Le_coeur_d_Operette
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 19/08/13 à 01:11:09 par Pseudo supprimé
"Pourquoi elle ne me remarque pas ?
Pourquoi ses yeux bruns et si translucides ne se posent pas sur moi ?
Je ne suis rien. Cette princesse à la chevelure étincelante est tout. Elle est l'étoile que je n'atteindrai jamais.
Pourtant rien n'a jamais été comme ça.
Au début la vie était mieux, si simple.
Avant de te conter cette histoire, cher journal, laisse moi baigner tes pages de quelques larmes. Elles sont les fragrances de mon esprit, prends en soin.
Car ce sont surement les dernières."
L'homme tourna lentement la page, humectant le bout de ses doigts d'une langue habituée ; la jeune femme l'observait, comme attendant une réaction de sa part. Celle-ci ne se fit pas attendre.
"- A partir de là je n'arrive plus à lire. L'encre a déteint, il n'a dû arrêter de pleurer qu'à la page trois ; tenez, regardez ! Ça redevient lisible.... Durant la fin de la première et de la seconde, il doit expliquer pourquoi... Pourquoi.... enfin, vous voyez."
"Bref.
Sûrement personne ne lira ces lignes, mais ce n'est rien, mon âme restera gravée entre leurs pieds humides ; c'est tout ce qui compte.
Je suis né le 1er Septembre 1992, et ma mère m'a dit que le ciel était bleu.
Depuis, il l'est resté ; où tout du moins en apparence.
Je n'ai pas vraiment connu mon père, il paraît que cet homme jouait avec moi étant jeune, mais j'ai encore quelques doutes sur son existence ; étant donné qu'à mes cinq ans il quitta la demeure familiale pour les bras d'une petite pétasse de vingt ans sa cadette. J'ai ses yeux, d'après les photos, j'ai ses yeux. Mais aussi la bouche de ma mère, et surement son esprit ; toujours optimiste, toujours joyeux.
Pourtant l'amour et le rejet m'ont brisé.
Puis la vie m'a achevé, comme nul ne pouvait mieux le faire.
Je ne saurai trop te retracer ma jeunesse, je ne pense vraiment pas qu'elle ai un intérêt et je ne saurai expliquer ses moindres détails. Elle était simple, c'est tout ce que j'ai à dire.
Le collège l'a corsé : ce n'est qu'une jungle après tout, avec ses dangers, son hostilité et ses peines.
Laisse moi juste t'en dépeindre l'épilogue, il est le préambule de mon agonie prématurée."
Pourquoi ses yeux bruns et si translucides ne se posent pas sur moi ?
Je ne suis rien. Cette princesse à la chevelure étincelante est tout. Elle est l'étoile que je n'atteindrai jamais.
Pourtant rien n'a jamais été comme ça.
Au début la vie était mieux, si simple.
Avant de te conter cette histoire, cher journal, laisse moi baigner tes pages de quelques larmes. Elles sont les fragrances de mon esprit, prends en soin.
Car ce sont surement les dernières."
L'homme tourna lentement la page, humectant le bout de ses doigts d'une langue habituée ; la jeune femme l'observait, comme attendant une réaction de sa part. Celle-ci ne se fit pas attendre.
"- A partir de là je n'arrive plus à lire. L'encre a déteint, il n'a dû arrêter de pleurer qu'à la page trois ; tenez, regardez ! Ça redevient lisible.... Durant la fin de la première et de la seconde, il doit expliquer pourquoi... Pourquoi.... enfin, vous voyez."
"Bref.
Sûrement personne ne lira ces lignes, mais ce n'est rien, mon âme restera gravée entre leurs pieds humides ; c'est tout ce qui compte.
Je suis né le 1er Septembre 1992, et ma mère m'a dit que le ciel était bleu.
Depuis, il l'est resté ; où tout du moins en apparence.
Je n'ai pas vraiment connu mon père, il paraît que cet homme jouait avec moi étant jeune, mais j'ai encore quelques doutes sur son existence ; étant donné qu'à mes cinq ans il quitta la demeure familiale pour les bras d'une petite pétasse de vingt ans sa cadette. J'ai ses yeux, d'après les photos, j'ai ses yeux. Mais aussi la bouche de ma mère, et surement son esprit ; toujours optimiste, toujours joyeux.
Pourtant l'amour et le rejet m'ont brisé.
Puis la vie m'a achevé, comme nul ne pouvait mieux le faire.
Je ne saurai trop te retracer ma jeunesse, je ne pense vraiment pas qu'elle ai un intérêt et je ne saurai expliquer ses moindres détails. Elle était simple, c'est tout ce que j'ai à dire.
Le collège l'a corsé : ce n'est qu'une jungle après tout, avec ses dangers, son hostilité et ses peines.
Laisse moi juste t'en dépeindre l'épilogue, il est le préambule de mon agonie prématurée."
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