Les racailles suivirent la voiture de Robert et Yvette, comme convenu.
Ils devaient tuer la vieille lorsque la voiture s'arrêterait, ils étaient prêts, pour 2000 €, ils étaient prêts à tout. :

- Bon, lé mec, fo etr pret le momen venu, on sor et on lui mé sa race.
- yeaah !!!!
- ouééé !!!! vas yyy !
- tro 2 la balle !!
- tro bon, lé mec !
- oué putin, mé un meurte kan mem, fo pa se faire chopé ...
- t fou ou koi ? cé rien sa un meurte ! tu té fé chopé et tu ressor 2 heure plus tard, cé trankile, ta jamé joué a GTA ou koi ma parole ?
- tas vu c trankille !
- oué s'avez raison !
- oh ! ils ralentisse !
- c'est le moment ou koi ?
- Oh lé mec la bas cé la bonasse ! la pute kon a prise en caisse lautre fois !
- ah oué, mais cé pa la meuf de lotre ?
- Raah putin mé il font koi !
- Whouaaa ! il vont lui roulé dessus mdrrrr
- elle va crever vazzzyyyyy !
- No mé franchement, elle est vraiment morte là ...
- rah putain, Momo arete toi !!
- c'est kom sa un mort les gars ???
- putin lé mec jme sens bizzaarrre !!!!!!
- vas y fé pas ta tapette !
- on devré peut etre partir ....
- mé putin c du serieu les gars, on se barre !
- accelere Momo !!!!!

___________

Ma découverte de l'IRL - Saison 2 - Episode 12

¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

Il était 10h30 du matin, et pendant toute la matinée, Eva m'avait royalement brisé les couilles.
J'aurais nettement préféré qu'elle me les suce m'voyez.

- Non, je ne me dénoncerai pas ...
- Mais, t'es un gros con !
- Hum ..... .... ouais !
- Je dois sortir dans pas longtemps, me fait pas ça, s'il te plaît !
- Bon, t'as quoi à offrir en échange ?
- Humm ... je sais pas.
- Ben moi je sais, tu vas ...
- Oui ... ?
- Me filer ton PC ainsi que ton compte WOW.
- Non ! Jamais de la vie, t'es fou.

* Activité de la matinée dans 5 minutes, alignez vous devant la salle de travaux pratiques*

- Ouais ... super.
- Moi j'aime bien le dessin.
- Ça tombe bien parce que tu n'y vas pas.
- Raaah, merde ... le Psy, c'est vrai ... mais comment tu le sais ça toi ?
- Je sais tout ici.
-

Tous les nolifes partirent à leurs activités pédagogiques pendant que moi j'attendais seul, assis dans un coin de la cour vide.
Le silence était pesant, et en attendant que l'on vienne me chercher je me remémorais de vieux souvenirs.
J'avais déjà eu à faire à un psychologue avant, j'avais 8 ans et j'étais en CE2.

J'avais lancé des pétards dans les jeux des maternelles, pour :
"Purger le monde de la nouvelle génération kikoolol", oui, c'était mes paroles de l'époque.
Ce qui est bizarre c'est que je n'avais même pas encore internet.

Mes pensées furent rapidement interrompus par l'arrivée de Vincent, qui m'emmena dans le bureau du psychologue.
Je n'avais pas peur, j'allais le pwned sévère.

____


- Mets le corps dans le coffre.
- Ah, c'est dégueu. Je déteste trifouiller des cadavres.
- Moi j'aime bien.
- Oui, ça je le sais, Robert.

Robert était occupé à peloter discrètement le cadavre de Stéphanie quand il se souvint que les racailles suivaient la voiture.
À peine eut-il le temps de regarder par dessus son épaule pour vérifier que leur voiture arrivait déjà à son niveau.
Ils avaient l'air choqué et terrifié a l'intérieur .... et ben, c'était eux les super racailles mégas chauds boloss ?

- Hey, vous arrêtez vous !
- Mais à qui tu parles ?

Et Yvette aperçut la voiture ralentir, était-ce les jeunes qui étaient venus tout détruire chez elle la veille ?
Oui, c'était eux !
Mais que faisait-ils ici ? C'est un coin perdu au milieu de nulle part.
Ils avaient sûrement vu l'accident, ils ne devaient pas s'enfuir.

- Dsl monsieur, nous on sen va, sa va tro loin.
- Oh non, vous restez, d'ailleurs vous allez m'être très utile.
- Qu'est-ce qu'ils font là ? Robert, qu'est-ce qu'ils font là? Ils nous ont suivis ?
- Tout juste poulette, et tu es en train de vivre tes derniers instants. Allez y, tuez la !
- non ... non monsieur, on ve just partir nou.
- On avait un marché, vous restez là ! Bien la racaille ....
- Je me doutais bien que tu allais tenter de me tuer une fois arrivés à ce centre .... mais je pensais que tu aurais eu le courage de le faire toi même.
En tout cas j'ai pris mes précautions, adieu Robert.

Yvette sortit un 9mm de sa poche arrière et le braqua presque instantanément sur Robert.

- Mais tuez la ! Allez y ! Sortez de cette putain de bagnole et tuez la ! Vous attendez quoi ! (
- Robert, c'est fini.
-

La voiture des racailles commença à accélérer en trombe.
Yvette fit volte face et tira sur les pneus avec une précision déconcertante, la voiture stoppa net et les occupants en sortirent terrifiés, Yvette les menaça de son arme.

- Asseyez vous !
- oui .. oui madame !
-
- Je ve voir l'euro 20008 !!

Et toi Robert, c'est terminé.
Yvette tira trois coups, trois coups de feux qui retentirent dans ce lieu quasi-désert.
Trois coups de feux qui atteignirent Robert à la poitrine.

- Ça c'est fait, maintenant vous, montez dans cette voiture !
- non, vas y on vou a vu mettre le corps dedans !
- Montez ou vous allez finir comme ce putain de baiseur de morveux !
- Aaaaaaah.
- Vous allez rouler, aussi loin que l'essence vous mènera et vous abandonnerez la voiture.
Avec un peu de chance on ne vous retrouvera jamais, sinon ... ben sinon vous allez avoir des ennuis. Et c'est exactement ce que vous mériteriez, bandes de petits cons !

Tous les Wesh montèrent dans le véhicule et prirent la route complètement terrorisés.
La voiture s'éloignait loin dans l'horizon et Yvette put enfin respirer un bon coup.
Elle inspecta les alentours, les coups de feu n'allaient pas tarder à ameuter les personnes du centre.
Elle jeta son arme dans les hautes herbes et se mit à courir le long de la route, elle devait filer, et rapidement.

____


- Bonjour, je suis ton psychiatre, le docteur Dorian, comment vas-tu E874 ?
- Bien.
- Pas trop chamboulé ses derniers temps .. ton arrivée ici, tes premiers contacts avec les autres jeunes, les surveillants... etc.
- Je ne suis chamboulé que depuis ma découverte de l'IRL.
- ... je ne comprend pas ... ton langage, que veux-tu dire ?
- Rien, Taggle.
- Tu es vulgaire, qui t'a appris à parler comme cela.
Ce sont tes amis ? tes parents ?
- J'ai pas d'amis et pas de parents.
- Je... oui, j'ai appris ce qui est arrivé à tes parents, tu es triste ?
- Oui, très triste. (Fake )
- C'est pour cela que ta haine se répercute sur ton entourage.

Ce psy était vraiment chiant avec ses questions en peau de h*p.
Je lui répondais sans trop vraiment écouter, depuis mon arrivée je louchais sur son front.
Il avait un énorme grain de beauté, du diamètre d'une capsule de bière.
Il y avait d'énormes poil qui en sortait, je n'avais qu'une seule envie c'était de tout arracher.

- Pourquoi est-ce que vous avez une merde prêt de l'œil ?
- Je te demande pardon ?
- Vous avez une énorme mouche pleine de poils vers votre œil, c'est vraiment laid.
- ... parlons de tes parents, veux-tu.
- Non, parlons de votre mouche. Avez-vous déjà songé à l'épiler ? Vous faire opérer ?
Je vous jure que c'est laid, on dirait qu'un chien a pris votre tête pour un trottoir en vous démoulant un cake extra-large sur laggle.
- ....
- Je pense vraiment que vous devriez ...
- DEPUIS TOUJOURS ! DEPUIS TOUJOURS LES AUTRES ENFANTS SE SONT MOQUÉS DE MON GRAIN DE BEAUTÉÉÉÉÉÉ !
- Je comprends pourquoi.
- POURKOUAAAAA ??!!
- Parce que c'est répugnant.
- J'EN AI ASSEZ ! JE N'AI JAMAIS EU D'AMIS ! PERSONNE NE ME COMPREND ! JE VEUX EN FINIR UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !!
- Faites donc, l'ami.
- AAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Pendant que le psychiatre faisait sa petit crise d'hystérie, Vincent, qui était derrière la porte entra dans la pièce avec violence.

- ENCORE E874 ?!
- Mais ... j'ai rien fait !
- AAAAAAAH ! JE VEUX MOURIR !!!
- Je vous jure.

*On a un problème avec le docteur Dorian ....oui il a recommencé.
Bien ... d'accord monsieur, je lui dis *

- Docteur Dorian ?
- Quo ... quo ... quoi ?
- Vous êtes viré. De la part de Pascal. Je suis désolé.
- NAAAAAAAAAAAAN ! Je vais me tirer une balle !
- Il n'osera pas.
- Non, ne faites pas ça, vous êtes un très bon médecin et...
- Vous avez un truc pour filmer et pour mettre sur snuffx ?

C'était très divertissant.
Surtout quand il sortit un flingue de derrière son bureau et qu'il se le braqua sur la tempe.

- À 3, JE TIRE !
- Nan, écoutez on peut parler des indemnités et ...
- 1,2,3 ...
- JE TIRE, J'AI PAS PEUR, JE LE FAIS !
- Non ! Vous allez le regretter et...
- Taggle Vincent, laisse le s'euthanasier s'il a envie, voyons.

* BAM BAM BAM *

- ...
- ...
- ...
- Chaud le noob qui réussit à se louper avec le flingue collé à laggle.
Promets moi de ne jamais jouer à CS.
- J'ai ... j'ai ... j'ai pas tiré.
- ...

*Vincent réponds, tu m'entends, on a entendu des coups de feu, tout va bien ?*
* Oui .. mais ils ne viennent pas d'ici*
*Bon, on est sur le coup, on va vérifier*

____

Robert voyait blanc, tout autour de lui le temps était ralenti.
Il avait mal, affreusement mal, il ne pouvait plus bouger.
Puis soudain, il s'éleva.
Il sentit son corps voler dans les airs.
Et oui, il volait ... toujours plus loin, toujours plus haut. ( )

Il était libre, il parcourait le haut de la ville en parfaite harmonie avec le vent.
Il se sentait léger comme une plume.

Soudain, il aperçut une immense porte qui se dressait devant lui.
C'était un immense portail en or, il se posa sur un nuage et regarda autour de lui.
Des centaines d'ours volaient dans le ciel en jouant de la harpe.
C'était le paradis.

- Bienlbonjour à toi mon frère. Ici c'est le vœu de bonne santé et de bonheur.
- ... euh ... bienlbonjour ... Mais qu'est ce que c'est cet endroit ?
- Tu es au paradis des pédobear, car tu es mort dans d'atroces souffrances.
- Merde alors
- Tu pourras goûter au repos éternel ici.
- Mais qu'est-ce que je vais faire toute la journée ?
- Et bien, tu peux t'amuser avec des enfants, pour commencer.
- Sans rire ?
- Oui, ici c'est parfaitement légal. Nous avons plus de 800 garderies, collèges et écoles pour satisfaire toute tes pulsions.
- Mais c'est du délire !
- Ici tout le monde est pareil, il n'y a que des pedobear et tout tes péchés sont pardonnés.
- Super! Je sens que je vais me plaire ici .... Mais ?? Mais non ... je ... Aaaaaaaaaaaaahhhh !

- Il revient à lui.
- Il a été touché trois fois dans le thorax.
- Bien, on l'emmène.
- Non ! Le CISLA n'est pas un hôpital Josye !
- C'est désert ici, c'est ça ou il va mourir.

*Ouvrez l'aile B, nous avons un blessé grave *

- Allez dépêche toi !
- Mon fils ... je dois voir mon fils .....
- Il divague complètement... on va le perdre, vite !

---

To be continued ....