<h1>Noelfic</h1>

Comment Chloé squatta ma vie...


Par : OminiousO

Genre : Sentimental

Status : Terminée

Note :


Chapitre 29

Qui es-tu ?

Publié le 19/12/12 à 17:25:01 par OminiousO

- Quelles sont ses chances ?
- C'est encore trop tôt pour le savoir, tout dépendra de sa volonté...
- Tu m'entends Alex ! Tu vas t'en sortir, je le sais, t'es un battant !

Je me réveillai en sursaut. J'étais en sueur, Chloé était assisse à côté de moi, encore en pyjama, l'air inquiète.
- Tu as fait un cauchemar ? Tu parlais et gigotais beaucoup...
- C'est rien, j'ai fais un rêve bizarre...
- Tu as parlé de ton père je crois, je ne l'ai pas vu une fois depuis...
- Il est en voyage, il me laisse souvent seul depuis que ma mère n'est plus là...
- Comme le mien susurra-t-elle. :-(
- C'est un de nos point commun lui répondis-je en souriant.

Elle rampa sur le lit vers moi et me prit dans ses bras. Je l'enlaçai à mon tour alors que j'étais encore torse nu au réveil.

- Mais je suis contente, tu es là maintenant.
- Oui. :-)))

Ce n'était pas la première fois qu'elle me le disait et ça me fit chaud au c½ur.
De sentir que je n'étais pas seul durant les périodes ou j'était livré à moi-même à me morfondre.
J'imaginais que ça devait être pareil pour elle, et elle venait de me l'avouer...

- Ca te dirait de sortir aujourd'hui ? :noel:
- Mais t'es fou ! On a cours aujourd'hui s'exclama t-elle.
- C'est pas grave, je peux t'expliquer les maths si t'en as besoin.

Parce que ouais, ce que nous réservait notre emploi du temps, c'était 3 heures de maths d'affilés...
Et vu que je m'ennuie à mourir dans ces cours où on me répète des trucs que je sais déjà. :nah:

- Attend je réfléchis...
Elle me lâcha et se tourna... Elle avait cette habitude de mordre son pouce et de regarder le plafond quand elle réfléchissait profondément à un problème, ce que je trouvais trop mignon. :coeur:

- Hum, d'accord mais à une condition. Tu m'expliques les maths et après tu m'emmènes acheter des habits !

Elle me regarda avec des yeux plein d'étoiles, décidément je n'étais toujours pas capable d'y résister.
J'acceptai donc et elle s'empressa de m'embrasser, sauta hors du lit tout en détachant son chignon.

- Je vais prendre une douche et je reviens.
- Ok, traîne pas trop.
- Oui oui ! :-p

Elle me tira la langue et s'éclipsa. Pendant ce temps, je m'habillais en mode décontracté, comme d'hab' d'ailleurs : Tee-shirt blanc moulant + Jean Levis + Converse pour ceux que ça intéresse :hap: . Je sortis mes affaires et commençais à concocter un petit speech sur les exponentielles et les logarithmes, du gâteux quoi.

J'écoutais «Lost in the Echo» de Linkin Park en résolvant un exercice quand soudain j'eus un mal de crâne intense. Les grésillements revenaient et en quelques secondes, je me retrouvai par terre à quatre pattes prêt à déglutir mes tripes.

Je voulais crier à l'aide, mais les mots étaient comme coincés au fond de ma gorge.

Mon portable posé sur la table sonna, et j'étais miraculeusement remis sur pied. Tout ça commençait à devenir très étrange, avais-je un traumatisme crânien depuis la bagarre ? (Ok, le massacre unilatéral :hap: )

Le téléphone sonnait encore alors que je reprenais mes esprits. Qui pouvait bien m'appeler à 7h00 du mat' ? Je ne me souviens pas l'avoir donné à qui que ce soit au lycée...

Je saisis le téléphone, numéro caché, sûrement un démarcheur qui fait du zèle. :(
- Allô ?
- Alex ?
Je reconnus la voix, c'était mon père.
- Papa c'est toi ?
- Ne t'en fais pas, je ne t'abandonnerais pas !
- Mais de quoi tu parles ? T'es où là ?
- Tu peux le faire, tout n'est pas perdu !
- Putain je flippe là, qu'est-ce que tu racontes ?
- ACCROCHE-TOI MON FILS !

Puis plus rien, il avait raccroché... Mais qu'est-ce qui se passait bordel ? Je comprenais plus rien. D'un coup, j'avais comme une crise d'épilepsie et après mon paternel m'appelle d'on ne sait où pour me hurler de tenir bon, WTF ?!
- Alors on commence ?

Elle était sortie de la douche et s'était habillée, de la même manière que le « fameux » jour :mort:. Ça me mit assez mal à l'aise, décidément, elle devait vraiment se refaire une garde robe, j'aurais pas pu le supporter plus longtemps.

Nous nous assîmes, et je commençai mes explications. Elle était assez agitée au début, elle ne tenait pas en place sur sa chaise et remuait beaucoup comme si ses fesses la mordillaient. :nonnon:

Mais au bout de quelques minutes, ça lui avait passé et elle posait des questions de plus en plus profondes, ce qui me permettait de faire le bôgosse en maths m'voyez. :cool:

- Alors tu vois, la réciproque de l'exponentielle est par définition le logarithme népérien par construction.
- Comment tu sais tout ça ?
- Je l'ai appris nunuche. :noel:
- Oui, mais pourquoi tu en sais si beaucoup ? T'as eu 19 en physique au contrôle.
- Ha ça, c'est parce que tu vois, mon père m'a envoyé en internat à Paris où ils travaillent comme des dingues. Genre on a fini le programme en à peine trois mois et on a fait des exos tout le reste du temps...
- Il devait beaucoup t'aimer ton papa alors...
- ...Tu as raison. Je crois que oui. :snif:

Sur le moment, je réalisai que malgré le fait que mon père m'ait lâché, il n'avait pas hésité un instant à débourser pour m'envoyer dans cet école qu'il avait trouvé en passant des jours à téléphoner et faire des recherches sur Internet. N'était-ce pas aussi parce que je lui avais dit qu'il était trop possessif qu'il m'avait laissé la maison à moi seul ?

- Bon, on arrête de travailler ! s'exclama-t-elle en refermant les livres.
Tu as l'air déprimé alors on sort ! :oui:

Elle me tira par la main, et pris mon manteau en sortant.
S gaîté m'étonnera toujours... :-)

On avait pris la voiture pour aller aux galeries Lafayette. On parcourait les magasins à la recherche d'un nouveau pyjama pour elle.

Elle les essaya toutes et me demandait de prendre des photos souvenir avec elle dans des tenues plus ridicules les unes que les autres. Elle me força à porter des talons et une robe pendant qu'elle s'habillait en smoking. :malade:

Le calvaire prit fin quand un vigile vint nous demander de déguerpir avant qu'il n'ait à nous le faire faire. J'étais un peu gêné, mais elle pas du tout et je dois dire que son entrain et sa façon d'agir sans complexe m'impressionnait.

Elle était tout mon contraire, ça pouvait être bien pour nos enfants d'avoir des parents antagonistes (Wait... À quoi je pense là :peur:).

Après toutes ces péripéties, nous allâmes dans une crêperie de luxe pour nous payer des crêpes au Nutella (Un problème avec le fait que je mange que ça ? :hap:). Nous prîmes une place à l'extérieur et mangions pépères quand on m'interpella.

- Tiens tiens ne serait-ce pas Alex ?
C'était deux jeunes demoizelles, plutôt jolies je dois dire. L'une d'elle était très brune et l'autre, celle qui m'avait appelé, était blonde platine. Au premier regard, on pouvait voir qu'elles étaient d'un style plutôt bon chic bon genre, le genre de filles cools et belles et qui le savent.

Bref, le genre de filles qui m'étaient inaccessibles. Que me voulaient-elle ? Elles connaissaient mon prénom en plus. :fier:

- Oui c'est moi, à qui ai-je l'honneur ? Lui répondis-je en gardant mon calme, pas facile d'ailleurs. :fou:
- Oh tu ne me reconnais pas ? Je suis vexée là, je te donne une dernière chance.

C'te comportement hautain... Mais il fallait dire qu'elle ne me laissait pas indifférent, Chloé non plus d'ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons. Ça me revint, c'était une fille du lycée. Je l'avais croisé une ou deux fois depuis que je suis revenu, mais je ne me souviens pas qu'elle m'aie une seule fois regardé dans les yeux. :(

- Tu es au même lycée que nous, j'me trompe ?
- Gagné ! On peut s'asseoir ?

Je regardai Chloé pour voir ce qu'elle en pensait, elle me répondit que ça ne la dérangeait pas.

Il s'avère que Chloé connaissait Sophia (la brune) qui est une étudiante italienne et qu'elles avaient assisté aux mêmes cours de français. Il ne restait plus qu'à lever le voile sur la dernière magnifique demoizelle. :p)

- Et donc, je dois t'appeler ? D'un ton hautain que j'essayai de reproduire sur elle.
- Oh excuse-moi, je suis Emily, enchantée ! Elle me tendit la main que je m'empressai de serrer.

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