Rubis_Synthetique
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
La Ballade Lunaire
Publié le 19/08/13 à 01:12:08 par Pseudo supprimé
Il faisait sombre. La nuit était d’une clarté absolue. Dehors, on entendait des éclairs, d’énormes éclairs qui crachaient leurs cris dans un bruit sourd. L’homme encapuchonné sortit de la tente qui menaçait chaque seconde de s’envoler sous la force du vent. Vêtu de noir, il demeurait quasiment invisible dans les profondeurs abyssales. On en distinguait son visage qu’entre deux coups de tonnerre incessants dont les attaques déchiraient le ciel. La pluie avait martelé le sol dans un torrent ininterrompu éteignant le feu de camp au passage. Il n’y avait plus rien, juste le cri des loups qui grondait à travers la forêt de sapins. Glissant du haut des montagnes : le cri des loups et le chant du tonnerre. C’était là tout ce que l’on pouvait percevoir.
- Il est l’heure. Dit-il. On se lève.
Personne ne répondit, personne ne bougea. Rien ne se fit. Les secondes s’écoulèrent pendant que les clapotis se répétaient. Soudainement, un énorme coup de tonnera explosa au loin et alluma tout la région d’une lumière vive et ardente. La capuche de l’homme bascula en arrière, laissant apercevoir ses trais grossiers et son visage lourd.
- Vous savez-ce que ça veut dire ? Demanda t-il.
- Oui. Répondit une minuscule voix au fond de la tente.
- Eh bien, je vous laisse. Vous pouvez reprendre les choses là où vous les aviez laissés.
Aucune réponse. Cette conversation était terminée. L’homme se mit à marcher dans la clairière à l’herbe mouillée. Passant à coté des rochers qui lui faisaient obstacle, il baissa la tête et avança en fixant le sol comme s’il n’avait pas de savoir de ses propres yeux où il allait. Après avoir fait le tour d’un immense Saul Pleureur, il disparu dans les ténèbres. Pendant quelques minutes, rien n’avait changé. Toujours le même mécanisme d’ambiance. Jusqu’à ce que le vent fasse virevolter la tente, l’envoyant valser vers la rivière qui coulait non loin d’ici. Un autre homme demeurait allongé sur une paillasse de paille permettant de ne pas dormir le nez dans la terre. Il ne voulait pas bouger, il n’en avait plus la force. Tout ce qu’il avait espéré avant d’entreprendre ce voyage avait disparu. Plus aucun salut, plus aucune surprise, c’était juste la fin. La fin de tout ce qu’il avait commencé.
Le tueur s’éveilla avant l’aube. Il chaussa les bottes qu’il avait posées près de lui et se leva. La pluie ne l’effrayait pas, le tonnerre n’ira jamais à bout de son obstination, les loups qui constituaient une éventuel menace ne l’arrêteraient jamais et le fait de n’avoir plus aucun endroit sûr pour passer la nuit ne le fera pas reculer. Il avait une idée en tête et c’était bien la seule chose qu’il pouvait faire à présent, après avoir tout abandonné même ses convictions les plus profondes. Il n’était plus qu’une ombre dans la nuit. Et il se mit à marcher vers la rivière. C’était peut-être un rêve après tout, ce n’était sûrement qu’une pure hallucination, qu’une invention de son esprit malade et torturé. La vie méritait d’être vécue. Pourquoi faire une chose pareille ? Il fallait une raison. Edward regarda son reflet dans l’eau glacial pendant que les gouttes d’eau coulaient le long de son visage. Il avait même perdu le goût de la vie. Il ferma les yeux et se tourna, puis il se laissa bercer par le vent. Plus rien n’avait d’importance. Il avait essayé d’être parfait, mais rien n’avait marché. Edward ne pensait pas que ça l’avait rendu plus fort. Ce monde était si vide, ses pensées demeuraient si folles… Il fallait mieux arrêter tout de suite avant d’en souffrir d’avantage. Fallait-il encore posséder le courage de tout lâcher, de tout abandonner. Edward l’avait. Et cela lui suffisait.
- Il est l’heure. Dit-il. On se lève.
Personne ne répondit, personne ne bougea. Rien ne se fit. Les secondes s’écoulèrent pendant que les clapotis se répétaient. Soudainement, un énorme coup de tonnera explosa au loin et alluma tout la région d’une lumière vive et ardente. La capuche de l’homme bascula en arrière, laissant apercevoir ses trais grossiers et son visage lourd.
- Vous savez-ce que ça veut dire ? Demanda t-il.
- Oui. Répondit une minuscule voix au fond de la tente.
- Eh bien, je vous laisse. Vous pouvez reprendre les choses là où vous les aviez laissés.
Aucune réponse. Cette conversation était terminée. L’homme se mit à marcher dans la clairière à l’herbe mouillée. Passant à coté des rochers qui lui faisaient obstacle, il baissa la tête et avança en fixant le sol comme s’il n’avait pas de savoir de ses propres yeux où il allait. Après avoir fait le tour d’un immense Saul Pleureur, il disparu dans les ténèbres. Pendant quelques minutes, rien n’avait changé. Toujours le même mécanisme d’ambiance. Jusqu’à ce que le vent fasse virevolter la tente, l’envoyant valser vers la rivière qui coulait non loin d’ici. Un autre homme demeurait allongé sur une paillasse de paille permettant de ne pas dormir le nez dans la terre. Il ne voulait pas bouger, il n’en avait plus la force. Tout ce qu’il avait espéré avant d’entreprendre ce voyage avait disparu. Plus aucun salut, plus aucune surprise, c’était juste la fin. La fin de tout ce qu’il avait commencé.
Le tueur s’éveilla avant l’aube. Il chaussa les bottes qu’il avait posées près de lui et se leva. La pluie ne l’effrayait pas, le tonnerre n’ira jamais à bout de son obstination, les loups qui constituaient une éventuel menace ne l’arrêteraient jamais et le fait de n’avoir plus aucun endroit sûr pour passer la nuit ne le fera pas reculer. Il avait une idée en tête et c’était bien la seule chose qu’il pouvait faire à présent, après avoir tout abandonné même ses convictions les plus profondes. Il n’était plus qu’une ombre dans la nuit. Et il se mit à marcher vers la rivière. C’était peut-être un rêve après tout, ce n’était sûrement qu’une pure hallucination, qu’une invention de son esprit malade et torturé. La vie méritait d’être vécue. Pourquoi faire une chose pareille ? Il fallait une raison. Edward regarda son reflet dans l’eau glacial pendant que les gouttes d’eau coulaient le long de son visage. Il avait même perdu le goût de la vie. Il ferma les yeux et se tourna, puis il se laissa bercer par le vent. Plus rien n’avait d’importance. Il avait essayé d’être parfait, mais rien n’avait marché. Edward ne pensait pas que ça l’avait rendu plus fort. Ce monde était si vide, ses pensées demeuraient si folles… Il fallait mieux arrêter tout de suite avant d’en souffrir d’avantage. Fallait-il encore posséder le courage de tout lâcher, de tout abandonner. Edward l’avait. Et cela lui suffisait.
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