Histoires comme ça
Par : Crayonne
Genre : Horreur , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Téléphone
Publié le 27/03/13 à 15:36:31 par Crayonne
Une histoire de téléphone
C'était un soir d'été. Un de ces soirs où il fait si doux, et l'air est si bon, qu'on aurait envie de sortir jusqu'à plus d'heure. Pourtant, elle était chez elle. Elle était affairée devant son fourneau, à préparer un repas pour son mari qui devait rentrer dans très peu de temps. Elle préparait un bon poulet bien rôti, le tout accompagné de quelques patates douces. Un véritable délice. C'est ce qu'elle pensait, impatiente de pouvoir mettre les pieds sous la table et de commencer à dévorer tout ça.
C'est alors que le téléphone se mit à sonner.
Une sonnerie bien stressante qui la fit sursauter. Elle faillit même renverser son plat de patate qu'elle venait de finir de couper. Elle le reposa sur la table de la cuisine avant de se diriger vers ce satané téléphone qui continuait de hurler.
Elle décrocha le combiné, mais ne s'attendait pas à entendre sa voix.
"Ca faisait longtemps ! C'est moi, tu te souviens ? On était ensemble au lycée, tu te rappelles ?"
Elle avait répondu un petit "oui" à mi-voix. Oui, elle se souvenait de lui.
"Je t'avais envoyé beaucoup de lettres, est ce que tu les as toutes lues ?"
Elle n'avait pas envie de rester une seconde de plus avec lui au téléphone, s'était excusée rapidement, puis lui avait raccroché au nez. Elle était restée là, devant ce téléphone, à réfléchir.
Comment l'avait-il retrouvé ? Comment avait-il eut son numéro ? Pourquoi s'entêtait-il à ce point ?
Une sonnerie la sortie de ses esprits. Sonnerie agaçante. Elle ne voulait pas décrocher. Et si c'était lui encore un coup ? Le téléphone sonna une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Et si c'était son mari qui avait un problème ?
Quatre fois.
Cinq fois.
Elle se décida finalement à décrocher à nouveau le téléphone.
A peine l'avait-elle approché de son oreille qu'elle entendit sa voix à nouveau.
"Je t'en prie, ne raccroche pas s'il te plait ! Je voudrais juste discuter un peu avec toi... Ca fait si longtemps... Et ça me fait tellement plaisir de t'entendre..."
Elle lui expliqua gentiment qu'elle était mariée, et qu'il n'était pas nécessaire qu'il la rappelle. Sans écouter les suppliques de l'homme au bout du fil, elle raccrocha.
Elle allait retourner dans la cuisine, quand elle l'entendit sonner à nouveau. Elle souleva le combiné et le reposa immédiatement.
Silence.
Puis la sonnerie recommença.
Une fois.
Deux fois.
Elle décrocha.
"Si ton mari meurt, alors tu pourras m'aimer ?"
Elle le traita de tous les noms. De fou, de malade mental, et de tant d'autres mots qui font mal. Puis elle raccrocha encore une fois.
Ses mains tremblaient. Elle était énervée à présent. Dans la cuisine, il y avait une odeur de brûlé. Elle s'y précipita, éteignit le four et en ressortit son poulet à moitié carbonisé. Elle jura, et le téléphone se remit à sonner. Elle décrocha.
"Par pitié, ne raccroche pas ! Je veux simplement discuter avec toi !"
Elle en avait assez. Il fallait que ça cesse une bonne fois pour toute. Alors elle l'invita à venir, tout de suite. Il avait l'air ravi.
Elle n'eut pas à attendre bien longtemps. Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un frappa à la porte. C'était lui, elle en était sûre et certaine. Elle avait toujours le couteau, celui avec lequel elle avait découpé son poulet carbonisé. Alors elle prit sa décision.
Il fallait qu'il meurt.
Elle ouvrit la porte d'entrée, doucement, et à peine avait-il mit un pied chez elle qu'elle le larda de coups de couteau. A la poitrine, au visage, dans les bras, dans le cou. Elle frappait encore et encore, laissant libre cours à sa rage.
C'est alors que le téléphone sonna à nouveau de sa voix stridente.
Elle se releva, essoufflée, et décrocha. Au bout du fil, une voix féminine, son amie.
"Est ce que tu te rappelle de ce garçon qui t'envoyait des lettres quand on était au lycée ?"
Un petit oui est prononcé, la main crispée sur le couteau taché de sang.
"Il s'est suicidé hier soir !"
Elle laissa retomber le combiné et se retourna lentement vers le corps sans vie qui gisait sur le sol. Elle reconnaissait ce costume, elle l'avait repassé la veille. Tout comme cette cravate aux couleurs criardes qu'elle détestait.
C'était un soir d'été. Un de ces soirs où il fait si doux, et l'air est si bon, qu'on aurait envie de sortir jusqu'à plus d'heure. Pourtant, elle était chez elle. Elle était affairée devant son fourneau, à préparer un repas pour son mari qui devait rentrer dans très peu de temps. Elle préparait un bon poulet bien rôti, le tout accompagné de quelques patates douces. Un véritable délice. C'est ce qu'elle pensait, impatiente de pouvoir mettre les pieds sous la table et de commencer à dévorer tout ça.
C'est alors que le téléphone se mit à sonner.
Une sonnerie bien stressante qui la fit sursauter. Elle faillit même renverser son plat de patate qu'elle venait de finir de couper. Elle le reposa sur la table de la cuisine avant de se diriger vers ce satané téléphone qui continuait de hurler.
Elle décrocha le combiné, mais ne s'attendait pas à entendre sa voix.
"Ca faisait longtemps ! C'est moi, tu te souviens ? On était ensemble au lycée, tu te rappelles ?"
Elle avait répondu un petit "oui" à mi-voix. Oui, elle se souvenait de lui.
"Je t'avais envoyé beaucoup de lettres, est ce que tu les as toutes lues ?"
Elle n'avait pas envie de rester une seconde de plus avec lui au téléphone, s'était excusée rapidement, puis lui avait raccroché au nez. Elle était restée là, devant ce téléphone, à réfléchir.
Comment l'avait-il retrouvé ? Comment avait-il eut son numéro ? Pourquoi s'entêtait-il à ce point ?
Une sonnerie la sortie de ses esprits. Sonnerie agaçante. Elle ne voulait pas décrocher. Et si c'était lui encore un coup ? Le téléphone sonna une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Et si c'était son mari qui avait un problème ?
Quatre fois.
Cinq fois.
Elle se décida finalement à décrocher à nouveau le téléphone.
A peine l'avait-elle approché de son oreille qu'elle entendit sa voix à nouveau.
"Je t'en prie, ne raccroche pas s'il te plait ! Je voudrais juste discuter un peu avec toi... Ca fait si longtemps... Et ça me fait tellement plaisir de t'entendre..."
Elle lui expliqua gentiment qu'elle était mariée, et qu'il n'était pas nécessaire qu'il la rappelle. Sans écouter les suppliques de l'homme au bout du fil, elle raccrocha.
Elle allait retourner dans la cuisine, quand elle l'entendit sonner à nouveau. Elle souleva le combiné et le reposa immédiatement.
Silence.
Puis la sonnerie recommença.
Une fois.
Deux fois.
Elle décrocha.
"Si ton mari meurt, alors tu pourras m'aimer ?"
Elle le traita de tous les noms. De fou, de malade mental, et de tant d'autres mots qui font mal. Puis elle raccrocha encore une fois.
Ses mains tremblaient. Elle était énervée à présent. Dans la cuisine, il y avait une odeur de brûlé. Elle s'y précipita, éteignit le four et en ressortit son poulet à moitié carbonisé. Elle jura, et le téléphone se remit à sonner. Elle décrocha.
"Par pitié, ne raccroche pas ! Je veux simplement discuter avec toi !"
Elle en avait assez. Il fallait que ça cesse une bonne fois pour toute. Alors elle l'invita à venir, tout de suite. Il avait l'air ravi.
Elle n'eut pas à attendre bien longtemps. Au bout d'un quart d'heure, quelqu'un frappa à la porte. C'était lui, elle en était sûre et certaine. Elle avait toujours le couteau, celui avec lequel elle avait découpé son poulet carbonisé. Alors elle prit sa décision.
Il fallait qu'il meurt.
Elle ouvrit la porte d'entrée, doucement, et à peine avait-il mit un pied chez elle qu'elle le larda de coups de couteau. A la poitrine, au visage, dans les bras, dans le cou. Elle frappait encore et encore, laissant libre cours à sa rage.
C'est alors que le téléphone sonna à nouveau de sa voix stridente.
Elle se releva, essoufflée, et décrocha. Au bout du fil, une voix féminine, son amie.
"Est ce que tu te rappelle de ce garçon qui t'envoyait des lettres quand on était au lycée ?"
Un petit oui est prononcé, la main crispée sur le couteau taché de sang.
"Il s'est suicidé hier soir !"
Elle laissa retomber le combiné et se retourna lentement vers le corps sans vie qui gisait sur le sol. Elle reconnaissait ce costume, elle l'avait repassé la veille. Tout comme cette cravate aux couleurs criardes qu'elle détestait.
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