres. Son libre-arbitre lui a ensuite intimé de s’enfuir lorsqu’il a été touché par le missile.
- Je pense qu’on tient là le bon scénario, Samus !
- Peut-être, mais il reste tout de même un gros danger. Si ce Ridley est venu jusque là sans prévenir, d’autres pourraient se disperser dans l’Univers et semer le chaos à leur tour. Imaginez : les Pirates ont peut-être mis très longtemps pour créer ce clone, mais il est également possible qu’ils aient trouvé un moyen d’accélérer sa création. Il nous est impossible de savoir avec précision. Et s’ils peuvent appliquer cette duplication à la chaîne, on se retrouverait avec une ou plusieurs « usines » produisant des clones à la chaîne ! Ce serait un désastre total !
- Je n’avais pas envisagé cela… C’est vrai que le danger est bien réel.
- Je vais mener ma propre enquête, pour essayer de remonter jusqu’à l’endroit où ce clone a vu le jour. Tenez-moi au courant de vos recherches, d’accord ?
- Sans problème ! Bonne chance ! »
Samus tourna les talons, puis ressortit dans la rue, une rue finalement assez proche de celle où avait eu lieu la scène la veille. Le calme était revenu dans la ville, les gens paraissaient avoir déjà oublié. Elle repassa par curiosité dans la fameuse rue surnommée déjà « la rue Ridley ». Il ne restait presque aucune trace des événements, à part des traces d’incendie sur un immeuble et ce cratère en plein milieu de la rue. Il avait été placé sous protection, car il pouvait encore contenir quelques indices. Toutes les autres traces avaient été évacuées, ou emportées dans des labos pour les analyser.
Samus, grâce à sa notoriété, avait bien entendu la possibilité d’accéder au cratère, et elle ne s’en priva pas. Le garde placé devant la laissa approcher sans broncher, sans savoir lui-même s’il exécutait scrupuleusement les ordres ou s’il était sous le charme. Il y avait là encore deux scientifiques, affairés dans le trou béant, armés de pinces et de pochettes en plastique pour récolter des échantillons. Samus, poliment, les salua de la tête, puis commença à scruter le sol. Visiblement, il n’y avait plus rien. Le macadam de la route avait fondu sous la chaleur infernale de l’explosion, et des morceaux métalliques avaient été pris au piège à l’intérieur. Soudain, la jeune dame remarqua une particule brillante à ses pieds. Il s’agissait d’une sorte de petit cristal jaunâtre, lui aussi bloqué dans le goudron. Elle demanda alors l’avis des deux experts, qui avouèrent ne pas savoir de quoi il s’agissait. A l’aide d’un petit outil, Samus parvint facilement à le dégager. Elle le plaça bien à l’abri dans une poche, puis retourna en vitesse au laboratoire, où on pourrait peut-être la renseigner sur ce mystérieux morceau de Ridley…
En quelques minutes, Samus était déjà revenu au labo. Elle était toute nerveuse à l’idée de savoir ce qu’était ce mystérieux truc trouvé dans le cratère. D’ailleurs, toute cette affaire la rendait nerveuse, comme tout ce qui touchait de près ou de loin à ce maudit Dragotournos… Si elle pouvait le mettre hors d’état de nuire pour de bon, elle n’allait pas s’en priver. Chaque élément pouvait être capital, pouvait la renseigner sur son ennemi, sa cachette, ses plans… Elle voulait et devait s’impliquer personnellement pour pouvoir enfin le retrouver, si toutefois il était encore en vie. A défaut, il fallait qu’elle empêche pour de bon les Pirates de le copier.
En quelques pas, elle était revenue dans la pièce où travaillait Stan. Il fut très surpris de revoir Samus si vite dans le laboratoire. Elle lui présenta le cristal :
« - Eh bien, Samus… Je suis désolé, mais je ne vois absolument pas ce que ce cristal pourrait être. Nous pourrions lancer une analyse minéralogique, pour déterminer sa composition et donc sa provenance, mais cela prendra plusieurs jours… Il faudrait que je contacte quelques experts en géologie et en minéralogie.
- Mais cette couleur jaunâtre, ce n’est pas une caractéristique particulière ? Vous n’avez pas une base de données recensant toutes les sortes de roche ?
- Si, bien sûr. Mais elle contient quelques millions d’échantillons… L’analyse minéralogique prendrait moins de temps… Désolé, mais je ne peux pas vous dire précisément ce qu’est cette roche. Je suis chimiste, à la base ! »
Samus était terriblement déçue. Malgré toutes les avancées technologiques, la science n’était pas encore un supermarché où chaque question serait satisfaite en quelques secondes. Mais il lui restait un atout : son viseur d’analyses. Jusqu’à preuve du contraire, il dépassait tous les appareils de mesure existants. Samus s’isola donc dans un coin, pour enfiler sa combinaison. En quelques secondes, l’exosquelette était apparu autour de son corps. Le viseur d’analyses se lança presque aussitôt. Le rapport ne se fit pas attendre : la roche contenait une sorte de calcite bien particulière, une calcite qui donnait justement cette couleur jaunâtre particulière au cristal, et que l’on trouvait rarement dans l’Univers. Quand Samus vit le véritable nom de cette roche, elle faillit s’évanouir : il s’agissait d’un morceau d’afloraltite.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire