Cette Fiction, est du genre Science Fiction Non-Sens, c'est de l'humour "anglais" a la Sauce "monty python", l'humour réside dans le sérieux qui se trouve être énormément décalé.
Ne prenez donc pas ce texte au premier degrés

La Véritable Histoire De John Kant !

John Kant, 26 ans, vit paisiblement dans sa petite mais néanmoins agréable maison dans le Sud-Est de la France. Il vivait dans un bourg reculé de toute civilisation à Guibole-en-Provence, ville peuplée de seulement 261 habitants.

John a l'habitude de se lever le matin de façon fortuit au doux son mélomane des oiseaux, devant sa propriété.
« - Bordel, beugla-t-il, fermez tous vos becs, sales oiseaux de malheur ! »

Comme pour répondre à cette alarmante montée d'adrénaline, les tétrapodes, appartenant à la branche des vertébrés, exprimèrent à John le plus d’intérêt que leur cerveau, malheureusement sous-développé d'animaux encore primitifs, leur permit. Ils s'envolèrent, firent quelques mètres, tout au plus trois, avant de revenir se poser sur la branche de l'arbre qui se trouvait être un chêne, devant la fenêtre de la chambre de John.

John regardait de manière disgracieuse un des oiseaux, le plus gros d'entre eux, droit dans les yeux, pensant à la façon dont il tuerait l'animal s’il le tenait très fermement serré entre ses mains abimées par l'utilisation trop fréquente de Manette-filaire pour console de jeux, de marque ''Gros Ben''. 
Chose assez marrante, l'oiseau lui, pensait plutôt à la façon la plus appropriée et agréable pour annoncer à John qu'il allait être tué dans les minutes à suivre, plus exactement dans 11 minutes et 23 secondes 245786513215648 centièmes ( le cerveau d'un oiseau de cette espèce, ne pouvant aller a plus de 19 chiffres significatifs  ).

John pensa, que sa journée était gâchée, ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle l'était réellement,
Et il sortit de sa chambre en évitant très soigneusement les piles de linges sales prônant la majeure partie de la susdite, pour aller se prélasser devant la télévision avec un bon café bien chaud. 
Démarrant la machine à café, il regardait son jardin à travers la fenêtre de la cuisine, il comptait comme à son habitude ses nains de jardin jonchant l'allée, il faisait ceci depuis qu’un amis à lui, un dénommé Smith, qui lui semblait aliéné, lui avait raconté l'histoire d'Öfkhiz IIIème du nom, qui se résume à ceci:
Öfkhiz III de la ligné des rois de la nébuleuse du Cheval, avait donné l'ordre d'éradiquer toutes les armes de la galaxie de la voie lactée, lors de son arrivée au pouvoir, pour pensait-il, parer tout coup d'état du prolétariat de la nébuleuse.
Or l'arme la plus répandue dans la galaxie est le Néotron 20X, qui par un heureux hasard opportun, ressemblait à la réplique des nains de jardin sur terre.
Il lança donc son opération de désarmement, dans toute la galaxie.
Cette histoire le faisait toujours autant rire jusqu'à ce matin, effectivement il manquait tous ses nains de jardin, il restait juste des cendres à l'emplacement de ces derniers. 
John sortit en courant de sa propriété vers son jardin, et regarda les cendres de plus près, il avait un sentiment de haine montant en lui, quelque chose de très fort, qui aurait pu faire éclater n'importe quel encéphalogramme. Il se demandait qui pouvait avoir le cœur de brulé sa si belle collection de nains de jardin, qu'ils se passaient de père en fils.

John se retourna, lorsqu'il entendit un bruit de pas dans du gravier, comme si quelqu'un se tenait derrière lui :
  « - Salut l'ami, dit Smith d'un ton enjoué, journée appréciable, ne trouves-tu pas ?
- Si, vraiment, rétorqua John, on vient juste de bruler ma collection de nain de jardin !
- Oui je sais, répondit joyeusement Smith, je les ai brulé moi-même.
- Quoi ?!?
- Ben oui, sans cela nous serions déjà morts, répliqua Smith toujours d'un ton enjoué
- Mais oui, bien sûr, ton Auchskive nous aurait liquidé peut être !?!
- Ah ? Tu es au courant ?
- Ferme-la, si c'est pour dire des conneries dans le genre, tu me désole au plus haut point !
- Tu ne veux pas donc pas vivre ?
- En Paix ? Je ne demande que ça, si un imbécile comme toi, n'était pas dans mes pieds du matin au soir …
- Okay, et bien si tu me cherches je serai derrière ta maison je t’attends mais ne tarde pas trop quand même ! 
- Oui c'est ça, à jamais ! (
- Oui à tout à l'heure !

John excédé rentra dans sa maison, pour prendre son café qui avait certainement du finir de chauffer, il le prit et le versa dans une tasse, et bu une légère gorgée.
Un air de dégout s'empara de lui.
« Arrgh, dégueulasse du café froid !!! s'égosilla John » 
Et pour cause, la machine n'avait pas fonctionné, il n'y avait plus de courant.
Smith passant sa tête complètement décoiffé par la fenêtre de la cuisine et dit:

« -Tu m'as appelé  ? Dit Smith d'un ton agréable mais agacé
  - Non ! Braya John
- Dépêche toi il ne reste plus beaucoup de temps.
- La ferme, je voudrais bien faire chauffer mon café !
- Il n'y a plus d'électricité sur cette planète.
- Ouais Ouais, et pourquoi ?
- Les principaux relais et centrales, ont été détruits il y a plus ou moins 2 minutes.
- Ah ben oui répondit John d'un ton ironique, suis-je bête c'est normal, mais par quoi alors ? J'ai complètement oublié je suis distrait !»

Smith montrant quelque chose dans le ciel. John regarda très légèrement, puis regarda une deuxième fois, cette fois-ci plus lourdement, en effet dans le ciel se trouve un énorme caisson, d'envergure de l'ordre du kilomètre se rapprochant de la Terre.

« - Qu'es que...  , gloussa John
- C'est le Vaisseau Amiral de la flotte de Öfkhiz III, répondit Smith d'un ton on-ne-peux-plus réjouissant.
- Qu'es que...., gloussa une deuxième fois John
- Et bien, répondit Smith toujours sur le ton de la sympathie, les Vaisseau Éclaireur sont passés dans la matinée, et ont pris les nains de jardin de la terre entière pour des Néotron 20X. Après avoir détruit une grande partie ils ont appelé le Vaisseau Amiral, pour faire sauter la Terre en tant que Réserve clandestine d'armement de Destruction Non-Massive.  »

John abasourdit ne sut rien répondre, heureusement, car il n'avait surement rien d'intéressant à dire.
« Je t'attends derrière la maison, dit Smith, j'ai garé mon vaisseau là-bas !  »