Note de la fic : Non notée

Operation_Hourglass_Of_Saturn


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : 16 :45 – 17 :53


Publié le 19/08/2013 à 01:10:41 par Pseudo supprimé

L’opération Hourglass of Saturn débuta le 15 Octobre 2011, et se termina trois jours plus tard. Elle consistait à capturer ou tuer, le commandant en chef des FARC, Alfonso Cano et ses acolytes. La cible était cachée dans le Páramo de Chingaza, à 3210 mètres d’altitude. L’U.S. Army, et les Marines se chargeaient des cibles secondaires pendant qu’un commando de dix hommes de la Delta Force et une unité de la Task Force 402 était chargé de débusquer « Black Bull », nom de code de la cible. Mais pourquoi Hourglass of Saturn a failli être un échec cuisant ? Nous allons le voir tout de suite par le rapport du commandant sur le terrain des détectives de guerre.

« Premier jour, 16 :45 – 17 :53 »
Capitaine Charlie « Raven » Matthews
Páramo de Chingaza, Colombie
Zone d’atterrissage X-Ray
Task Force 402

Suite à la capture d’Oussama Ben Laden, l’administration Obama en conjoint de l’OTAN, tentait de frapper un gros coup en envoyant nos forces armées traquer les grands chefs de guerre. Ne lisez pas ce qu’il y a dans les journaux, disant que c’est les agents secrets qui ont réussi à débusquer des infos. Non. C’est nous qui avions trouvés les informations nécessaires pour débusquer ce renard. La 402e n’est pas un groupement de combattants ordinaires. Nous sommes des forces spéciales qui enquêtent de la même manière que la Police. Une sorte d’Interpol plus efficace. Nous sommes de quatre nationalités différentes. Pour ma part je suis Anglais, et j’étais un commando du Special Air Service. Dans le Little Bird, la tension était palpable. Je regardais ce qui pouvait nous attendre dans cette jungle verdoyante. Déjà des tirs d’armes légères partaient du sol et ça commençait à chauffer. Le stress commençait à me paralyser à la vue des obus zébrant le ciel. Soudain, l’hélico transportant les Delta Force, se prit une roquette, droit dans le rotor de queue.

« Bordel ! Heaven 4-1 est touché ! cria Magic.
- QG, ici Neptune-Quatre, Heaven 4-1 est touché et va s’écraser ! La Z.A. X-Ray est trop chaude, on ne risque pas d’arriver vivant en bas !
- Neptune-Quatre, gardez votre sang froid, il faut absolument que… »

Mais soudain, une autre roquette venant de la jungle atteint tout l’empennage arrière de notre hélicoptère. Nous n’étions pas très hauts, mais notre hélico commençait à tournoyer sur lui-même. J’agrippais fort ma M4, et ordonna :

« On a pas le choix ! Sautez ! »

Toute l’escouade Neptune-Quatre sauta dans la jungle sans parachute, avec l’espoir d’être amorti par les arbres. La peur au ventre, je traversai un dédale de branche avant d’infléchir ma chute et tomber au sol avec fracas. Tout commençait à devenir flouté autour de moi. Mes jambes me faisaient mal, ça fourmillait. Lorsque soudain, j’entendis les cris de joies des guérilleros arriver sur ma position. Je repris mon fusil, me relevai et me replia derrière un petit vallon forestier. Le français, Casper m’appela à la radio :

« Raven t’es toujours en vie ?
– Affirmatif, regroupement général sur les coordonnées 92 ; 51. Présence d’ennemi dans le secteur Golf confirmé. Z.A compromise.
– Bien reçu, les FARC sont lourdement armés, ce sera comme du tir au pigeon si on avance à découvert ! ajouta Helldog, le Navy SEAL. »

Avec difficulté, je repris une course à travers la végétation persistante. Je manquais de tomber à multiple reprises, lorsque j’arrivais enfin sur les coordonnées de regroupement. Magic, et Casper étaient déjà la. Helldog arriva à la traine comme d’habitude. Je devais absolument savoir si des hommes de la Delta Force ont survécus au crash. Il n’y avait que le QG qui était en mesure de connaitre leur état :

« QG, ici Neptune-Quatre, est-ce que Mantaray-Deux a survécu au crash ? A vous.
– Neptune, ici le QG, sept d’entre eux on survécut, mais font face à une terrible résistance. Vous pouvez apporter de l’aide ?
– Négatif, nous entamons l’ascension. Qu’ils doivent effectuer un repli stratégique sur 85 ; 12.
– Bien reçu on transmet. Terminé.
– Les gars, on y va. Essayons de ne pas trop être pris à partie. On s’attirera plus d’emmerdes qu’autre chose. »

Puis nous nous mimes en marche tout en vérifiant les arbres en cas de tireur embusqué. Le feuillage craquait sous nos rangers, ce qui pouvait laisser une trace pour nos poursuivants. Après une vingtaine de minutes de marche, j’apercevais dans un arbre, apparemment mort, des armes. Nous inspectâmes ceci, et nous nous disions que l’on ne devait pas être si loin de notre objectif. D’après Magic, le Spetsnaz, il se pourrait que ce fût une cache en cas d’attaque. Une sorte d’emplacement de guetteur qui pouvait avoir des armes de n’importe quel type à sa portée. Il y avait de tout. RPG-7, fusil d’assaut et de précision, pistolet, enfin de quoi armer une escouade. Nous nous privâmes point de prendre un de leurs Makarov au cas où ont tomberait à court de munitions, et pour voyager léger. En regardant un peu autour, Casper trouva un piège. Comme dans les dessins animés, il était recouvert d’herbes, abritant une fosse rempli de pieux, prêt à embrocher sauvagement le visiteur.

« Quelle bande de paranos ! pesta Helldog
– Ils veulent vraiment aller au bout de leur convic…dit Casper avant qu’une balle ricoche sur un arbre adjacent.
– Ils sont sur nous ! criai-je un peu déboussolé. »

Je me mis derrière un rocher, et tirai sans réel résultat. Sans attendre, l’américain balança un fumigène. Les guérilleros ne nous vîmes plus, et nous en profitâmes pour nous cacher un peu plus loin en progressant vers le premier waypoint. Nous arrivions près d’une route forestière, vraisemblablement aménagé pour amener la drogue vers leur QG. Je guettais l’horizon à la recherche de pièges et d’hostiles, lorsque mon sang ne fit qu’un tour au moment où j’entendis un véhicule arriver sur la route :

« A terre ! Vite ! ordonnai-je d’un ton sec.
L’équipe plongea au sol et ne bougeait plus.
– Magic, rapport !
– Contact hostile, présence importante sur un rayon de huit cents mètres. Confirma-t-il grâce son radar de poignet.
– Ça va pas le faire ! dit Casper. »

Ce qui semblait être un pick-up, armé d’une sulfateuse passa à quelques centimètres de nous. J’en sentais la route faire vibrer le sol, ce qui rendit l’adrénaline beaucoup plus forte. Heureusement ces abrutis ne nous avaient pas repérés, au quel cas nous étions fait comme des rats.

« Magic, trace un itinéraire qui pourrait nous faire rencontrer le moins de patrouille. ordonnais-je.
– Impossible, on a un bâtiment à vérifier avant. Et bien sur il n’est pas truffé de monde. répliqua-t-il d’un ton sarcastique.
– Fais chier ! On va rester dans les feuillages. Equipez vos pistolets d’un silencieux. On ne prendra pas le risque de faire trop de bruit.
– Ouais, sinon ils nous colleront leurs putains de renfort aux fesses ! dit Helldog l’air moqueur.


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