Adenmu : "Et Yuukan tombera..."
Par : Pseudo supprimé
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Adenmu...
Publié le 19/08/13 à 01:11:32 par Pseudo supprimé
Salut mes petits lapins =3
Je suis le Roi Pingouin ! Le seul ! L'unique ! Le magnifique ! Et je vous présente ici ma première fic en solo
Si vous avez la flemme de lire ma présentation et tout le tralala, descendez jusqu'au "BAWABAWABAWABAWA" et vous trouverez le chapitre en lui-même :)
Bon alors :
Cette fic est basée sur l'univers du jeu en ligne shinobi.fr, sur lequel on ne s'attardera pas plus que ça ici mais que je vous invite vivement à essayer
http://www.shinobi.fr/
Ce jeu, inspiré du manga Naruto, fait s'opposer trois villages de shinobis pour le contrôle de la vaste île de Yuukan.
Mais attention !
Le jeu est INSPIRE de Naruto et la fic est INSPIREE du jeu donc au final ça n'a que peu à voir avec le manga, l'univers est beaucoup plus sombre et l'histoire n'a rien d'une quête de héros de shônen De plus j'ai pas mal "deshinobisé" et même "dejapanisé" l'univers du jeu pour ne pas m'aventurer sur un terrain que je ne connais pas bien.
J'avais d'abord créé cette histoire sous forme d'une bd en stickmen sur mes cahiers de brouillons il y a trois ans, puis j'ai arrêté, puis devant la consistance de la trame mise en place je me suis dit que c'était dommage de laisser cette histoire, puis je me suis remis à écrire puis ma précédente fic a été arrêtée et donc j'ai eu l'idée de faire celle-ci
J'ai dû pas mal réfléchir pour adapter le scénario à une présentation écrite et j'espère que ça vous plaira. Ce même scénario a d'ailleurs été pas mal remodelé pour plus de cohérence, de plus la quantité inimaginable de gags contenue dans la bd sera drastiquement réduite ici. Cette fic n'est pas à but humoristique même si je dis plein de conneries à cet instant même.
VOUS N'AUREZ JAMAIS ACCES A LA MOINDRE PAGE DE CETTE BD
Au niveau du scénario nous suivrons l'aventure d'un guerrier sans nom se retrouvant au coeur d'un conflit dévastateur entre les grandes puissances du pays... oui je sais, ça vous avance vachement mais lisez et vous verrez bien
Bon je crois que tout est dit il est temps de pousser un cri de guerre viril et de partir pour de grandes aventures /
c'est parti :
BAWABAWABAWABAWA
CHAPITRE 0 :
Je parcourais distraitement les rayons déserts des Archives Rouges, scrutant les étagères pleines à craquer de vieux livres attendant d'être examinés puis classés. J'aimais beaucoup cette section de la Grande Bibliothèque de Chikara, à laquelle mon grade de Jounin me permettait d'accéder. Peu de gens avaient le courage de fouiller parmi ces bouquins poussiéreux et abîmés, surtout vu l'ordre qui régnait dans les autres sections, mais si la Bibliothèque était réputée pour contenir tout ce qu'on pouvait espérer qu'une bibliothèque contienne, il en était de même pour les Archives Rouges : la variété des anciens documents entassés ici était proprement incroyable et je regrettais rarement mes excursions dans ces couloirs déserts.
Je m'assis sur un des maigres bancs de bois se trouvant dans l'allée centrale et jetai un oeil autour de moi. À gauche et à droite, plus de deux cents mètres de rayonnages. À se demander si les gérants en viendraient un jour à bout. Après tout, cela m'arrangeait, car fouiner dans cette immense sale sombre armée seulement de ma petite lampe à huile était à mon goût bien plus plaisant que de circuler dans l'ordre académique des autres sections. Une pâle lueur se reflétait sur l'impressionnante voûte de grès : un autre visiteur se plongeait lui aussi dans l'exploration des Archives, ses pas résonnaient sur ma droite et je l'entendais marmonner. Il ne devait pas être à plus de dix rayons.
J'ouvris ma sacoche pour faire le point sur mes découvertes de la matinée : une dizaine d'ouvrages de taille et d'état variés. Ceux qui m'intéressaient le plus étaient deux recueils de chants datant de l'aube de l'Empire Shinobi. Pas sûr qu'ils me laisseraient sortir avec ça, mais on pouvait toujours essayer.
Je me décidai à partir à la recherche d'un dernier bouquin avant de quitter l'endroit et me remis en route.
Mon regard tomba vite sur une reliure peu familière : ce livre venait de Mahou, le cachet sur sa tranche en témoignait. Depuis plusieurs siècles les cités de Mahou, Gensou et Chikara étaient en guerre, et il était très rare que des ouvrages d'un camp arrivent à un autre.
Je tirai le livre de sous la pile d'énormes volumes où il était enfoui et lus rapidement les annotations d'indexation sur la première page. Les Trois avaient à ma connaissance toujours bénéficié de bibliothèques riches et méticuleusement triées, ainsi je trouvais très vite les informations que je cherchais : édité en 431 de notre ère, soit il y a plus de quatre siècles, il s'agissait d'un ouvrage biographique sur un grand shinobi de son temps. Je le feuilletai rapidement : l'encre était bien conservée et l'écriture très soignée.
J'hésitai à emporter avec moi ce volume qui datait des prémices de la deuxième période de guerre entre les Trois. Je restai un moment, à contempler la couverture de cuir teintée de bleu et le titre d'or reflétant la lumière de ma lampe.
« Adenmu »
Le titre me fit sourire, et je résolus finalement de lire rapidement le début avant de partir.
PREFACE
Je n'ai jamais été très doué pour l'écriture, et ferai donc cette introduction très brève.
J'ai entrepris la création de ce livre pour rappeler à tous la vie d'un homme que je suis fier d'avoir compté parmi mes compagnons d'armes et surtout parmi mes plus chers amis, et qui ne doit pas être oublié. C'est pourquoi j'ai proposé à Monsieur et Madame Naert et Kerin Muji, les dirigeants de la section «Histoire moderne» de la Grande Bibliothèque de Mahou, une collaboration afin de réaliser un travail aussi détaillé et rigoureux que possible. Grâce à ces personnes fabuleuses a été mis sur pied une équipe formidable qui a réalisé un travail tout simplement colossal.
Après plus de six ans de préparation, nous sommes très fiers de vous présenter l'aboutissement de ce projet qui, je l'espère, saura rendre honneur à celui à qui il est dédié.
Je remercie énormément toutes les personnes ayant participé à l'élaboration de ce livre à savoir :
- Toute l'équipe de la section « Histoire moderne » de la bibliothèque de Mahou, qui a réalisé le plus gros du travail de recherche de témoignage, ce fut un vrai plaisir que de travailler avec vous.
- Monsieur Kalem Barnham, qui a rédigé l'intégralité des pages suivant cette préface.
- Madame Niitari Malei pour son autorisation d'accès aux archives et ses témoignages
- Toutes les personnes ayant côtoyé « Adenmu » durant sa vie et m'ayant apporté leurs témoignages, en particulier Madame Soïra Kens et Monsieur Lanek Lemorn
Grâce à l'engagement et à la bonne volonté de tous ces gens ont été collectées des informations d'une précision et d'une exactitude plus qu'honorable sur l'homme dont traite ce livre.
C'est une vie de tristesse et de douleur qui est consignée dans ces pages, une vie brisée et malheureuse, mais vaillante et aujourd'hui honorée et respectée par tous.
Il n'avait pas de véritable nom, mais fut appelé de bien des manières par ceux qui l'ont connu. Les gens de notre pays lui ont donné des noms en Silveréen : Reko ou Areko (Rouge ou le Rouge), Amiir (le Fou), ou encore Amaor (le Feu). Les Ikariens lui ont également prêté de nombreux patronymes dans leur langue. Ses proches l'ont souvent nommé d'une façon qui leur est propre : Soïra le désignait par « Maneykh » (« grand frère » en langue ikarienne), pour Lanek il était Kor (Maître), pour moi il restera toujours Akeirin (l'Ami).
Mais aujourd'hui tous le nomment Adenmu.
Le Grand.
Nayh Morechel.
Je suis le Roi Pingouin ! Le seul ! L'unique ! Le magnifique ! Et je vous présente ici ma première fic en solo
Si vous avez la flemme de lire ma présentation et tout le tralala, descendez jusqu'au "BAWABAWABAWABAWA" et vous trouverez le chapitre en lui-même :)
Bon alors :
Cette fic est basée sur l'univers du jeu en ligne shinobi.fr, sur lequel on ne s'attardera pas plus que ça ici mais que je vous invite vivement à essayer
http://www.shinobi.fr/
Ce jeu, inspiré du manga Naruto, fait s'opposer trois villages de shinobis pour le contrôle de la vaste île de Yuukan.
Mais attention !
Le jeu est INSPIRE de Naruto et la fic est INSPIREE du jeu donc au final ça n'a que peu à voir avec le manga, l'univers est beaucoup plus sombre et l'histoire n'a rien d'une quête de héros de shônen De plus j'ai pas mal "deshinobisé" et même "dejapanisé" l'univers du jeu pour ne pas m'aventurer sur un terrain que je ne connais pas bien.
J'avais d'abord créé cette histoire sous forme d'une bd en stickmen sur mes cahiers de brouillons il y a trois ans, puis j'ai arrêté, puis devant la consistance de la trame mise en place je me suis dit que c'était dommage de laisser cette histoire, puis je me suis remis à écrire puis ma précédente fic a été arrêtée et donc j'ai eu l'idée de faire celle-ci
J'ai dû pas mal réfléchir pour adapter le scénario à une présentation écrite et j'espère que ça vous plaira. Ce même scénario a d'ailleurs été pas mal remodelé pour plus de cohérence, de plus la quantité inimaginable de gags contenue dans la bd sera drastiquement réduite ici. Cette fic n'est pas à but humoristique même si je dis plein de conneries à cet instant même.
VOUS N'AUREZ JAMAIS ACCES A LA MOINDRE PAGE DE CETTE BD
Au niveau du scénario nous suivrons l'aventure d'un guerrier sans nom se retrouvant au coeur d'un conflit dévastateur entre les grandes puissances du pays... oui je sais, ça vous avance vachement mais lisez et vous verrez bien
Bon je crois que tout est dit il est temps de pousser un cri de guerre viril et de partir pour de grandes aventures /
c'est parti :
CHAPITRE 0 :
Je parcourais distraitement les rayons déserts des Archives Rouges, scrutant les étagères pleines à craquer de vieux livres attendant d'être examinés puis classés. J'aimais beaucoup cette section de la Grande Bibliothèque de Chikara, à laquelle mon grade de Jounin me permettait d'accéder. Peu de gens avaient le courage de fouiller parmi ces bouquins poussiéreux et abîmés, surtout vu l'ordre qui régnait dans les autres sections, mais si la Bibliothèque était réputée pour contenir tout ce qu'on pouvait espérer qu'une bibliothèque contienne, il en était de même pour les Archives Rouges : la variété des anciens documents entassés ici était proprement incroyable et je regrettais rarement mes excursions dans ces couloirs déserts.
Je m'assis sur un des maigres bancs de bois se trouvant dans l'allée centrale et jetai un oeil autour de moi. À gauche et à droite, plus de deux cents mètres de rayonnages. À se demander si les gérants en viendraient un jour à bout. Après tout, cela m'arrangeait, car fouiner dans cette immense sale sombre armée seulement de ma petite lampe à huile était à mon goût bien plus plaisant que de circuler dans l'ordre académique des autres sections. Une pâle lueur se reflétait sur l'impressionnante voûte de grès : un autre visiteur se plongeait lui aussi dans l'exploration des Archives, ses pas résonnaient sur ma droite et je l'entendais marmonner. Il ne devait pas être à plus de dix rayons.
J'ouvris ma sacoche pour faire le point sur mes découvertes de la matinée : une dizaine d'ouvrages de taille et d'état variés. Ceux qui m'intéressaient le plus étaient deux recueils de chants datant de l'aube de l'Empire Shinobi. Pas sûr qu'ils me laisseraient sortir avec ça, mais on pouvait toujours essayer.
Je me décidai à partir à la recherche d'un dernier bouquin avant de quitter l'endroit et me remis en route.
Mon regard tomba vite sur une reliure peu familière : ce livre venait de Mahou, le cachet sur sa tranche en témoignait. Depuis plusieurs siècles les cités de Mahou, Gensou et Chikara étaient en guerre, et il était très rare que des ouvrages d'un camp arrivent à un autre.
Je tirai le livre de sous la pile d'énormes volumes où il était enfoui et lus rapidement les annotations d'indexation sur la première page. Les Trois avaient à ma connaissance toujours bénéficié de bibliothèques riches et méticuleusement triées, ainsi je trouvais très vite les informations que je cherchais : édité en 431 de notre ère, soit il y a plus de quatre siècles, il s'agissait d'un ouvrage biographique sur un grand shinobi de son temps. Je le feuilletai rapidement : l'encre était bien conservée et l'écriture très soignée.
J'hésitai à emporter avec moi ce volume qui datait des prémices de la deuxième période de guerre entre les Trois. Je restai un moment, à contempler la couverture de cuir teintée de bleu et le titre d'or reflétant la lumière de ma lampe.
« Adenmu »
Le titre me fit sourire, et je résolus finalement de lire rapidement le début avant de partir.
Je n'ai jamais été très doué pour l'écriture, et ferai donc cette introduction très brève.
J'ai entrepris la création de ce livre pour rappeler à tous la vie d'un homme que je suis fier d'avoir compté parmi mes compagnons d'armes et surtout parmi mes plus chers amis, et qui ne doit pas être oublié. C'est pourquoi j'ai proposé à Monsieur et Madame Naert et Kerin Muji, les dirigeants de la section «Histoire moderne» de la Grande Bibliothèque de Mahou, une collaboration afin de réaliser un travail aussi détaillé et rigoureux que possible. Grâce à ces personnes fabuleuses a été mis sur pied une équipe formidable qui a réalisé un travail tout simplement colossal.
Après plus de six ans de préparation, nous sommes très fiers de vous présenter l'aboutissement de ce projet qui, je l'espère, saura rendre honneur à celui à qui il est dédié.
Je remercie énormément toutes les personnes ayant participé à l'élaboration de ce livre à savoir :
- Toute l'équipe de la section « Histoire moderne » de la bibliothèque de Mahou, qui a réalisé le plus gros du travail de recherche de témoignage, ce fut un vrai plaisir que de travailler avec vous.
- Monsieur Kalem Barnham, qui a rédigé l'intégralité des pages suivant cette préface.
- Madame Niitari Malei pour son autorisation d'accès aux archives et ses témoignages
- Toutes les personnes ayant côtoyé « Adenmu » durant sa vie et m'ayant apporté leurs témoignages, en particulier Madame Soïra Kens et Monsieur Lanek Lemorn
Grâce à l'engagement et à la bonne volonté de tous ces gens ont été collectées des informations d'une précision et d'une exactitude plus qu'honorable sur l'homme dont traite ce livre.
C'est une vie de tristesse et de douleur qui est consignée dans ces pages, une vie brisée et malheureuse, mais vaillante et aujourd'hui honorée et respectée par tous.
Il n'avait pas de véritable nom, mais fut appelé de bien des manières par ceux qui l'ont connu. Les gens de notre pays lui ont donné des noms en Silveréen : Reko ou Areko (Rouge ou le Rouge), Amiir (le Fou), ou encore Amaor (le Feu). Les Ikariens lui ont également prêté de nombreux patronymes dans leur langue. Ses proches l'ont souvent nommé d'une façon qui leur est propre : Soïra le désignait par « Maneykh » (« grand frère » en langue ikarienne), pour Lanek il était Kor (Maître), pour moi il restera toujours Akeirin (l'Ami).
Mais aujourd'hui tous le nomment Adenmu.
Le Grand.
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