Musique qui va bien avec l'ambiance de la fin du chapitre :
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La Forêt de Jade, cet endroit portait vraiment bien son nom. Du vert, du vert et encore du vert. Malgré la taille des arbres et de leurs branchages, les rayons du soleil arrivaient quand même à passer au travers. Le tout était accompagné de hautes herbes à certains endroits et conféraient une ambiance singulière au lieu. La faible luminosité laissait certaines parties de la forêt dans la pénombre, ce qui ne faisait qu’augmenter la méfiance des voyageurs. Faire le moindre bruit trahissait la position de la personne et elle pouvait devenir la cible du premier Pokémon sauvage qui passait dans le coin.

Alex l’avait bien compris et ne souhaitait pas s’y attarder plus que prévu, son Evoli qui marchait à ses côtés, était lui aussi aux aguets. Cela faisait une heure qu’ils avaient quittés Jadielle et entre temps, le petit Pokémon avait repoussé plus d’une dizaine de ses congénères sauvages qui s’étaient dressés sur leur chemin.

- Et dire qu’à une époque, le gouvernement de Kanto voulait raser cet endroit pour permettre aux gens de rallier plus vite les deux villes, murmura l’adolescent pour lui-même.

Le jeune homme disait vrai mais le projet fut abandonné à cause de certains Pokémon rares qui avaient élus domicile dans cet endroit. Depuis, une autoroute fut construite pour éviter de traverser la forêt qui était devenue peu recommandable.
Un buisson se mit à bouger et les yeux couleur noisettes d’Alex se posèrent sur sa droite, à l’endroit d’où venait le bruit. Il attendit patiemment pendant deux minutes et vit une grosse chenille verte avec des yeux globuleux en sortir et tracer sa route sans jeter le moindre regard aux deux compagnons.

- Ce n’était qu’un Chenipan. On ferait mieux de continuer à avancer.

Le garçon, ne sachant pas trop par où aller, décida de prendre tout droit. Les arbres se ressemblaient tous (même hauteur, même diamètre mais disposés de façon aléatoire), ce qui donnait l’impression d’être dans un labyrinthe naturel et à ciel ouvert. Ils continuèrent ainsi jusqu'à ce que le soleil commence à décliner et que le ciel prenne une teinte orange-rouge.

Alex consulta son PokéMatos et l’horloge afficha 20h passées, il vit aussi que le réseau était inexistant grâce à l’affichage téléphone qui indiquait les numéros enregistrés et la qualité du réseau à l’aide de petites barrettes en haut à droite de l’écran.
Ils finirent par déboucher dans une petite clairière, assez grande pour accueillir une demi-douzaine de personnes, pas plus.

- On va installer notre bivouac ici.

Evoli hocha la tête pour confirmer les dires de son dresseur et se mit à son aise, au pied d’un arbre.

- Attends-moi ici et veille sur mon sac, je vais chercher de quoi nous faire un bon feu.

Sur ces mots, Alex déposa son sac par terre, ses Pokéballs et prit une direction au hasard.
Il ne lui fallu que peu de temps pour dénicher suffisamment de brindilles et de branches pour tenir une bonne partie de la nuit. Malgré le fait qu’il était concentré sur sa recherche, le jeune Savarin restait attentif à l’environnement qui l’entourait et n’hésitait pas à se retourner quand un bruit suspect parvenait à ses oreilles, espérant que ce ne soit pas l’Heledelle dont Green avait parlé.

Ce fut avec les bras remplis qu’Alex rebroussa chemin et il lui fallu plus de temps pour revenir à son campement que pour le quitter. Il déposa sa trouvaille près de son sac et entreprit d’arracher l’herbe en faisant un cercle d’environ 15 centimètres de diamètre. L’adolescent installa les branches dans le cercle de terre nouvellement formé et y mit le feu à l’aide de son briquet qu’il avait sorti de la poche avant droite de son jean.

- Maintenant que ça, c’est fait, on va pouvoir passer à table.

Alex fouilla ensuite dans ses affaires, en sortit une assiette en plastique et un sac de nourriture qu’il ouvrît. Il déposa une poignée de céréales dans le récipient, il la donna ensuite à son Evoli qui se rua dessus. Le garçon s’empressa d’ouvrir un paquet de chips et un sandwich qu’il dégusta en observant le ciel qui avait une teinte sombre et dont les premières étoiles faisaient timidement leur apparition. Après avoir fini de manger, Alex rangea ses affaires et déballa son sac de couchage.

Il s’installa confortablement, ferma les yeux, se tourna sur le côté droit, face au feu et sentit quelque chose se blottir dans le creux de son ventre. Le jeune homme n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il s’agissait du petit renard.

- Cette journée est peut-être la pire et la plus longue que je n’ai jamais vécu. D’abord le vieux Chen et toi, les deux affreux qu’on a battus et maintenant la balade en forêt où on est quasiment certains de se paumer, si ce n’est pas déjà fait. Je ne sais pas ce que tu en penses mais pour moi, ce voyage ne va pas être une partie de plaisir.

Alex baissa les yeux et vit que son Pokémon ne l’avait pas le moins du monde écouté puisqu’il s’était endormi juste après s’être blotti contre son dresseur.

- Bonne nuit, Evoli, murmura le jeune homme en caressant doucement la tête du renard.
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Le lendemain matin, au lever du soleil, les deux compères levèrent le camp et continuèrent dans la même direction, toujours vers le Nord. L’atmosphère était quelque peu différente de la veille, les Pokémons sauvages commençaient à sortir de leur cachette mais n’étaient nullement hostile à la présence d’Alex et d’Evoli. Ils restaient dans leur coin, à faire leur vie sans prêter attention aux passants.

Aux alentours de midi, le garçon jeta son sac contre une souche moisie vieille de plus d’un demi-siècle, à en juger par son état de décomposition et se posa sans ménagement dessus. Il poussa un râle de mécontentement, se déchaussa et se massa les pieds.

Cette action lui procura une sensation de bien-être et atténua la douleur. Il en avait vraiment marre et n’arrêtait pas de pester, le jeune homme aimait la marche à pieds mais là, c’en était trop. Si le décor avait été un tant soit peu varié, ça ne l’aurai pas dérangé mais il voyait toujours la même chose autour de lui.

Après s’être reposé pendant plusieurs minutes, le jeune homme réinstalla son sac dans son dos et reprit sa route, accompagné de près par son Evoli lorsque les branches des arbres se soulevèrent, poussées par un puissant vent. Une grande ombre se détacha et passa au-dessus des deux voyageurs qui n’eurent pas le temps de lever les yeux vers le ciel que le propriétaire de l’ombre se posa derrière eux, à une cinquantaine de mètres.

- Alors là…on est dans la panade.

Face à lui se dressait un grand et majestueux oiseau. Sa taille était très proche de celle du dresseur, la couleur de ses plumes était d’un noir profond, sombre sauf sur le poitrail, une partie du visage et le bout de la queue qui avait quand à elles, une couleur rouge vermillon. Son regard, rempli de haine et de colère, se posait alternativement sur le garçon et son Pokémon avant de se reporter sur le jeune homme.

Le Pokémon lança un cri avant de se ruer sur Alex qui eut le réflexe de se jeter en avant, mains sur la tête tandis que l’Heledelle passait juste au-dessus de lui, à une dizaine de centimètres.

- Un conseil, cours ! Faut s’éloigner aussi loin que possible de ce monstre.
Tandis que l’adolescent prononçait ses paroles, il avait commencé à piquer un sprint, surement le plus rapide qu’il n’ait jamais effectué, la peur tiraillant son estomac et son esprit cherchant désespérément un moyen d’échapper à leur prédateur. Une demi-heure plus tard, le garçon s’écroula au sol, complètement épuisé par la course-poursuite avec leur agresseur. Sa respiration était bruyante, son souffle court et une violente douleur lui tenaillait les côtes.

Ils avaient malgré tout réussis à échapper à l’Heledelle fou en évitant les zones dégagées. Après une courte pause, les deux compères se relevèrent et reprirent leur route, tout en jetant des regards méfiants à chaque coin d’arbre ou petit espace assez ouvert pour y faire passer un Pokémon volant.
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Les jours se succédaient et se ressemblaient, le jeune dresseur commençait à déprimer de n’être toujours pas sorti de cette forêt.

Il craignait surtout d’être à court d’eau, en l’espace de douze jours, ils n’avaient pas vu le moindre ruisseau ou même étang. Et les stocks dont ils possédaient s’amincissaient peu à peu, leur laissant comme seule solution de manger toutes les baies consommables qu’ils trouvaient.

Alex se coucha le soir même sans avoir mangé quoi que ce soit, trop épuisé pour tenter de s’alimenter. Ce dépaysement lui tapait sur le système, il était passé de : entouré d’eau sur une île, à complètement paumé et entouré d’arbres à perte de vue. L’adolescent s’endormit en espérant de tout cœur qu’il ne soit plus très loin d’Argenta.

A l’aube du treizième jour, Alex eut plus de mal à se lever que d’habitude. Ses jambes étaient lourdes, ses pieds pleins d’ampoules à cause de ses chaussures inadaptées pour la marche. Il était à bout de forces, tant sur le plan physique que moral et l’état de ses cheveux laissait à désirer. Sa veste était légèrement déchirée et son jean avait pris une teinte verte au niveau des rotules, tout ça parce qu’il s’était maladroitement pris le pied dans des racines à plusieurs reprises, sous le regard hilare de son compagnon.

Tout en continuant de marcher, Alex entendit un claquement sec. Il tourna la tête et vit des dizaines de Nirondelles quitter précipitamment l’arbre qui leur servait de perchoir. Le jeune homme en entendit un autre, puis encore un autre et couru dans la direction d’où venait ces bruits.

Le jeune homme arriva complètement essoufflé dans une clairière où se trouvait un homme vêtu de noir, portant une casquette qui masquait le haut de son visage et qui menaçait un Feurisson avec son fouet. Alex comprit immédiatement qu’il s’agissait d’un membre de la Team Rocket.

Le Pokémon était recouvert de dizaines d’entailles qui saignaient et tâchaient sa belle fourrure, pleine de poussière et complètement désordonnée. Une mine fatiguée se peignait sur son visage et il menaçait à tout moment de s’écrouler dans l’herbe, sans avoir les forces nécessaires pour se relever.

Alors que le Rocket s’apprêtait à le frapper à nouveau, Alex, guidé par son instinct, se débarrassa de son sac, couru et se jeta sur l’homme. Ils tombèrent tous les deux à terre et commencèrent à se battre tandis qu’Evoli s’approchait du Feurisson pour le protéger contre d’éventuels nouveaux ennemis.

Ils luttèrent ainsi pendant deux bonnes minutes lorsqu’Alex fut repoussé en arrière par les pieds du malfrat. Le garçon se releva rapidement, sans lâcher son ennemi du regard.

- Tu viens de faire une grosse erreur en t’en prenant à un membre de la grande Team Rocket, dit l’homme en se relevant lui aussi.

- Plutôt à ce qu’il en reste. Vous ne valez plus un clou, tout le monde sais très bien que votre tentative de contrôler le monde a déjà échoué à deux reprises par le passé. C’est vraiment admirable de votre part d’insister mais à un moment, il faut savoir raccrocher.

- Jamais, tant qu’il y aura quelqu’un pour poursuivre notre but, notre organisation continuera d’exister.

Alex fit rouler ses yeux et soupira, exaspéré par un tel comportement.

- Y a pas à dire, dans le genre têtu, vous êtes vraiment les meilleurs. Pourquoi vous vous en prenez à lui ?

- Ces bestioles sont plutôt rares dans le coin et qui dit rare, dit chers. Certaines personnes apprécient beaucoup leur compagnie ou leur utilité lors de matchs à mort. Et nous satisfaisons cette clientèle en approvisionnant le marché noir de cette marchandise. Mais maintenant que tu es au courant, je ne peux pas te laisser divulguer cette information.

L’homme, avec un sourire mauvais, lança son fouet qui s’enroula autour du bras droit d’Alex. Ce dernier qui avait vu le coup venir, s’enroula encore un peu plus le bras et tira de toutes ses forces. Le Rocket, surpris, fit un plongeon en avant, garda tant bien que mal son équilibre et se prit un coup de poing dans l’estomac. Il eut le souffle coupé pendant plusieurs secondes avant répliquer lui aussi en frappant dans le foie du jeune homme qui dut s’agenouiller sous la douleur.

Le malfrat continua en plaçant son genou dans le menton du jeune homme, une gerbe de sang s’échappa de sa bouche et quelques gouttes souillèrent l’herbe. Il se releva avec une certaine difficulté avant de se prendre un magnifique crochet du droit, sous l’effet de l’impact, le garçon cracha encore un peu plus de sang et un petit filet du précieux liquide de vie coula le long de sa bouche. Il semblait vraiment mal en point et sa vue commençait à se brouiller lorsque dans un ultime effort, il frappa le Rocket de toutes ses forces au niveau de la tempe gauche avec son poing.

Ils tombèrent ensuite tous les deux au sol, l’un inconscient et l’autre qui luttait pour ne pas finir dans le même état. Alex entrevit son compagnon qui essayait de ronger la liane qui le maintenait assez près du Rocket. Ensuite, le jeune homme se releva du mieux qu’il put, désormais libre de l’entrave du fouet et avec des jambes qui pouvaient le lâcher à tout moment.

Il remarqua que le Feurisson gisait au sol, lui aussi inconscient. Alex récupéra son sac, s’agenouilla à ses côtés sous le regard curieux d’Evoli et lui administra une potion. Les plaies se cicatrisèrent mais le Pokémon ne se réveillait toujours pas. En dernier recours, Alex rappela son ami, prît le Feurisson dans ses bras et se mit à courir vers le Nord. Le ciel commençait à se couvrir, les nuages devenaient gris puis au fil des minutes, prenaient une teinte noire, tellement noire qu’aucun rayon du soleil n’arrivait à passer. Tout en continuant à courir, Alex sentit quelque chose de froid et mouillé sur son nez et leva les yeux au ciel. Il vit quelques gouttes d’eau qui commençaient à tomber.

- Manque plus qu’un orage et ce sera parfait, marmonna le dresseur. Pour toute réponse, le ciel s’éclaira d’une couleur blanche pendant quelques instants et un puissant grondement se fit entendre, au loin. «La prochaine fois, je ferai mieux de me taire».

La pluie se fit plus forte, le sol devenait boueux et glissant. Le jeune homme continuait malgré tout sa course, la douleur déjà présente dans ses poumons s’amplifiait à chaque pas, son souffle était rauque et il était trempé jusqu’aux os. À un moment, ses jambes se dérobèrent et il tomba de tout son long dans la boue, salissant encore plus ses habits. Le Feurisson resta bien fermement protégé contre son torse, à l’abri du froid et de la pluie.

A nouveau, le vent fit son apparition et balaya toutes les feuilles qui se trouvaient sur son chemin. Il se mouvait tellement vite et avec une si grande force que les arbres eux-mêmes bougeaient dangereusement. Alex sentit qu’il était épié et releva la tête. Il se trouvait encore nez à nez avec ce maudit Heledelle.

- Encore toi, à croire que Mew a décidé de me faire passer la pire journée de ma vie, murmura le dresseur en se relevant. Il déposa le Feurisson sur le côté et le recouvra avec va veste. L’adolescent fit ensuite face à l’être qui lui était hostile.

- Je ne sais pas pourquoi tu en as après moi et je m’en moque mais sache qu’une vie s’éteindra par ta faute, en m’ayant empêché de la ramener à temps au Centre Pokémon. Si tu veux déverser ta rage alors fais-le sur moi au lieu de t’en prendre à de pauvres innocents.

L’Heledelle n’eut cure des paroles d’Alex et poussa un cri qui aurait fait fuir les plus peureux mais le garçon n’était pas de ce bois-là et n’avait pas bougé d’un pouce. L’oiseau enfonça ensuite une de ses griffes dans le sol avant de foncer sur le dresseur qui continuait de le fixer avec un air impassible. Le choc qui suivi fut violent, la tête de l’Heledelle entra en contact avec sa cage thoracique, lui coupant instantanément le souffle et lui fit faire un vol plané sur plusieurs mètres. Il s’écrasa lamentablement sur le sol boueux, lâchant un râle de douleur.

Plusieurs gouttes de sang tombèrent sur son tee-shirt déjà bien tâché tandis que le Pokémon venait de se poser sur son torse, le menaçant avec sa patte gauche et ses griffes aussi acérées qu’un rasoir.

- Fais-le. Si tu penses vraiment que ça te soulagera alors tues-moi. Je ne me défendrais pas alors fais toi plaisir, dit Alex sur un ton calme, résolu et regardant son adversaire d’un air à la fois déterminé et confiant.

La créature leva sa patte, hésitant alors que le garçon fermait les yeux et soupira une dernière fois avant le coup de grâce mais celui-ci ne vînt pas. Il regarda ensuite l’Heledelle dans les yeux et vit que celui-ci était complètement perdu, ne sachant quoi faire. Le garçon en profita pour tenter de retourner la situation en sa faveur.

- Viens avec moi, quoique tu ais vécu par le passé, je ne te jugerai pas pour ce que tu as
fait. Je te donne une chance de changer le regard des autres envers toi alors prends la.

Alex décrocha une Pokéball de sa ceinture et la tendis sous le nez de l’oiseau, qui regardait l’objet d’un air méfiant.

- Si tu ne veux pas te rabaisser à ça, je le comprendrai parfaitement. Tu as toutes les cartes en main, qu’est-ce que tu choisis ?

L’Heledelle hésita encore plusieurs secondes avant de prendre sa décision finale et d’entrer dans la Pokéball. Alex ne se releva pas sans une certaine difficulté, récupéra le Feurisson et repris tant bien que mal sa course pendant plusieurs minutes avant de tomber sur un sentier qui débouchait sur l’entrée d’Argenta, un peu plus loin.

Alex s’arrêta juste le temps de récupérer son souffle et repartit aussitôt en direction du Centre Pokémon. Une fois entré dans la ville, le jeune homme vit que les rues comme les maisons étaient désertes et que le Centre était le seul bâtiment encore éclairé, quoique faiblement. Alex déboula à l’intérieur et vit que celui-ci était plein à craquer.

- Infirmière, j’ai besoin d’aide, hurla le jeune homme en forçant le passage, criant au dessus du brouhaha ambiant. Quelques regards se posèrent sur lui et des murmures se firent entendre. Il vit une jeune femme dans une blouse blanche arriver assez rapidement vers lui.

- Que… Mais vous êtes blessé, qu’es-ce qui s’est passé ?

- Deux fois rien mais c’est plutôt de lui qu’il faut s’occuper, il se faisait massacrer par un sbire de la Team Rocket lorsque je suis arrivé. Par chance, je me suis débarrassé de cette ordure et j’ai couru jusqu’ici pour que vous puissiez soigner cette pauvre créature.

- Très bien, je l’emmène de suite en soins intensifs, ça va prendre pas mal de temps donc installez-vous dans un coin.

L’infirmière repartit avec le Pokémon dans les bras tandis qu’Alex restait planté là, en plein milieu de l’entrée. Il dut ensuite trouver une place où il installa ses affaires et déplia son sac de couchage à même le sol. Lui et Evoli mangèrent rapidement et en silence.

Le jeune homme interrogea ensuite un passant sur ce qu’il se passait et d’après l’homme, il y avait actuellement une coupure de courant dans toute la ville à cause de la tempête et tout le monde s’était retrouvé dans le Centre, par précaution.

Alex se coucha ensuite, tout en écoutant l’orage qui continuait de gronder et fini par s’endormir alors que la pluie laissait finalement place à un ciel complètement noir et étoilé.