Comment Chloé squatta ma vie...
Par : OminiousO
Genre : Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 25
Une nuit sans rêve
Publié le 17/12/12 à 21:12:59 par OminiousO
Cette voix si familière… Merde, j’avais quelque chose à finir.
Rien n’était joué pour elle. Pas encore.
Son appel m’extirpa du vide.
Nous étions tous là. La voiture était arrêtée devant moi en biais, les traces de pneus clairement distinguables sur la route.
Je me relevai. Les trois blancs-becs étaient toujours là, ne me lâchant pas du regard.
Un énorme black descendit de la voiture. Je lui expliquai tant bien que mal la situation.
Ils commencèrent à s’embrouiller au milieu de la route pendant que les voitures s’accumulaient dans la rue, maintenant bloquée.
Ils ne la relâchèrent que lorsqu'un groupe de wesh partis régler l’affaire aux poings avec eux.
Nous en profitâmes pour nous enfuir dans la confusion générale, en rejoignant la station de métro.
Nous étions assis l’un à côté de l’autre dans le wagon vide. Je regardais à travers la fenêtre dans la pénombre, en repensant à cette scène. Je me revis d’un point de vue extérieur, comme si mon esprit avait quitté mon corps. Me faire frapper... sous ses yeux, me faire dessus à ses pieds.
Si faible.
Des voix résonnaient dans ma tête, comme si une multitude de personnes parlaient autour de moi, et j'entendais des sirènes. Mais il ne se formait pas de phrases, juste des mots qui se répétaient sans cesse: vivant, conscience, espoir… Ça n’avait aucun sens.
Je voyais par le reflet de la fenêtre que Chloé me parlait, j’en étais certain. Ses lèvres bougeaient.
Elle me parlait... Me remerciait-elle ? Ou bien me faisait-elle des compliments sur mon courage ? Ou était-ce des paroles de consolations ?
Elle m’avait prise la main, qu’elle tenait entre les siennes. Elle la posa contre son cœur, qui battait fort et irrégulièrement. Ça ne me fit rien, ça ne me touchait pas, absolument pas.
Nous étions rentrés, et je ne lui avais pas encore adressé la parole. Elle me dit qu’elle allait prendre une douche.
Je m’assis sur le lit de ma chambre, le regard perdu.
Il y avait une lumière à l’extérieur, une lumière intense. Il y avait un bruit étrange, périodique, qui trottait dans un coin de ma tête comme un électrocardiogramme.
Elle était derrière moi, je le savais. Elle n'était vêtue que d'une de mes chemises, trop grande pour elle, et à moitié boutonnée.
Toute trempée, elle vint se coller à mon dos. Elle passa ses mains doucement sous mes vêtements, puis sur mon torse.
Ça ne me fit rien. Je ne sentais pas la chaleur de son corps, je ne sentais pas son souffle sur ma nuque.
- Pourquoi est-ce que tu ne parles plus ? Tu me fais peur, qu’est-ce qu’il t’arrive.
- Tu devrais aller dormir.
- Tu ne veux pas que je reste cette nuit ?
- Va dormir.
- Mais pourquoi ?! Tu vas bien ?!
- Va-t-en je t’ai dis.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Tu n’es pas bien depuis que…
- VA-T'EN JE T’AI DIS !!!
Je me levai et la poussai par terre…
- CASSE-TOI MAINTENANT ! LAISSE-MOI TRANQUILLE !
Elle se releva, et retourna dans sa chambre.
Je ne pus dormir de la nuit. Le son de ses pleurs m’en empêchait.
Rien n’était joué pour elle. Pas encore.
Son appel m’extirpa du vide.
Nous étions tous là. La voiture était arrêtée devant moi en biais, les traces de pneus clairement distinguables sur la route.
Je me relevai. Les trois blancs-becs étaient toujours là, ne me lâchant pas du regard.
Un énorme black descendit de la voiture. Je lui expliquai tant bien que mal la situation.
Ils commencèrent à s’embrouiller au milieu de la route pendant que les voitures s’accumulaient dans la rue, maintenant bloquée.
Ils ne la relâchèrent que lorsqu'un groupe de wesh partis régler l’affaire aux poings avec eux.
Nous en profitâmes pour nous enfuir dans la confusion générale, en rejoignant la station de métro.
Nous étions assis l’un à côté de l’autre dans le wagon vide. Je regardais à travers la fenêtre dans la pénombre, en repensant à cette scène. Je me revis d’un point de vue extérieur, comme si mon esprit avait quitté mon corps. Me faire frapper... sous ses yeux, me faire dessus à ses pieds.
Si faible.
Des voix résonnaient dans ma tête, comme si une multitude de personnes parlaient autour de moi, et j'entendais des sirènes. Mais il ne se formait pas de phrases, juste des mots qui se répétaient sans cesse: vivant, conscience, espoir… Ça n’avait aucun sens.
Je voyais par le reflet de la fenêtre que Chloé me parlait, j’en étais certain. Ses lèvres bougeaient.
Elle me parlait... Me remerciait-elle ? Ou bien me faisait-elle des compliments sur mon courage ? Ou était-ce des paroles de consolations ?
Elle m’avait prise la main, qu’elle tenait entre les siennes. Elle la posa contre son cœur, qui battait fort et irrégulièrement. Ça ne me fit rien, ça ne me touchait pas, absolument pas.
Nous étions rentrés, et je ne lui avais pas encore adressé la parole. Elle me dit qu’elle allait prendre une douche.
Je m’assis sur le lit de ma chambre, le regard perdu.
Il y avait une lumière à l’extérieur, une lumière intense. Il y avait un bruit étrange, périodique, qui trottait dans un coin de ma tête comme un électrocardiogramme.
Elle était derrière moi, je le savais. Elle n'était vêtue que d'une de mes chemises, trop grande pour elle, et à moitié boutonnée.
Toute trempée, elle vint se coller à mon dos. Elle passa ses mains doucement sous mes vêtements, puis sur mon torse.
Ça ne me fit rien. Je ne sentais pas la chaleur de son corps, je ne sentais pas son souffle sur ma nuque.
- Pourquoi est-ce que tu ne parles plus ? Tu me fais peur, qu’est-ce qu’il t’arrive.
- Tu devrais aller dormir.
- Tu ne veux pas que je reste cette nuit ?
- Va dormir.
- Mais pourquoi ?! Tu vas bien ?!
- Va-t-en je t’ai dis.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Tu n’es pas bien depuis que…
- VA-T'EN JE T’AI DIS !!!
Je me levai et la poussai par terre…
- CASSE-TOI MAINTENANT ! LAISSE-MOI TRANQUILLE !
Elle se releva, et retourna dans sa chambre.
Je ne pus dormir de la nuit. Le son de ses pleurs m’en empêchait.
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