Révolution!
Par : Conan
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 19
Le plan
Publié le 11/04/11 à 03:18:04 par Conan
Un important trafic s'est organisé entre la Bastille et l'hôpital des Quinze-Vingts, si bien qu'a présent il n'y a pas un mètre carré entre la place et la rue de Lyon qui ne soit pas occupé par un partisan. Les armes dans l'armurerie près de l'hôpital ont été réquisitionnées et nos hommes ont découvert plusieurs lance-roquettes antichars dans les stocks de l'armée. Sans doute se préparaient-ils à détruire le blindé qui nous avait rejoint.
Les trois autres VAB que nous avons récupérés sont tous montés de tourelles. Un avec une mitrailleuse de 12.7 et deux avec des 7.62. Ces trois blindés plus quelques lance-roquettes, le tout servi par une section des Escadrons de la Mort, seront bien suffisants pour tenir la tête de pont au Nord de la place, dans le boulevard Beaumarchais.
Nous tenons maintenant la rue de Lyon et l'hôpital qui s'y trouve, où nos hommes et les soldats sont actuellement soignés. La section de paras qui nous avaient rejoint ont repris sans combat la rue de Charenton, parallèle à la rue de Lyon.
Sur les 7 boulevards et rues autours de la place, nous en tenons 3. L'objectif est qu'avant ce soir nous ayons sécurisé toutes les rues aux alentours afin de pouvoir avancer vers le Sud et établir des positions de l'autre coté de la Seine, qui ne se trouve qu'a quelques centaines de mètres de la place.
Le Capitaine Grangier s'est finalement joint à notre cause. Il m'a donné sa parole d'officier que ses hommes et lui seraient à présent totalement dévoués à la Révolution, ce qui me va amplement.
Nous étudions donc, tous les chefs et moi même, la carte de la ville dans le bureau du proviseur que je me suis aménagé.
Après dix minutes de débats, nous tranchons : dès ce soir la section O'Reilly, celle de Ritchie et la mienne partiront de la rue de Lyon, au sud-est de la place. Nous prendrons ensuite le boulevard de la Bastille puis le port de plaisance Paris-Arsenal. Quand la zone sera pacifiée, nous irons jusqu'au pont d'Austerlitz. Il nous faudra en prendre le contrôle rapidement. Quand ce sera fait, nous pousserons jusqu'à la Gare d'Austerlitz que nous devrons contrôler rapidement elle aussi. Ensuite, nous remonterons sur le quai Saint Bernard.
Pendant ce temps, les sections Grangier, Beaussant et Georges nettoieront le boulevard Henri IV et prendront possession du pont de Sully. La jonction se fera sur le quai Saint Bernard.
A raison de 35 hommes par section, nous aurons 210 hommes engagés sur ces deux étroits couloirs. Il nous faudra sélectionner la crème des crème parmi les partisans.
Si Jack a ses Escadrons, Beaussant des flics de choc et Grangier ses paras, les sections Resnil, Georges et Sauvant sont dépourvues de gros moyens.
Je décide donc de faire un tour parmi les rebelles afin de dénicher les courageux qui se trouvaient en première ligne lors de l'assaut de ce matin. J'ai déjà Blanquet et ses douze hommes qui ne demandent qu'à se battre, reste à trouver cinq ou six autres groupes du même acabit...
Ritchie est resté au QG et tente désespérément de se brancher sur le canal radio des troupes rebelles qui font route vers Paris pour nous prêter main forte.
Pendant ce temps je passe à l'hôpital pour voir comment vont les blessés. La plupart s'en remettrons sans séquelles. Je me rends compte que loyalistes et insurgés cohabitent dans les mêmes chambres sans animosité, allant parfois jusqu'à plaisanter ensemble quand ils ne sont pas dans le brouillard de quelque dose de morphine.
Je retourne à l'État-Major et m'assois devant la télévision installée dans la salle de permanence. D'autres hommes sont déjà en train de regarder la chaine d'infos.
"Les troupes du colonel Rebagnac se dirigent toujours plus vite vers Paris et devraient atteindre la capitale dans moins de 24 heures, malgré les nombreux accrochages qui ont ponctué sa route. Le président de la République menace les dissidents d'envoyer une force de frappe aérienne qui serait apte à détruire le convoi d'une cinquantaine de blindés. Rebagnac a, de son coté, menacé le Président que si une telle force était envoyée, les missiles Mistral et les canons de 20 millimètres dont disposent ses véhicules mettraient à mal les bombardiers. La communauté internationale a vivement condamné les troupes de l'Armée Révolutionnaire Française, arguant le fait qu'elle est commandée par un triumvirat de "bandits et mercenaires sans foi ni loi". Les dernières déclaration du Président Américain dirigées à l'encontre de l'ARF ont..."
-Coupe moi cette connerie. Dit un type à l'air désabusé en finissant sa cannette de bière. L'homme assis au premier rang change de chaine et bascule sur des clips vidéos.
-Encore pire. Dis-je.
Les deux hommes se lèvent au garde-à-vous lorsqu'ils se retournent et me voient.
-Repos, repos... Alors, qu'est-ce que vous faites ici?
-On est venus souffler un peu, on n'a pas arrêté depuis ce matin. Me dit le jeunot du premier rang.
-Ah?
-Oui, ça va faire cinq heures qu'on se bat. L'assaut de ce matin et maintenant les tireurs isolés qui alignent la place. Répond le vieux lion.
-D'ailleurs, quand on vous a vu courir en tête des mecs avec votre fusil vers le ciel, on a cru que vous alliez vous faire dégommer comme au ball trap.
-Tais toi! Tu ne te rends donc pas compte à qui tu parles?
-Excusez-moi Monsieur.
-Vous faites quelque chose ce soir?
-Comment ça?
-J'ai besoin d'hommes pour mener une opération qui, je ne vous le cache pas, n'est pas sans risques.
-Je suis partant. Dit le plus âgé.
-Bien. J'ai besoin que vous montiez une bonne équipe d'hommes de confiance et qui sachent se battre.
Les trois autres VAB que nous avons récupérés sont tous montés de tourelles. Un avec une mitrailleuse de 12.7 et deux avec des 7.62. Ces trois blindés plus quelques lance-roquettes, le tout servi par une section des Escadrons de la Mort, seront bien suffisants pour tenir la tête de pont au Nord de la place, dans le boulevard Beaumarchais.
Nous tenons maintenant la rue de Lyon et l'hôpital qui s'y trouve, où nos hommes et les soldats sont actuellement soignés. La section de paras qui nous avaient rejoint ont repris sans combat la rue de Charenton, parallèle à la rue de Lyon.
Sur les 7 boulevards et rues autours de la place, nous en tenons 3. L'objectif est qu'avant ce soir nous ayons sécurisé toutes les rues aux alentours afin de pouvoir avancer vers le Sud et établir des positions de l'autre coté de la Seine, qui ne se trouve qu'a quelques centaines de mètres de la place.
Le Capitaine Grangier s'est finalement joint à notre cause. Il m'a donné sa parole d'officier que ses hommes et lui seraient à présent totalement dévoués à la Révolution, ce qui me va amplement.
Nous étudions donc, tous les chefs et moi même, la carte de la ville dans le bureau du proviseur que je me suis aménagé.
Après dix minutes de débats, nous tranchons : dès ce soir la section O'Reilly, celle de Ritchie et la mienne partiront de la rue de Lyon, au sud-est de la place. Nous prendrons ensuite le boulevard de la Bastille puis le port de plaisance Paris-Arsenal. Quand la zone sera pacifiée, nous irons jusqu'au pont d'Austerlitz. Il nous faudra en prendre le contrôle rapidement. Quand ce sera fait, nous pousserons jusqu'à la Gare d'Austerlitz que nous devrons contrôler rapidement elle aussi. Ensuite, nous remonterons sur le quai Saint Bernard.
Pendant ce temps, les sections Grangier, Beaussant et Georges nettoieront le boulevard Henri IV et prendront possession du pont de Sully. La jonction se fera sur le quai Saint Bernard.
A raison de 35 hommes par section, nous aurons 210 hommes engagés sur ces deux étroits couloirs. Il nous faudra sélectionner la crème des crème parmi les partisans.
Si Jack a ses Escadrons, Beaussant des flics de choc et Grangier ses paras, les sections Resnil, Georges et Sauvant sont dépourvues de gros moyens.
Je décide donc de faire un tour parmi les rebelles afin de dénicher les courageux qui se trouvaient en première ligne lors de l'assaut de ce matin. J'ai déjà Blanquet et ses douze hommes qui ne demandent qu'à se battre, reste à trouver cinq ou six autres groupes du même acabit...
Ritchie est resté au QG et tente désespérément de se brancher sur le canal radio des troupes rebelles qui font route vers Paris pour nous prêter main forte.
Pendant ce temps je passe à l'hôpital pour voir comment vont les blessés. La plupart s'en remettrons sans séquelles. Je me rends compte que loyalistes et insurgés cohabitent dans les mêmes chambres sans animosité, allant parfois jusqu'à plaisanter ensemble quand ils ne sont pas dans le brouillard de quelque dose de morphine.
Je retourne à l'État-Major et m'assois devant la télévision installée dans la salle de permanence. D'autres hommes sont déjà en train de regarder la chaine d'infos.
"Les troupes du colonel Rebagnac se dirigent toujours plus vite vers Paris et devraient atteindre la capitale dans moins de 24 heures, malgré les nombreux accrochages qui ont ponctué sa route. Le président de la République menace les dissidents d'envoyer une force de frappe aérienne qui serait apte à détruire le convoi d'une cinquantaine de blindés. Rebagnac a, de son coté, menacé le Président que si une telle force était envoyée, les missiles Mistral et les canons de 20 millimètres dont disposent ses véhicules mettraient à mal les bombardiers. La communauté internationale a vivement condamné les troupes de l'Armée Révolutionnaire Française, arguant le fait qu'elle est commandée par un triumvirat de "bandits et mercenaires sans foi ni loi". Les dernières déclaration du Président Américain dirigées à l'encontre de l'ARF ont..."
-Coupe moi cette connerie. Dit un type à l'air désabusé en finissant sa cannette de bière. L'homme assis au premier rang change de chaine et bascule sur des clips vidéos.
-Encore pire. Dis-je.
Les deux hommes se lèvent au garde-à-vous lorsqu'ils se retournent et me voient.
-Repos, repos... Alors, qu'est-ce que vous faites ici?
-On est venus souffler un peu, on n'a pas arrêté depuis ce matin. Me dit le jeunot du premier rang.
-Ah?
-Oui, ça va faire cinq heures qu'on se bat. L'assaut de ce matin et maintenant les tireurs isolés qui alignent la place. Répond le vieux lion.
-D'ailleurs, quand on vous a vu courir en tête des mecs avec votre fusil vers le ciel, on a cru que vous alliez vous faire dégommer comme au ball trap.
-Tais toi! Tu ne te rends donc pas compte à qui tu parles?
-Excusez-moi Monsieur.
-Vous faites quelque chose ce soir?
-Comment ça?
-J'ai besoin d'hommes pour mener une opération qui, je ne vous le cache pas, n'est pas sans risques.
-Je suis partant. Dit le plus âgé.
-Bien. J'ai besoin que vous montiez une bonne équipe d'hommes de confiance et qui sachent se battre.
13/04/11 à 20:07:18
Merci.
Le gosse ça ne fait "que" trois jours qu'il ne l'a pas vu m'voyez
12/04/11 à 18:55:18
Comme toujours génial... Tu t'impliques vraiment dans l'histoire, description des calibres, des armes etc... :)
Pas de nouvelles de son gosse par contre ? Ouh le pere indigne !
Non mais c'est juste génial, mais je t'en supplie, finit cette fic
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