<h1>Noelfic</h1>

Nouvelles Nirvanesques sous produits illicites


Par : Nirvana

Genre : No-Fake , Réaliste

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

Une apocalyspe festive

Publié le 09/07/12 à 14:58:26 par Nirvana

Je n'ai pas tout oublié, j'y étais, comme les plus de dizaine de milliers de personnes présentent pour l'occasion. Quand on s'y baladait la nuit, je me rappelle qu'on aurait dit un camp de survivant après une épidémie mondiale, une invasion de zombie, ou une attaque de Sycorax. Problème étant, tout le monde était bien trop joyeux pour une fin du monde, ils criaient, réclamaient un apéro a 2 heures du matin. C'était l'apocalypse la plus festive de tous les temps, on buvait, on fumait, on cherchait pas a comprendre si la vie continuait hors des barrières du camp. Le jour n'était pas plus calme, mais on voyait les dégâts, les bouteilles vides sur le sol, les visages défaits par la fatigue, l'alcool, et la drogue. Pour oublier l'état dans lequel on était, on passait notre temps a se défoncer, biturer, déchirer encore. C'était comme une nécessité d'oublier ce que notre corps ressentait, sans ça, on tombait dans nos tentes, et a partir de la, on se faisait chier. Impossible de dormir, ou même d'imaginer de se reposer. La faute à la chaleur, au bruit ambiant.

Personnellement, je passais le plus clair de mon temps dans ma tente, me roulant un pétard, sortant pour le fumer, puis je fixais une toile qui bougeait au rythme du vent. Un stand, de l'autre côté, balançait de la musique, le genre de truc de drogué, du Snoop, du Cypress, du Khalifa, du Damian, et de temps en temps, on avait de la hardtech, le dernier n'était pas ma spécialité, mais je m'y faisais. Et cette toile de tente qui bougeait toujours au rythme du vent. Elle gonflait, se dégonflait, virevoltait, ondulait. A force de la fixer, je trouvais que le rythme du vent se rapprochait de celui de la musique, en fin de compte, la toile dansait sur la mélodie d'un bon Cypress Hill. Impossible d'arrêter de la fixer, ce mouvement était hypnotisant, imaginez, une toile de tente qui danse ! J'ai dû rester une heure assis, à l'ombre de ma tente, à regarder une toile bougeait. La musique changeait, elle s'adaptait.

Après une heure, je me suis roulé un autre join, puis, on est venu me voir pour me proposer de boire une bière, j'ai accepté, j'ai ramené de quoi fumer un peu, il était 14h, je ne sais pas a combien j'étais déjà niveau fumette, ni niveau alcool, mais je ne ressentais rien, ni besoin de manger, ou de pisser. Après avoir fini celui que j'avais fait, on s'en roule un autre. Entre survivants, on se comprenait, nous étions les rescapés d'un monde qui ne voulait plus de nous. C'était l'apocalypse festive.

Commentaires

Sheyne

11/07/12 à 02:13:48

Ok... :noel:

Toi faut que tu prenne une goutte d'acide lysergique dyéthylamide pour te calmer ton addiction, tout en te fournissant la plus grosse défonce de ta vie ! :noel:

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