*Pour raison de compréhension, tous les dialogues sont en français, pour une scène de ce chapitre, et sans-doute d'autres scènes plus tard, les traduire en anglais dans vos têtes peut aider.*



Un autre avion d'Air New-Zealand atterri à l'aéroport d'Auckland, rien de spécial. Celui-là est venu tout droit de Californie. Au milieu des passagers, principalement des touristes américains si facilement reconnaissable, Nigel trace sa voie à travers le tas compact d'obèses et de familles nucléaires complètements perdus.

Il a déjà tous ses papiers en main, prêt à passer le contrôle de la frontière. Un officier du nom de "Robert", comme indiqué sur son badge qu'il porte à la poitrine, examine le passeport de Nigel, ainsi que les papiers qu'il a dû remplir dans l'avion. Il lui redonne les papiers avec un "Bienvenue en NZ... Nigel".
Celui-ci reprend la paperasse avec un sourire et va maintenant récupérer sa valise sur le tapis roulant. Par chance, c'est la première qui sort. Il l'a prend donc, la met sur son caddie et va vers la zone de vérification du contenu des bagages.
Après 10 minutes de file d'attente que Nigel a passé à écouter sa musique, il passe enfin cette dernière étape.

Le voilà donc, en face d'une porte coulissante qui donne sur le hall d'arrivé de l'aéroport, avec écrit en gros juste au dessus : "Welcome Home". Et Nigel a beau être américain, il se sent touché, plus de 10 ans qu'il attend ça, et le voilà enfin là où il a toujours voulu être. Il pousse son chariot avec sa lourde valise à travers la porte, et l'attente se finit enfin. Maintenant, il y est.

Mais rien n'est vraiment finit là, il faut maintenant qu'il aille au centre ville d'Auckland, et pour cela, son université a loué un bus pour lui et tous les autres arrivant ce dimanche aussi.
Pour cela il sort déjà ses papiers pour indiquer au chauffeur où il doit aller. Il trouve le chauffeur facilement, il est au comptoir des voyages de groupe à discuter tranquillement avec un collègue, il a la tenu de chauffeur de l'université.
Nigel lui présente les papiers, le chauffeur lui demande d'attendre, il y a 3 autres personnes qui doivent arriver d'un avion de Bangkok qui devrait être là dans une demi-heure. Mais une voix qui résonne vient changer ces plans.

-Le vol TH 132 aura 30 minutes de retard, nous nous excusons pour la gêne occasionnée.

Face à ça, Nigel décide de traîner un peu, il laisse ses bagages avec le chauffeur, prend son sac et va d'abord se prendre de quoi manger au McDonald pas loin. Il n'y a pas de queue, il doit juste attendre derrière une fille qui semble avoir des problêmes de compréhension avec le caissier qui tente de savoir ce qu'elle veut. Elle semble avoir un fort accent Italien.

-Je voudrais juste un salade de poulet !
-Salade César ?
-Non ! Salade de poulet ! POU-LET !
-Sandwich au poulet ?

La fille enrage sur place, Nigel décide d'intervenir.
-Je crois qu'elle veut dire "Salade de poulet".
-Ah ok ! Merci mec. Ça fera 6$. Répond le caissier.

Après que cette fille ait pris son repas, Nigel commande le sien, mais il garde un oeil sur elle. En effet, elle est plutôt jolie, et elle semble seule en plus. Après que sa nourriture soit arrivé, Nigel va s'assoir à côté d'elle au comptoir (*Vous savez, y en a un à tous les McDo pour les gens seuls *). Il essaye de démarrer un conversation.

-Alors... Tu es Italienne, c'est ça ?
-Oui, je suis ici pour m'améliorer en anglais. Vous avez vu, j'ai du mal à la prononciation. Vous êtes italien aussi ?
-Nan, je viens de Californie. Je suis juste habitué aux gens qui ne parlent pas anglais correctement.
-Ahahahah !
-Je suis Nigel.
-Je suis Julia.