<h1>Noelfic</h1>

Epopee_Celeste


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 2

Publié le 19/08/13 à 01:12:26 par Pseudo supprimé

Le réveil sonnait. Chaque jour ma vie devenait un peu plus morose. Et une routine mélancolique s’était installée. Alors comme tous les matins je me languissais de ne voir la personne dont je rêvais chaque nuit à mes côtés, à mon réveil. Je peinais à me mettre debout sur mes deux jambes fébriles, puis j’allais me préparer un café. Sans le café je pense que je serais déjà mort d’une quelconque fatigue.

Je partais prendre ma douche, froide de préférence, pendant que le facteur déposais le courrier devant ma porte. Enfin vint le moment de la contemplation, ce moment où je sortais de la douche et continuais pendant 10 minutes à me regarder dans le miroir. Me penchant sur mon état déplorable, ma vie sans gout mon physique maigrichon, mes yeux vert pâles et mon visage mal rasée. Je m’habillais ensuite avec des habits, souvent trop petits dû à l’excès de lavage. Ensuite je prenais mes clés, repérables d’un simple coup d’œil grâce à leur porte-clés fluorescent vert et me dirigeais vers la porte.

Je sortais de mon appartement, et fermais à clé ce dernier. Alors, ma voisine de palier sortait, elle aussi fermait son domicile. Luna de son prénom, était la demoiselle dont je rêvais presque chaque nuit, elle avait les cheveux châtains reflétant la beauté de ses yeux verdoyants. Elle avait le tain laiteux, était petite, à peine plus que moi et avait un sourire d’ange. Elle n’était pas grosse mais avait des formes pures. Je ne cessais de l’observer, le matin, le premier moment de la journée où nous nous voyions. Quand nous avions finis de boucler soigneusement nos appartements, nous appelions l’ascenseur. Mais je ne lui décrochais pas un regard, surement dû à ma timidité profonde. Je ne sais pas si elle me regardait, mais pas même un mot sortit de nos bouches, si ce n’est le « Bonjour » cordial et froid que tout citoyen de Paris se doit de dire.

Arrivés au rez-de-chaussée je prenais mon scooter garé sur le parking tandis qu’elle prenait sa petite voiture communément appelé « pot de yaourt ». J’habitais à environ 15 minutes de mon travail, et pendant ces éternelles 15 minutes je pensais à Luna. Je me posais toujours les mêmes questions : Comment lui parler ? Dois-je attendre ou foncer ? Qu’adviendra-t-il de mon destin selon le choix que je fais ? Que pense-t-elle de moi ? Voilà des questions clichées mais que je me pose sans cesse. Et j’aurais les réponses le jour où j’aurais le courage, et l’ambition de l’inviter au restaurant, ou chez moi, car à 25 ans passés on aimerait trouver l’âme sœur. J’arrivais à mon travail, la tête bien remplie de questions. Sa voiture était déjà là.

Je montais alors une à une les marches me menant à mon poste de gestion financière d’une grande entreprise de lingerie. Elle, travaillait dans les relations publiques au sein de la même entreprise. Et son bureau était juste à côté du mien. Chaque fois qu’elle se déplaçait je l’imaginais être un papillon qui vole avec une grâce sublime, on dit qu’un battement d’aile d’un papillon déclenche un typhon a l’autre bout du monde, et elle en a déclenché un dans mon esprit. Je pris place dans mon bureau attribué et je rangeais mes affaires quand elle vint me voir et me dis :

- Bonjour, enfin re-bonjour William, que diriez-vous de changer la plante du palier pour la remplacer par un petit palmier ?
- Oui, c’est une très bonne idée, je suis entièrement d’accord.
- Très bien, alors, à ce soir
-A... à ce soir.

J’étais totalement émerveillé, elle venait de me parler, pour changer un palmier, ou autre chose mais j’étais aux anges, pour ces 2 mots mon cœur battais très fort. J’étais de plus en plus décidé à lui ouvrir mon cœur, en espérant qu’elle fera de même. Durant la journée elle quitta plusieurs fois son bureau mais ne me lança aucun regard, tandis que je la regardais sans cesse.
J’attendais patiemment le soir…

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