Part I

La recherche de la vérité, n'est-il pas la une quête existentielle menée par tous? Une quête qui a fait voyager un nombres incalculables de personnes, qui les a fait chercher toutes leurs vies sans n'y trouver aucune réponse. Mais il y a une question qui se doit d'être posée pour parvenir au terme de cette recherche. Comment trouver une quelconque vérité dans un monde faux, entouré d'un voile de mensonges et d'illusions? Peut-être que personnes ne trouvent rien car il ne cherchent pas au bon endroit, peut-être qu'il faut se trouver avant, que la réponse est nous? Pour l'instant, mes paroles doivent vous paraître teintées de stupidité, et de folie aussi, qu'en sais-je?

Pour certaines personnes je suis un messie, un être qui a passé au stade supérieur, qui s'est libéré des chaînes de la société et de ceux que nous forgeons nous mêmes au travers des années. Pour d'autres, je suis un psychopathe, un serial killer, un danger pour la société. Ces gens ne comprennent rien, ils sont encore prisonniers de ce faux monde qui les forcent à voir une réalité différente.

Dormir,manger,s'amuser,aimer est la base de vivre mais en respectant cette dictature imposée par la société, vous vous empêcher d'être vous même. Aimer, quel mot abject et inutile, une chaîne de plus vous retenant à votre existence merdique. Vous pensez que l'amour et l'amitié vous aide à vivre? À être plus fort, à traverser des étapes et à avoir du plaisir? Il est sur que pendant un temps vous allez vivre une semblance de réalité, le monde vous paraîtras beau, vidé de toutes violences et la vous vous créerez un ''cocon'' autour de vous et vous vous y enfermerez. Vous allez avoir des enfants et de bons amis.

Au début j'étais pareil que vous, je pensais que je vivais, avec mon garçons et ma femme. J'étais sur que ma vie allait être merveilleuse, que le bonheur allait rester à mes cotés à chacun de mes pas mais s'est faux, vous ne pouvez restez dans cette illusion car elle finiras par vous détruire, vous videz de toutes essence, de toute vie, comme vos ami(e)s et vos proches.

Je m'en rappelle comme si s'était hier, j'étais partis de la maison vers sept heure le soir car le travail avait appelé et un vendeur était absent alors comme homme généreux et charitables que j'étais, je suis partis au magasin en laissant ma femme et mon fils dans mon sillage que la mort à vite recouvert. Le travail n'as pas duré longtemps, seulement deux heure et demie et après je suis retourner à la maison. A ma maison qui était maintenant illuminé par mille feux bleu et rouge, englober dans la cacophonie des sirènes, dans le capharnaüm des voisins, des policiers et des ambulanciers.

Mais tout semblas s'éteindre, les lumières se fondirent dans l'obscurité et les sons se discordèrent pour ne devenir qu'un silence immuable. Il y avait devant moi, plus que deux civières dont une ou pendait un petit bras maigre et blafard et à travers les draps je pouvais presque voir le visages de mon fils qui demandait pourquoi, pourquoi je n'étais pas la pour lui ce soir alors que je lui avais pourtant promis, promis de veiller sur lui et sa mère.

Après cette soirée fatidique, j'ai pensée au suicide, une pensée qui me rongeait de l'intérieur et encombrait chaque recoins de ma tête. J'ai faillis y succomber mais quelque chose m'en a empêché. Mon meilleur ami venait me voir chaque soirs et on maudissait ensemble celui qui avait détruit mon ancienne vie et puis avec le temps il est venus de moins en moins souvent et j'ai appris à le maudire lui aussi. Pourquoi est-ce qu'il avait encore sa famille lui? Pourquoi était ce à moi que sa arrivait? Et puis j'ai décider de calibrer la balance, de mettre le même poids des deux côtés.

Chaque mardi soir il allait voir son amante pour quelques heures de plaisir et il revenait ensuite à sa petite vie tranquille, sauf ce mardi la. Je m'était arrangé pour que sa femme m'invite à dîner et fautes d'argents et de moyens, j'ai décidé d'y aller sans armes. Le souper en tant que tel avait été long et ennuyant, des échanges merdiques sur comment s'était passé notre journée et comment sa allait dans notre vie en générale. Et puis son fils a été envoyer au lit et nous sommes allés écouter la télévision ensemble. Je ne me rappel pas le programme qui jouait, j'étais trop préoccuper sur le ''comment équilibrer le tout''. Mais il y avait un facteur que je n'avais pas pus prévoir, un coup du destin comme on pourrait le dire. Sa femme n'avait plus de grands ébats sexuels avec son mari depuis plusieurs semaines alors c'est cette soirée qu'elle à décidée de se tenter avec moi. Au début ce ne fut que quelques baisers échangés et puis tranquillement nous nous somme dirigés vers sa chambre. Elle avait rentré une main dans mes pantalons et sa bouche ne quittait jamais la mienne, même pas durant une seule fraction de secondes. Elle s'est coucher sur le lit et j'ai pris position par-dessus, encore habillé tout les deux. Mon bras droit monta lentement, effleurant les courbes de son corps, se promenant sur chaque parcelles de tissus de ses vêtements haut de gamme et j'arrivais enfin au cou. Sous mes doigts je sentais le souffle s'échapper de sa trachée, une envie irrésistibles, tout commença à se refermer comme un étau. Elle était prise au piège et elle ne le savait même pas. Au début elle lâche un petit rire angoissé, comme si elle était d'accord pour essayer quelques choses de nouveaux mais gardait quand même une certaines craintes. Les muscles palpitaient de plus en plus rapidement sous ma paume et je rentrait de plus en plus dans une forme d'extase, un plaisir comme je ne l'avais jamais vécus. Comme toute personnes normales, elle commença à se débattre et à essayer de se libérer, ce qui ne renforçant qu'encore plus le plaisir que j'y prenait. Sa femme suffoquait, cherchais en vain l'espoir de pouvoir prendre une dernière bouffée d'air. Ma main gauche monta à son tour et vint rejoindre la première. Les phalanges devenait blanches sous la force que j’exerçais, ce qui faisait un étonnant contrastes avec le rouge de son visage quand j'y pense mais bref, le sujet n'est pas la. Ne sachant contrôler ma puissance, un son lugubre avait résonné autant dans la pièce que dans chacun de mes os. Un son qui venait affirmer la libération d'un âme de son enveloppe charnelle.

Rendu la je ne pouvais plus reculer. Je sortis de la chambre à coucher, prenant soin de refermer la porte et je m'était dirigé vers la cuisines. Trouvant rapidement ce que j'étais venus chercher, je repartis vers la dernière chambre. Posant la main sur le battant, je tentais de reprendre contrôle de mon souffle qui s'accélérait graduellement. Après ce qui m'avais parus un temps interminable, la porte s'était finalement ouverte laissant libre aller à la pièce. Les murs était tapissés de plusieurs décorations enfantines, le sol était envahis par une armée de jouets et au bout de touts s'est bien matériel, on n'y apercevait un petit lit d’où on voyait une forme qui bougeait sous les respirations profondes que l'enfant prenait. Mes pieds avançait de manière mécanique, un pas après l'autre. Le couteau de cuisine reluisait sous la lumière que lampe donnait, projetant sur le mur, l'ombre d'une renaissance. Car oui, après les événements de cette soirée, je savais que je ne serais plus jamais pareil, que j'allais devenir le vrai moi, vivre sans loi mais avec foi, avec foi en moi. Juste au-dessus de moi, empêtrer sous les couvertes, se tenait le bambin de six ans, fils de mon meilleur ami. Et puis un flash, un image à mon esprit, celle de mon fils, dieu qu'ils se ressemblaient tout les deux. J'ai faillis tout abandonner à ce moment, revirer l'arme contre moi. La lame appuyé contre ma gorge, le souffle saccadé, l'illumination se fit. Il était mon fils, je devais le tuer pour ne plus être hanté par les souvenirs de la terrible soirée passé. Cela semblait stupide même fou mais je savais que s'était ça, au plus profond de moi, je comprenais. La lame avait quittait mon cou et c'est d'une main tremblante que j'élevais l'arme improvisé au-dessus de ma tête et tel l'Épée de Damoclès, tel le chevalier pourfendant le mal, tel le rayon de lumière perçant les ténèbres, le couteau s'abattit sur sa victime. La peau ne put émettre aucune résistance face au tranchant d'acier aiguisé avec l'amour de sa mère. Trente centimètres d'acier qui fraya son chemin à travers les muscles et les organes de sa proie jusqu'à trouver ce qui animait l'être, le cœur émis autant de résistance face à la lame que la peau avant.

Après cela, je revis mon meilleur ami qu'une seule fois, lors des funérailles de sa famille. Il n'était plus que l'ombre de lui-même pendant que moi j'atteignais des sommets dans le bonheur. Les yeux cernés à force de pleurer trop souvent, le teint blafards et les cheveux sales et gras. Il avait perdu énormément de poids et juste le fait de tenir debout semblait lui coûter un effort surhumain. Je m'était approché, lui avait pris une épaules et lui avait murmuré à l'oreille '' Ne t'inquiète pas vieux frère, tu ne l'est a pas perdu pour toujours, quand tu vas aller la haut, tu vas les rejoindre tu sais?'' et c'est sur ses mots que je l'avais laissé. Trois jours plus tard j'apprenais son décès. Overdose de médicaments, il ne pouvait plus vivre ici sans eux, la société l'avait trop corrompu.

Personne n'était au courant de la soirée que j'avais eu avec sa femme chez lui et on ne trouva jamais le coupable. Tout ça aurait pus s'arrêter la, j'aurais continuer une vie normale avec un nouveau travail et peut-être une autre femme mais à mesure que le temps passait j'ai perdu mon bonheur. Je en comprenais plus rien, pourquoi j'avais si souvent des crises de colères, que j'hurlais pour rien et que je cherchais constamment les ennuis? Encore une fois, je compris qu'il n'y avait qu'une seule solution pour redevenir heureux, je devais recommencer ce que j'avais faite ce soir la, prendre le bonheur des autres pour me l'attribuer un certain temps. Juste penser à ce j'étais avant avec ma femme et mon enfant me dégoûtes. Car maintenant j'ai trouvé ma raison de vivre, celle qui nous faut adopter...