Déchéance psychologique
Par : 4140
Genre : No-Fake
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
L'apogée
Publié le 03/01/13 à 23:30:25 par 4140
Tout allait bien. J'étais dans cet état d'euphorie que l'on ressent lorsque tout va bien. Ce sentiment d'être intouchable, d'être innateignable par les problèmes quotidiens. Comment est-il possible d'en arriver là? Comment ais-je pu passer des tropiques aux enfers? Bizarrement, le soleil était à son zénith à cette époque.
Je n'avais pas besoin de parapluie. Maintenant, mon parapluie ne me protège plus de la pluie. Je ne suis plus protégé du malheur, je ne suis plus protégé de la vie, je ne suis plus rien. C'est là le récit d'un anonyme, peut-être un peu plus sensible que les autres, qui n'a pas su protéger son bonheur. Je n'aurais jamais imaginé partir en couille à ce point.
Vous allez assister là à mon histoire. Le quotidien d'un ado, une histoire finalement banale. Pourtant, et pourtant.. On se sent tellement imcompris.
Nous étions à une semaine de la rentrée. J'appréhendais énormément. J'étais en effet parti cet été là en voyage à l'étranger avec ma meilleure amie. Et suite à ce voyage, j'ai beaucoup regretté. En effet, un de mes meilleurs potes, Valentin, avait déménagé en Amérique. Alors effectivement j'étais triste. J'avais le sentiment d'avoir perdu une part de moi même, qui vivait à travers lui. On avait tout fait ensemble, des crasses innénarables, des délires complétement débiles... Je m'étais comporté comme un lâche avec Léa. Nous étions parti ensemble, et j'étais déprimé du départ de Valentin. J'ai agi comme un con avec elle, je me suis montré trop collant avec elle. Elle a du avoir peur. Enfin bref, j'ai pas à revenir sur ces détails, c'est fini maintenant, je suis heureux sans elle.
C'est ce dont j'essayais de me persuader. Entre temps, je me suis trouvé une copine. Morgane. Je l'aimais sans plus, elle avait l'air d'être assez attachée à moi. Cette situation me dérangeait, j'ai l'habitude de mentir sur mes sentiments, mais là, ça me dérangeait. Enfin, ça faisait un mois que j'étais avec elle, espérons que ça dure...
J'avais reçu un sms de d'Anais : "On est dans la même classe trop kool <3". Oui, si tu le dis. J'ai jamais eu de vraie relation avec elle, je comprends pas pourquoi elle est contente. On avait juste passé quelques soirées ensemble ces vacances.
Telle était la situation.
J'enfile mes chaussures, je me coiffe vite fait, comme d'hab, puis j'enfile mon sac. Je mets mon casque sur les oreilles : c'est parti. Juste avant les vacances, j'avais fait une lettre pour être dans la même classe que Léa. J'espère qu'elle ne sera pas prise en compte, je sais pas comment réagir face à elle. Bref, il fait beau. Le soleil me brûle, je me sens tellement bien. Après avoir vu la liste des classes, je compte rejoindre Morgane. Arrivé devant le lycée, je croise pleins de gens de l'année dernière. Ca y'est, on est en 1ere les gars, c'est là que nos chemins se séparent. C'est la qu'on voit la vraie nature des gens. On a d'une part les pseudos-philosophe partis en L, faussement cultivé, faussement interessé par la littérature, se croyant supérieur intellectuellement. De l'autre, on ceux que j'ai choisi de rejoindre, les S. La plupart des S ont le sentiment d'appartenir à une élite.
Je dis bonjour, à ceux que j'ai pas vu des vacances :
"-Eh salut, t'es en quoi toi cette année?
-Moi ? en STG mec..."
Je regarde la liste des classes. Je connais personne. Ah si, un nom familier. Léa...
Je n'avais pas besoin de parapluie. Maintenant, mon parapluie ne me protège plus de la pluie. Je ne suis plus protégé du malheur, je ne suis plus protégé de la vie, je ne suis plus rien. C'est là le récit d'un anonyme, peut-être un peu plus sensible que les autres, qui n'a pas su protéger son bonheur. Je n'aurais jamais imaginé partir en couille à ce point.
Vous allez assister là à mon histoire. Le quotidien d'un ado, une histoire finalement banale. Pourtant, et pourtant.. On se sent tellement imcompris.
Nous étions à une semaine de la rentrée. J'appréhendais énormément. J'étais en effet parti cet été là en voyage à l'étranger avec ma meilleure amie. Et suite à ce voyage, j'ai beaucoup regretté. En effet, un de mes meilleurs potes, Valentin, avait déménagé en Amérique. Alors effectivement j'étais triste. J'avais le sentiment d'avoir perdu une part de moi même, qui vivait à travers lui. On avait tout fait ensemble, des crasses innénarables, des délires complétement débiles... Je m'étais comporté comme un lâche avec Léa. Nous étions parti ensemble, et j'étais déprimé du départ de Valentin. J'ai agi comme un con avec elle, je me suis montré trop collant avec elle. Elle a du avoir peur. Enfin bref, j'ai pas à revenir sur ces détails, c'est fini maintenant, je suis heureux sans elle.
C'est ce dont j'essayais de me persuader. Entre temps, je me suis trouvé une copine. Morgane. Je l'aimais sans plus, elle avait l'air d'être assez attachée à moi. Cette situation me dérangeait, j'ai l'habitude de mentir sur mes sentiments, mais là, ça me dérangeait. Enfin, ça faisait un mois que j'étais avec elle, espérons que ça dure...
J'avais reçu un sms de d'Anais : "On est dans la même classe trop kool <3". Oui, si tu le dis. J'ai jamais eu de vraie relation avec elle, je comprends pas pourquoi elle est contente. On avait juste passé quelques soirées ensemble ces vacances.
Telle était la situation.
J'enfile mes chaussures, je me coiffe vite fait, comme d'hab, puis j'enfile mon sac. Je mets mon casque sur les oreilles : c'est parti. Juste avant les vacances, j'avais fait une lettre pour être dans la même classe que Léa. J'espère qu'elle ne sera pas prise en compte, je sais pas comment réagir face à elle. Bref, il fait beau. Le soleil me brûle, je me sens tellement bien. Après avoir vu la liste des classes, je compte rejoindre Morgane. Arrivé devant le lycée, je croise pleins de gens de l'année dernière. Ca y'est, on est en 1ere les gars, c'est là que nos chemins se séparent. C'est la qu'on voit la vraie nature des gens. On a d'une part les pseudos-philosophe partis en L, faussement cultivé, faussement interessé par la littérature, se croyant supérieur intellectuellement. De l'autre, on ceux que j'ai choisi de rejoindre, les S. La plupart des S ont le sentiment d'appartenir à une élite.
Je dis bonjour, à ceux que j'ai pas vu des vacances :
"-Eh salut, t'es en quoi toi cette année?
-Moi ? en STG mec..."
Je regarde la liste des classes. Je connais personne. Ah si, un nom familier. Léa...
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