Note de la fic : Non notée

Rasengan : The Inheritance


Par : floribust
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Intro


Publié le 23/12/2012 à 14:48:02 par floribust

*biip biip* Tiens, bonjour réveil, comme toujours c'est un pur plaisir de me réveiller a 7h du matin pour suivre une journée de cour ordinaire, voir des têtes ordinaires et apprendre des choses ordinaires ...

Sur cette pensée philosophique je décidai de me lever , en ouvrant la fenêtre je me rends compte que l'été commence à pointer le bout de son nez, en ressentant la chaleur et l'odeur d'air frais du petit matin je sens la bonne humeur qui s'empare de moi, ça va être une belle journée ordinaire ...

Comme à son habitude Marc était en retard, qui est Marc ? Le chauffeur de bus, malgré ses retards fréquents je l'aime bien c'est peut-être la seule personne à me dire bonjour le matin, voire même la seule de la journée, sur ces mots je me rends compte à quel point je suis seul au monde, entre mon père que je n'ai jamais connu et ma mère qui est partie peu après ma naissance... Il ne me restait plus que mon oncle, célibataire endurcit et chauffeur routier, je ne le vois que le week-end du coup j'ai du apprendre très vite à me débrouiller seul.

Au fait, je m'appelle Yann, mes amis m'appellent... Non , je n'ai en fait aucun ami, les gens me fuient comme la peste "je dégage une aura démoniaque" d'après eux, hahaha la plus grosse connerie que j'aie jamais entendu et le plus drôle c'est que je l'entends de beaucoup de personnes différentes, suis-je né dans ce monde pour que le pays tout entier me fasse un canular géant? Je n'en sais fichtrement rien et si c'était vrai? Si jamais les auras existaient et si on pouvait sentir l'énergie négative de quelqu'un sans meme le connaître? Dans un univers parallèle, certainement...

Arrivé devant le lycée, je fonce directement en classe sans dire un mot à qui que ce soit, à qui est-ce que je pourrais parler de toute façon, tout le monde s'en fout de moi, le bouc émissaire comme ils appellent ca... La tête de con par excellence tout seul au fond de la classe, c'est moi...

La cloche retentit à 16h pile , je pousse alors un grand soupir de soulagement et m'empresse de rejoindre l'arrêt de bus avant que Christopher et sa bande de moutons ne viennent encore se payer ma tête.

Je fonce tête baissée vers l'arrêt, écouteurs sur les oreilles en me disant silencieusement que je ne suis qu'un pleutre, un couillon comme on dit chez nous...


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