Arsène, drôle de nom pour quelqu'un de nos jours, pourtant personne ne l'a jamais charrié. Non personne, parce que Arsène est quelqu'un de très sociable, intelligent et compréhensif.
Des amis des ennemis, 17 ans bientôt et une vie plutôt agréable si ce n'est parfaite selon lui.
Qu'est-ce que ça donnerai si un dieu de la mort venait titiller son sens d'analyse et son sens de la justice ?
En voici la réponse.

Mort, je suis mort, je me suis couché bien trop tard hier. Mais j'me faisais honteusement chier. Et aujourd'hui c'est carnaval, jeudi 14 février, demain soir c'est les vacances, zone B oblige. Mon déguisement est prêt, sobre, passe partout : je me déguise en rasta, ça en jette. On est partis, je pars à 8H45 pour arriver à 8H55 au lycée, je mets le jogging et le t-shirt qui font partie de mon costume et je sors, pas envie de me faire remarquer. c'est pas utile. Sur le chemin j'envoi un sms à Cédric : "attend moi devant les toilettes du bâtiment F, je me changerai dedans".
Tout en poursuivant ma route, j'examine les autres élèves qui vont dans la direction opposée c'est-à-dire vers le collège. Ils me regardent, je les regarde, ne laissant rien transparaître : je les analyses : ils sont tous blasés et on peut lire cette même phrase sur leur visage : putain vivement les vacances.
Ouai vivement les vacances, ça me pompe de travailler tous les soirs. ça me pompe de voir les notes sur vingt défiler. Ouai, les vacances c'est pas mal. Mais après tout c'est parce qu'on a cours qu'on aime les vacances.

Arrivée au lycée. peu de monde devant, il pleut, juste deux trois fumeurs un peu accros. Je comprend pas les gens qui fument et j'en ai pas envie. Je ralentis sur les derniers mètres qu'il me reste à faire, j'ai pas envie d'y aller, ça me fait chier dira-t-on.
Je rejoins cédric, je me change. Je m'observe ensuite dans le miroir : j'aime bien ce costume, on me reconnait pas et il est politiquement correct, on voit pas mes yeux je peux analyser aisément les gens de là où j'suis. On va d'alleurs aller le tester pendant les 10 minutes de pause qu'on a. On ressort des chiottes, et on se met en route pour la salle de SES. Oui j'suis en 1ère ES, c'est pas mal. Les filles qui sont dedans sont quand même pas mal puériles.

On va en cours, 1H, 2H, 3H les trucs basiques du carnaval se déroulent mais rien d'exceptionnel c'est-à-dire des gens qui rentrent dans la salle alors qu'ils sont pas dans la classe, en même temps c'est normal, mon pote dylan (pas de chance le prénom) a collé une pancarte sur la porte de la salle ''apéro''. A l'issue de la 3éme heure de cours, je suis soulagé mais le prof nous retient 5 minutes pour faire l'appel, je pose la tête sur mon sac et je réfléchis.
Mais j'ai du mal, je me sens observé, je tourne la tête vers les fenêtre et j'aperçois un phénomène inexplicable : de la buée se forme sur une des vitres mais sur une zone précise comme un souffle chaud humain.
Sur cette zone embuée s'écrit un message : "Le dieu de la mort ne mange que des pommes" (petite référence )
Mon coeur fait un bond dans ma poitrine, faut que j'arrête de trop regarder death note...ça me fait péter les plombs, mais ce genre de truc c'est la première fois que ça arrive, j'veux dire des hallucinations par rapport à death note...
Je me dis ça mais dans le fond j'aimerai que ça arrive ce genre d'évènement...ça doit être cool d'avoir un death note, de faire la justice, c'est d'ailleurs pour ça que j'adore le personnage de light bien qu'il soit plus idéologique que moi sur le plan divin. Moi je suis pas certain de vouloir jouer au dieu, juste de faire la justice, devenir une idée, car une idée, c'est intemporel, on ne peut détruire une idée tout simplement parce que les gens défendent cette idée dur comme fer.
Je pars vers la cantine : il pleut, et c'est blindé, génial je vais me faire chier pendant 10 minutes le temps que la queue avance...journée de merde...
Non sans surprise, je remarque que tout comme la queue d'attente, la cantine est elle aussi blindée de monde. Heureusement, un pote et sa meuf avaient pris une table à quatre, du coup on s'est mis avec eux. Je mange le contenu de mon plateau mais guère plus, je mange pas des masses en générale. Encore une fois, la queue pour déposer son plateau...
Alors que je me rend aux chiottes, une chose bizarre se produit : je sens un poids sur mon sac comme si on y'avait rajouté un cahier ou un livre. Je vais quand même pas bien moi...Je ferai mieux de rejoindre les autres, ah mais j'étais venu pour pisser c'est vrai
La journée se déroule normalement, je passe l'aprem avec mes potes dont cette fille : belle, naturelle, je l'aime, fin je crois...non c'est bête, je suis jamais tombé amoureux...et pourtant j'ai déjà eu plusieurs copines, ça voudrait dire que je les aimais pas ? Pourquoi je me pose cette question, c'est ridicule. Mais sinon, c'est une journée banale.Pas excellent non plus pour un carnaval, alors comme ça me fait chier et que le défilé est annulé, je décide de rentrer chez moi, il est 16h. Je rentre, je me pose devant ma console avec un bol de croustimiel, et je joue à CoD, parce que j'ai envie pour une fois de jouer au multi de BO2. Cela dit le soir je suis déçu : j'aurai du faire quelque chose, tenter de l'embrasser ou quoi...Nan j'me prend la tête c'est mal. Je ferai mieux de bosser un peu. J'ouvre mon sac et là grosse frayeur. J'y découvre un cahier qui n'y'étais pas ce matin. Sans le toucher, en le laissant au fond du sac, je le contemple : il s'en dégage une aura, une puissance incommensurable, je porte le sac à la lumière pour voir ce qu'est ce cahier : je suis saisi par l'effroi, je ne rêve pas non je discerne bien cette même écriture authentique, c'est le DEATH NOTE !



Nb : voilà pour l'intro de cette nouvelle fic dites ce que vous en pensez : si vous avez aimé dites le si vous avez pas aimé dites le mais toujours dans la ponctualité la suite se fera peut-être demain