Révolution!
Par : Conan
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 4
Retour à Paris
Publié le 27/03/11 à 01:41:22 par Conan
18 novembre 2014. 06h30. Sur l'autoroute près d'Orléans.
Je devrais arriver à Paris d'ici deux heures. J'ai rendez vous à l'aube avec Ritchie dans l'hôtel où il vit depuis deux mois, dans le XIIème arrondissement.
Apparemment ça bougé du coté de mes amis. Je n'ai pas eu plus de détails, mais les choses semblent aller plus vite que prévu. Hélas, nos appels téléphoniques ne dépassant pas les 30 secondes, et la peur d'être démasqués et mis sur écoute ne nous laissent pas de grande marge de man½uvre pour communiquer des informations importantes.
J'ai à l'arrière de ma camionnette de location les 500 et quelques armes, grenades et munitions. Je profite du fait de l'heure matinale en ce mardi pour avoir le moins de probabilités que possible de tomber dans un contrôle routier. Mais mes faux papiers sont en règle et les lunettes à verre épais que je porte ainsi que mes cheveux mi-longs me rendent méconnaissable.
8h45. J'arrive porte d'Italie. J'appelle l'hôtel de Ritchie via mon cellulaire jetable. Après une entrevue avec le patron, il me passe mon ami :
-Allô? François? Me fait ce dernier.
-Comment vas-tu Jacques?
-On fait aller.
-J'arrive au point de rendez-vous. Fais tourner le moteur. Je te laisse.
Quinze minutes plus tard, je suis au pied de l'hôtel. Ritchie, qui s'est laissé pousser la barbe, me fait un signe de la main avant de monter dans sa voiture et de m'ouvrir la voie.
Je le suis pendant trois quart d'heures, jusqu'à une forêt dans les Yvelines. Nous nous garons sur un sentier perdu et tranquille. Je descend de ma voiture et fais une accolade à mon ami.
-Putain, ça fait plaisir de te revoir. Alors, quel est le plan?
-Toutes les armes que nous avons pu avoir jusqu'à présent sont hermétiquement emballées et conditionnées, et enterrées dans une zone d'un kilomètre autours de nous. C'est l'endroit parfait. Pas trop loin de Paris, très calme. T'as quoi dans ta camionnette?
-Presque 600 pétoires, allant du 45 à la MG-42. Des dizaines de milliers de cartouches pour les armes de la deuxième guerre, deux chargeur pour chaque 45 plus une boite de cartouches pour chacun d'eux. Pour ce qui est des 50 fusils à pompe c'est plus compliqué mais le calibre 12 est facilement trouvable.
-Ne t'inquiètes pas, je m'en occuperais. Tu vas me montrer ton matos. T'as essayé les pétoires?
-Non, pas eu le temps. J'ai passé deux mois à faire le VRP.
-On va tester puis enterrer le tout.
Nous essayons différentes armes. Ritchie lâche quelques rafales de MG "la détente est un peu sensible, il faudra faire gaffe", quelques coups de Garand "j'ai peur qu'ils ne s'enrayent, il faudra faire attention", quelques cartouches de Colt "fiable et puissant, mais attention à ne pas vider le chargeur trop vite", tandis que je teste le Kar 98k que m'a donné Lagrange. Précis, puissant, fiable.
Nous réempaquetons le matos et le remettons dans les fûts que nous enterrons à des endroits différents.
-Alors, quelles sont les nouvelles? Demandé-je en allumant une clope à Ritchie qui creuse un troisième trou.
-Par quoi commencer? Nous avons réussi à déjà enrôler plus d'une centaines d'hommes qui seraient prêts à monter des groupes de combat clandestins. Jack a sélectionné les meilleurs et il est parti avec une vingtaine d'entre eux en Alsace pour qu'ensuite ces types puissent à leur tour enseigner la guérilla. Beaucoup d'anciens militaires dans le lot. Il veut leur faire faire un entrainement commando. Parcours du combattant, tir, fabrication d'armes artisanales, man½uvres. Y'a pas à dire, il s'y connait le père Jack.
-Et toi?
-Moi, devine avec qui j'ai repris contact. Noodles. Cet empaffé est encore en Afrique. Tu sais à combien tu peux toucher une AK au Niger actuellement? 35$ pour des modèles bien entretenus. Il veut monter sa propre agence et a trouvé un bon moyen de financement : il nous envoie toutes les armes en bon état à 50€ pièce. On fera passer ça par cargo jusqu'au port de Marseille. Ivan ira chercher le matos avec des amis à lui. Il a même recruté des combattants dans les milieux Yougos de Paris.
-Putain, c'est la Légion Étrangère!
-Un peu ouais... Selon Jack, à ce train là on sera prêts à ouvrir les hostilités fin février...
-Il faudra attendre un élément déclencheur. De grosses manifs, un sursauts dans les sondages, un scandale qui pourrait nous être profitable.
-Ouais... Tu sais Conan, je... Je flippe un peu.
-Comment ça?
-Bah, jusqu'à présent, on à fait pas mal de gros coups... Mais ça, c'est un truc énorme, c'est quelque chose qu'on connait pas une fois par siècle. A coté de ça, un braquage de banque c'est une ballade de santé.
-Je comprends. C'est quitte ou double : si on réussi, à nous la gloire. Sinon, le pays est définitivement mort.
Nous finissons d'enterrer les bidons puis retournons à Paris où je paye un coup à Ritchie.
Plus tard dans la journée, je rends la camionnette à l'agence de location et décide de m'entrainer un peu au tir. Ritchie a réussi à cacher tout un attirail dans sa chambre d'hôtel, allant jusqu'à planquer des armes dans le faux plafond.
16 heures. J'ai pris une chambre d'hôtel en face de celle de Ritchie. Je m'emmerde à en crever. A cause des tueurs des services secrets lancés à nos trousses et le nombre de caméras de surveillance toujours plus grand, on ne doit sortir que si c'est strictement nécessaire. Je passe le temps à faire des pompes. Il faudra que je pense à m'acheter des bouquins.
Je vais chercher de quoi bouffer. Deux jambons-beurre et deux bières pour Ritchie et moi. En revenant de l'épicerie, je passe devant une librairie. J'entre voir les bouquins. J'en ressors avec un livre sur la guerre d'Algérie et un autre sur la Résistance. Il faut que nous soyons parfaitement prêts pour le grand jour, autant sur le plan technique que physique.
22h30. Après une soirée passée à lire, je m'endors.
Je devrais arriver à Paris d'ici deux heures. J'ai rendez vous à l'aube avec Ritchie dans l'hôtel où il vit depuis deux mois, dans le XIIème arrondissement.
Apparemment ça bougé du coté de mes amis. Je n'ai pas eu plus de détails, mais les choses semblent aller plus vite que prévu. Hélas, nos appels téléphoniques ne dépassant pas les 30 secondes, et la peur d'être démasqués et mis sur écoute ne nous laissent pas de grande marge de man½uvre pour communiquer des informations importantes.
J'ai à l'arrière de ma camionnette de location les 500 et quelques armes, grenades et munitions. Je profite du fait de l'heure matinale en ce mardi pour avoir le moins de probabilités que possible de tomber dans un contrôle routier. Mais mes faux papiers sont en règle et les lunettes à verre épais que je porte ainsi que mes cheveux mi-longs me rendent méconnaissable.
8h45. J'arrive porte d'Italie. J'appelle l'hôtel de Ritchie via mon cellulaire jetable. Après une entrevue avec le patron, il me passe mon ami :
-Allô? François? Me fait ce dernier.
-Comment vas-tu Jacques?
-On fait aller.
-J'arrive au point de rendez-vous. Fais tourner le moteur. Je te laisse.
Quinze minutes plus tard, je suis au pied de l'hôtel. Ritchie, qui s'est laissé pousser la barbe, me fait un signe de la main avant de monter dans sa voiture et de m'ouvrir la voie.
Je le suis pendant trois quart d'heures, jusqu'à une forêt dans les Yvelines. Nous nous garons sur un sentier perdu et tranquille. Je descend de ma voiture et fais une accolade à mon ami.
-Putain, ça fait plaisir de te revoir. Alors, quel est le plan?
-Toutes les armes que nous avons pu avoir jusqu'à présent sont hermétiquement emballées et conditionnées, et enterrées dans une zone d'un kilomètre autours de nous. C'est l'endroit parfait. Pas trop loin de Paris, très calme. T'as quoi dans ta camionnette?
-Presque 600 pétoires, allant du 45 à la MG-42. Des dizaines de milliers de cartouches pour les armes de la deuxième guerre, deux chargeur pour chaque 45 plus une boite de cartouches pour chacun d'eux. Pour ce qui est des 50 fusils à pompe c'est plus compliqué mais le calibre 12 est facilement trouvable.
-Ne t'inquiètes pas, je m'en occuperais. Tu vas me montrer ton matos. T'as essayé les pétoires?
-Non, pas eu le temps. J'ai passé deux mois à faire le VRP.
-On va tester puis enterrer le tout.
Nous essayons différentes armes. Ritchie lâche quelques rafales de MG "la détente est un peu sensible, il faudra faire gaffe", quelques coups de Garand "j'ai peur qu'ils ne s'enrayent, il faudra faire attention", quelques cartouches de Colt "fiable et puissant, mais attention à ne pas vider le chargeur trop vite", tandis que je teste le Kar 98k que m'a donné Lagrange. Précis, puissant, fiable.
Nous réempaquetons le matos et le remettons dans les fûts que nous enterrons à des endroits différents.
-Alors, quelles sont les nouvelles? Demandé-je en allumant une clope à Ritchie qui creuse un troisième trou.
-Par quoi commencer? Nous avons réussi à déjà enrôler plus d'une centaines d'hommes qui seraient prêts à monter des groupes de combat clandestins. Jack a sélectionné les meilleurs et il est parti avec une vingtaine d'entre eux en Alsace pour qu'ensuite ces types puissent à leur tour enseigner la guérilla. Beaucoup d'anciens militaires dans le lot. Il veut leur faire faire un entrainement commando. Parcours du combattant, tir, fabrication d'armes artisanales, man½uvres. Y'a pas à dire, il s'y connait le père Jack.
-Et toi?
-Moi, devine avec qui j'ai repris contact. Noodles. Cet empaffé est encore en Afrique. Tu sais à combien tu peux toucher une AK au Niger actuellement? 35$ pour des modèles bien entretenus. Il veut monter sa propre agence et a trouvé un bon moyen de financement : il nous envoie toutes les armes en bon état à 50€ pièce. On fera passer ça par cargo jusqu'au port de Marseille. Ivan ira chercher le matos avec des amis à lui. Il a même recruté des combattants dans les milieux Yougos de Paris.
-Putain, c'est la Légion Étrangère!
-Un peu ouais... Selon Jack, à ce train là on sera prêts à ouvrir les hostilités fin février...
-Il faudra attendre un élément déclencheur. De grosses manifs, un sursauts dans les sondages, un scandale qui pourrait nous être profitable.
-Ouais... Tu sais Conan, je... Je flippe un peu.
-Comment ça?
-Bah, jusqu'à présent, on à fait pas mal de gros coups... Mais ça, c'est un truc énorme, c'est quelque chose qu'on connait pas une fois par siècle. A coté de ça, un braquage de banque c'est une ballade de santé.
-Je comprends. C'est quitte ou double : si on réussi, à nous la gloire. Sinon, le pays est définitivement mort.
Nous finissons d'enterrer les bidons puis retournons à Paris où je paye un coup à Ritchie.
Plus tard dans la journée, je rends la camionnette à l'agence de location et décide de m'entrainer un peu au tir. Ritchie a réussi à cacher tout un attirail dans sa chambre d'hôtel, allant jusqu'à planquer des armes dans le faux plafond.
16 heures. J'ai pris une chambre d'hôtel en face de celle de Ritchie. Je m'emmerde à en crever. A cause des tueurs des services secrets lancés à nos trousses et le nombre de caméras de surveillance toujours plus grand, on ne doit sortir que si c'est strictement nécessaire. Je passe le temps à faire des pompes. Il faudra que je pense à m'acheter des bouquins.
Je vais chercher de quoi bouffer. Deux jambons-beurre et deux bières pour Ritchie et moi. En revenant de l'épicerie, je passe devant une librairie. J'entre voir les bouquins. J'en ressors avec un livre sur la guerre d'Algérie et un autre sur la Résistance. Il faut que nous soyons parfaitement prêts pour le grand jour, autant sur le plan technique que physique.
22h30. Après une soirée passée à lire, je m'endors.
28/03/11 à 17:34:59
Attends la suite, racl'
28/03/11 à 01:01:58
C'est un fait : Quand on a des tueurs à ses trousses, on graille.
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