L'Autre Monde
Par : SubSkream
Genre : Réaliste
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Publié le 16/02/13 à 18:17:49 par SubSkream
Musique d'ambiance :
http://snd.sc/Xc4AKR
Les lumières s'illuminent, perçant péniblement l'obscurité qui règne dans la petite salle de bain. Elle s'approche du miroir et ses bras, tendus, prennent appuis contre le lavabo. Elle se regarde, dégoûtée, son visage baigné dans une profonde tristesse qui lui est devenue si anodin. Son corps chétive n'endosse qu'une longue robe de nuit blanche et une petite jaquette noire. Sa chevelure platine mi-longue, harmonieusement ébouriffée, contraste avec son haut.
La pluie tombe en cette nuit noire. Les gouttelettes, si fines, viennent s'élancer par dizaines contre la fenêtre. Mais la jeune fille n'entend rien de cela, perdue dans ses pensées. Des pensées qui s'enchaînent sans cesse dans ses longs moments de solitude, le temps le lui permettant, sans doute. Elle prend une profonde inspiration et se redresse. Elle marche, nu-pieds, vers le rebord de la baignoire.
Ses doigts, si fins, frôlent l'acier froid. Elle saisit la lame dans sa main et savoure la sensation de contrôle qui lui traverse. Ce couteau lui a donné tant de cicatrices ; il connaît ses peines et ses douleurs. Elle fait tourner le couteau dans ses mains. L'acier gris et froid se moque, la nargue. Un moment d'hésitation.
Elle porte la lame sur son poignet. Après un court instant, un mince filet rouge glisse sur sa peau claire et ses multiples entailles. Il devient plus grand, plus sombre. S'égoutte sur le carrelage froid. S'ensuit une autre incision, plus grande, juste en dessous de la première. La couleur rouge vif l'enivre.
Elle grimace, la circulation du sang commençant à peiner. Elle sanglote. Des larmes chaudes s'écoulent de son visage. Elle ne l'avait pas remarqué. Comment en était-elle arrivée là ? Était-ce important ?
Elle amène la lame sur sa peau, à nouveau, de manière brutale. Trop brutale. La coupure s'est faite sur tout l'avant-bras. Une douleur intense la traverse, une affliction si forte qu'elle lâche le couteau. Ses jambes tremblent. Elle s'assied péniblement au milieu de son sang.
Sa vie s'écoule. Lentement. Cela prend trop de temps, elle veut que ce soit rapide. Le couteau. Où est-il ? Elle le cherche, ses mains glissent dans le sang, sa vision devient trouble.
Ses doigts touchent enfin l'acier froid. Ses doigts s'enroulent autour du manche. Elle s'adosse contre la baignoire et lève la lame face à sa poitrine. Un dernier souffle profond. Elle rassemble ses dernières forces et plonge la lame profondément dans son coeur affaibli. Sa bouche s'ouvre ; un cri silencieux. Elle se regarde tomber sur le sol imbibé de sang, comme dans un rêve.
Elle ne voit plus rien, commence à s'éloigner. L'obscurité.
... Elle est libre.
http://snd.sc/Xc4AKR
Les lumières s'illuminent, perçant péniblement l'obscurité qui règne dans la petite salle de bain. Elle s'approche du miroir et ses bras, tendus, prennent appuis contre le lavabo. Elle se regarde, dégoûtée, son visage baigné dans une profonde tristesse qui lui est devenue si anodin. Son corps chétive n'endosse qu'une longue robe de nuit blanche et une petite jaquette noire. Sa chevelure platine mi-longue, harmonieusement ébouriffée, contraste avec son haut.
La pluie tombe en cette nuit noire. Les gouttelettes, si fines, viennent s'élancer par dizaines contre la fenêtre. Mais la jeune fille n'entend rien de cela, perdue dans ses pensées. Des pensées qui s'enchaînent sans cesse dans ses longs moments de solitude, le temps le lui permettant, sans doute. Elle prend une profonde inspiration et se redresse. Elle marche, nu-pieds, vers le rebord de la baignoire.
Ses doigts, si fins, frôlent l'acier froid. Elle saisit la lame dans sa main et savoure la sensation de contrôle qui lui traverse. Ce couteau lui a donné tant de cicatrices ; il connaît ses peines et ses douleurs. Elle fait tourner le couteau dans ses mains. L'acier gris et froid se moque, la nargue. Un moment d'hésitation.
Elle porte la lame sur son poignet. Après un court instant, un mince filet rouge glisse sur sa peau claire et ses multiples entailles. Il devient plus grand, plus sombre. S'égoutte sur le carrelage froid. S'ensuit une autre incision, plus grande, juste en dessous de la première. La couleur rouge vif l'enivre.
Elle grimace, la circulation du sang commençant à peiner. Elle sanglote. Des larmes chaudes s'écoulent de son visage. Elle ne l'avait pas remarqué. Comment en était-elle arrivée là ? Était-ce important ?
Elle amène la lame sur sa peau, à nouveau, de manière brutale. Trop brutale. La coupure s'est faite sur tout l'avant-bras. Une douleur intense la traverse, une affliction si forte qu'elle lâche le couteau. Ses jambes tremblent. Elle s'assied péniblement au milieu de son sang.
Sa vie s'écoule. Lentement. Cela prend trop de temps, elle veut que ce soit rapide. Le couteau. Où est-il ? Elle le cherche, ses mains glissent dans le sang, sa vision devient trouble.
Ses doigts touchent enfin l'acier froid. Ses doigts s'enroulent autour du manche. Elle s'adosse contre la baignoire et lève la lame face à sa poitrine. Un dernier souffle profond. Elle rassemble ses dernières forces et plonge la lame profondément dans son coeur affaibli. Sa bouche s'ouvre ; un cri silencieux. Elle se regarde tomber sur le sol imbibé de sang, comme dans un rêve.
Elle ne voit plus rien, commence à s'éloigner. L'obscurité.
... Elle est libre.
17/02/13 à 13:52:52
suite
16/02/13 à 23:46:06
Bouh j'ai pas pu lire en entier, ce genre d'histoire me met trop mal à l'aise toujours est-il que j'ai quelques remarques pour le début de ton texte :
Déjà c'est assez court (bien présenté cela dit), j'pense que tu pourrais fournir davantage de détails, pas grand chose hein, juste un peu plus d'ambiance. Pour l'instant c'est un peu trop... juste de la description. Installe un cadre, il faut qu'on ressente la scène comme toi tu la ressens !
Bon et puis un petit point orthographe tout de même. Je n'ai lu que le début de ton texte et j'ai tout de même repéré plusieurs faute (pluriel, genre...). Cependant on a vu pire, et pour ce qui est de la conjugaison je n'ai rien vu : AMEN
Donc voila, relis toi rapidement pour corriger ces quelques petites fautes (d'étourderie je pense) et puis étoffe un peu ton texte, il faut que tu le rende plus intrigant
Bonne chance pour la suite !
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