trois semaines en Allemagne
Par : Rumble22
Genre : No-Fake
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 05/04/09 à 18:57:25 par Rumble22
Arrivée à Stuttgart
Les yeux rivés sur ma carte d’embarquement, je scrute attentivement les lettres des rangs afin de trouver le mien. Alors, A…B…C…D…E…F… Ah G ! Voilà c’est ma place ! Je suis dans le rang du milieu. A côté de moi, Gaëlle et Emilie, deux amies de ma classe. Ouf ! Je suis pas abandonné. A ma gauche, un monsieur relativement âgé avec qui je ne tarde pas à engager la conversation. Il est charmant, et comme toute personne âgée qui se respecte, il a plein d’anecdotes sur la vie à raconter. Je bois ses paroles en attendant le décollage. On se découvre des points communs ; on a tous deux perdu un être cher ; sa femme est morte et moi, j’ai perdu mon père voilà un an, alors on en parle, un brin de regrets amers dans la voix mais ça fait du bien.
On décolle enfin. L’imposante silhouette de l’avion s’élève dans le ciel azuré de ce mercredi soir, déchirant la nuit de ses ailes métalliques. On s’éloigne peu à peu du sol ; ce qui était des maisons bien distinctes se transforme peu à peu en taches informes, piquées ça et là de sources lumineuses. Bientôt, le ciel clair cède place à des nuages épais qui viennent lécher la carlingue de l’appareil, l’enlaçant, le maintenant en vol.
Déjà plusieurs heures maintenant qu’on a quitté Saint-Denis. Moi j’ai abandonné le rang G pour aller m’asseoir à côté de Mégane. On matte High School Musical 3 ; le film ne présente aucun intérêt mais ça occupe bien le temps. Puis on se sert mutuellement d’oreiller pour trouver le sommeil. Avant de s’endormir, Mégane me bécote brièvement puis on ferme nos yeux.
Le lendemain, on se réveille pour le petit déj’. Le pain est sec, le jus de fruit est pas net mais de toute façon, j’ai pas faim ! On atterrit enfin à Paris. Aujourd’hui, le ciel n’est pas clément ; gris et nuageux, voilà comment est le temps. J’enfile ma veste. Brr ! Ca change des trente degrés australs de La Réunion.
Plus que quelques heures et on sera à Stuttgart, mais avant ça, il faut prendre une correspondance. Galère ! Faut changer d’aéroport. Et c’est parti pour une heure de route pour rejoindre Orly. On s’emmerde, alors on prend des photos et on écoute de la musique. Arrivés à bon port, on enregistre encore une fois et on attend. Vivement qu’on arrive ! Je commence à en avoir marre de poireauter là !
Enfin, on monte à bord. L’espace d’une petite heure de vol et on est en Allemagne ! Du hublot, Stuttgart et ses vallées se dessinent enfin. Un léger manteau de neige recouvre encore les champs. De la neige ! Ca fait onze ans que j’en ai pas vue ! On va récupérer nos bagages à la descente de l’avion. On est tous surexcités et en même temps stressés. Je ne partage pourtant pas le sentiment de stress puisque mon correspondant, Lukas, n’arrive que dans deux jours. Avant ça, je vais chez Sara, la correspondante de Ninon, une amie. Mais je suis tout de même hyper pressé de retrouver tous les autres correspondants ! Qu’est-ce qu’on s’est éclaté quand ils étaient là ! L’idée de les revoir ravive nos envies de délire franco-allemand !
Les portes automatiques s’ouvrent enfin devant nous, et les visages radieux de nos allemands nous apparaissent alors… Here we are !
Les yeux rivés sur ma carte d’embarquement, je scrute attentivement les lettres des rangs afin de trouver le mien. Alors, A…B…C…D…E…F… Ah G ! Voilà c’est ma place ! Je suis dans le rang du milieu. A côté de moi, Gaëlle et Emilie, deux amies de ma classe. Ouf ! Je suis pas abandonné. A ma gauche, un monsieur relativement âgé avec qui je ne tarde pas à engager la conversation. Il est charmant, et comme toute personne âgée qui se respecte, il a plein d’anecdotes sur la vie à raconter. Je bois ses paroles en attendant le décollage. On se découvre des points communs ; on a tous deux perdu un être cher ; sa femme est morte et moi, j’ai perdu mon père voilà un an, alors on en parle, un brin de regrets amers dans la voix mais ça fait du bien.
On décolle enfin. L’imposante silhouette de l’avion s’élève dans le ciel azuré de ce mercredi soir, déchirant la nuit de ses ailes métalliques. On s’éloigne peu à peu du sol ; ce qui était des maisons bien distinctes se transforme peu à peu en taches informes, piquées ça et là de sources lumineuses. Bientôt, le ciel clair cède place à des nuages épais qui viennent lécher la carlingue de l’appareil, l’enlaçant, le maintenant en vol.
Déjà plusieurs heures maintenant qu’on a quitté Saint-Denis. Moi j’ai abandonné le rang G pour aller m’asseoir à côté de Mégane. On matte High School Musical 3 ; le film ne présente aucun intérêt mais ça occupe bien le temps. Puis on se sert mutuellement d’oreiller pour trouver le sommeil. Avant de s’endormir, Mégane me bécote brièvement puis on ferme nos yeux.
Le lendemain, on se réveille pour le petit déj’. Le pain est sec, le jus de fruit est pas net mais de toute façon, j’ai pas faim ! On atterrit enfin à Paris. Aujourd’hui, le ciel n’est pas clément ; gris et nuageux, voilà comment est le temps. J’enfile ma veste. Brr ! Ca change des trente degrés australs de La Réunion.
Plus que quelques heures et on sera à Stuttgart, mais avant ça, il faut prendre une correspondance. Galère ! Faut changer d’aéroport. Et c’est parti pour une heure de route pour rejoindre Orly. On s’emmerde, alors on prend des photos et on écoute de la musique. Arrivés à bon port, on enregistre encore une fois et on attend. Vivement qu’on arrive ! Je commence à en avoir marre de poireauter là !
Enfin, on monte à bord. L’espace d’une petite heure de vol et on est en Allemagne ! Du hublot, Stuttgart et ses vallées se dessinent enfin. Un léger manteau de neige recouvre encore les champs. De la neige ! Ca fait onze ans que j’en ai pas vue ! On va récupérer nos bagages à la descente de l’avion. On est tous surexcités et en même temps stressés. Je ne partage pourtant pas le sentiment de stress puisque mon correspondant, Lukas, n’arrive que dans deux jours. Avant ça, je vais chez Sara, la correspondante de Ninon, une amie. Mais je suis tout de même hyper pressé de retrouver tous les autres correspondants ! Qu’est-ce qu’on s’est éclaté quand ils étaient là ! L’idée de les revoir ravive nos envies de délire franco-allemand !
Les portes automatiques s’ouvrent enfin devant nous, et les visages radieux de nos allemands nous apparaissent alors… Here we are !
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