Tout de suite, mon coeur s'est mis à battre, si j'étais bloqué, comment redescendre ... Je pris mes affaires, m'alluma une tige et marchais le long des wagons pour y trouver le cheminot. Enfin un signe de vie, ça fait trop longtemps que je suis seul j'ai besoin de rapport (on s'est comprit). Le train est extremement long. Je voyais pas l'autre bout, ma clope était finit, je jette le mego sur les rails, me mis à courir mais le train redémarrait ! Je saute dans un wagon, mais celui-ci était effrayant. Se trouvait à l'intérieur un tas de corbeaux morts qui empestait dans tout le lieu.Je pris une lame de bois pour y renverser les quelques cadavres dégueulasses. Enfin un peu de place. La descente se fit sentir lorsque j'ai été projeté sur l'avant du bloc. La vitesse était extreme tel un rocher déboulant une descente. Sa tremblait, je tremblais, la vitesse effroyable du train ! Quand d'un coup, il reprit une vitesse normale, stable. Je me releva, frotta mes vêtements. Je regarde dehors, et aperçu la montagne que nous venons de passer. Mais ce sont maintenant des champs de blés moisis, des arbres bien gros et vert. Au loin, très loin, j'aperçu une ville ! Quelques minutes avant de descendre. Tant pis si le train va plus loin, je m'arrêterai la haut.