Chapitre 3 :


La fête était à son paroxysme. L'alcool coulait à plein flot, la drogue était plus simple à obtenir qu'une chtouille au bois de boulogne. Tout le monde était dans un état second. J'étais juste assez conscient pour savoir que je ne l'étais plus. Chacun était dans un trip différent mais tout le monde se comprenait.

Les filles se baladaient seins nues et des mecs ne se gênaient pas pour en profiter. Ça n'embêtait personne. Chacun vivait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Une harmonie synchronisé et parfaite.

J'avais perdu les autres. Je marchais sans savoir où j'allais. Deux filles s'approchèrent de moi :

- Hé t'es mignon toi, tu t'appelles comment ?
- Ouais je sais que je suis mignon, Stan et toi ?
- Morgane et elle c'est Jenny. T'es tout seul ?
- Euh... Non... Mais j'les ai perdue haha
- Bah t'as qu'à venir dans notre maison

Deux bombes qui me proposaient de venir avec elles. Comment refuser ? Surtout en l'état dans lequel j'étais. Je les suivais jusqu'à leur location.

Nous passions le reste de la soirée et s'enfiler des Tequila Paf. Je ne comprenais absolument plus rien, je sais juste que j'embrassais Morgane langoureusement et que Jenny avait vomis puis s'était couchée.

...

J'ouvris les yeux. J'avais un mal de crâne insupportable. Il me fallut quelques instant avant de remarquer que je n'étais pas dans ma maisonnette. Je me levai difficilement et observai les gens qui dormait s'en dessus dessous partout dans la pièce.

Puta*n mais c'est pas les 2 meufs d'hier ?! J'enjambai les comateux afin d'accéder dans la chambre. Elles n'étaient pas là non plus. Bref, je m'en foutais en fait. Je mis mon jean et remarquai qu'il manquait mon téléphone. Ah les sal*pes... Elles m'avaient fait venir dans l'appartement d'un autre pour attendre que je m'endorme et se barrer avec mes affaires. Si je les retrouve...

Je sortis de la maison et observai le ciel. A la vue du soleil, il devait être pas loin de 12 - 13h. Il y avait du monde dans les allées, sur les chemins, tous les fêtards d'hier étaient déjà debout, comme si il ne s'était rien passé. Je marchai en direction de la plage et aperçu au loin Tim qui me faisait signe de venir.

Un beau soleil, tous mes potes, la plage, malgré mon téléphone, la journée s'annonçait plutôt bien.